15 février, 2008

ADIEU À VOLODIA TEITELBOIM À PARIS








Les Chiliens de Paris rendent un dernier hommage à Volodia Teitelboim
Le Parti communiste du Chili en France a organisé une cérémonie d'adieu à Volodia Teitelboim, ancien député et sénateur, ancien Secrétaire général du PC chilien, écrivain, Prix National de Littérature.

Suite au décès de ce grand combattant de la vérité et de la liberté que fut Volodia Teitelboim, un groupe de Chiliens résidant à Paris lui a rendu un dernier hommage ce jeudi 14 février.

La cérémonie a eu lieu à l'espace Niemeyer. Dans un bâtiment construit par le célèbre architecte Oscar Niemeyer, siège du Parti communiste français et classé depuis peu Monument Historique, son espace éponyme a servi de cadre à cet hommage.

L'activité organisée par des militants du Parti communiste du Chili en France a compté parmi les présents un représentant du Parti communiste français (le responsable du secteur relations internationales), M Jacques Fath, le responsable du Parti socialiste chilien en France, M. Armando Uribe Echeverria, et de nombreuses personnalités chiliennes et françaises, des amis et admirateurs de Volodia Teitelboim.

L'intervention d'ouverture a été lue par M. Francisco Chacon le responsable du Parti communiste chilien en France, qui a fait un rappel de la vie et de l'œuvre de l'homme politique et de l'écrivain, ainsi que des luttes et combats auxquels est associée la pléthorique activité de Volodia. Il a lancé un appel à poursuivre la lutte pour l'unité du peuple dans la reconquête d'une pleine démocratie au Chili.

Mme Patricia Baes, présidente de l'association Chili Solidarité (comité de soutien à la candidature de Michelle Bachelet en France), a voulu s'associer à l'hommage et a évoqué les aspects relationnels et humains de Volodia.

M. Uribe Echeverria a prêté un ton plus convivial et familier à son allocution, en y glissant des souvenirs d'enfance, car son père, écrivain lui aussi, avait souvent fréquenté Volodia. Plus tard son intervention reprend les réflexions de Volodia dans une interview au journal "El Mercurio", où Volodia a souligné le caractère inachevé de la transition chilienne et dénoncé toute une série d'embûches de la Constitution politique, qui empêchent la démocratie. Il a fini par un appel à la mobilisation des partis politiques pour développer ensemble une stratégie de modification de la Constitution chilienne, dans le but de mettre fin à l'exclusion du Parti communiste de la vie politique.

Après une intervention de M Francisco Peña, représentant de Juntos Podemos, l'activité s'est terminée par la participation du chanteur compositeur populaire Polo Gomez, qui a d'abord interprété une chanson d'hommage en souvenir des nuits de Radio qu'anima Volodia depuis Moscou pendant la période la plus noire de la dictature, puis d'autres textes de sa composition, pour clore avec l'Internationale que tous les participants ont entonnée debout.