20 janvier, 2015

MORT D'UN MAGISTRAT ARGENTIN ENQUÊTANT SUR LES ATTENTATS DE 1994 À BUENOS AIRES

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

 PHOTO NATACHA PISARENKO
L'essentiel 
  • Le 18 juillet 1994, l'explosion à Buenos Aires d'une bombe devant le siège de la mutuelle juive AMIA avait fait 85 morts et des centaines de blessés.
  • Alberto Nisman, qui enquêtait depuis 2004 sur l'attentat, accusait la présidente argentine d'avoir tenté de couvrir les preuves mettant en cause des Iraniens.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

LE 18 JUILLET 1994, L'EXPLOSION DANS LA CAPITALE ARGENTINE D'UNE BOMBE DEVANT LE SIÈGE DE LA MUTUELLE JUIVE AMIA AVAIT FAIT 85 MORTS ET DES CENTAINES DE BLESSÉS. LA JUSTICE ARGENTINE ACCUSE L'IRAN D'AVOIR FINANCÉ L'ATTENTAT DE 1994, CE QUE LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE DÉMENT. PHOTO  ALEJANDRO PAGNI  
Alberto Nisman, le procureur argentin qui a accusé la présidente Cristina Kirchner de tenter de couvrir les suspects iraniens de l'attentat de 1994 contre un centre communautaire juif de Buenos Aires, a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi 19 janvier dans son appartement. 
.../...

L'ANCIEN PRÉSIDENT ARGENTIN MIS EN CAUSE
Alberto Nisman, 51 ans, divorcé d’une juge argentine et père de deux filles, avait été nommé en 2004 par le président Nestor Kirchner, époux de Cristina Kirchner, mort en 2010. Il vivait sous protection policière. C’est d’ailleurs un de ses gardes du corps qui a donné l’alerte, car le procureur ne répondait pas à ses appels. 
Pour le politologue Atilio Boron, «la première victime est Nisman, la deuxième, les familles des victimes de l’attentat et la troisième, le gouvernement argentin. Car les médias hégémoniques disent qu’il est pratiquement certain que le gouvernement est derrière (la mort de Nisman)».


SUR LE MÊME SUJET :