31 décembre, 2022

UN ANCIEN PREMIER MINISTRE ISRAÉLIEN QUALIFIE LE NOUVEAU GOUVERNEMENT NATIONAL DE FASCISTE

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PHOTO TOMER NEUBER

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PRENSA LATINA
Tel-Aviv, 31 décembre 2022. L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a critiqué aujourd’hui le nouveau gouvernement de Tel-Aviv, le plus à droite de l’histoire du pays, en soulignant qu’il montre des signes de fascisme et qu’il compte parmi ses membres des racistes messianiques. 

Prensa Latina

Cet exécutif encourage un coup d’État en Israël sous nos yeux, avec son racisme, sa corruption, la castration du système judiciaire, la politisation de la police et des actes paralysant la chaîne de commandement de l’armée, a déclaré Barak, cité par la presse nationale.

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Barack a ainsi évoqué les pouvoirs conférés sur la police à l’homme politique d’extrême-droite Itamar Ben Gvir après sa nomination au poste de ministre de la Sécurité Nationale et les plans visant à promouvoir une "clause d’annulation" qui permettrait au parlement de légiférer à nouveau sur des lois annulées par la Cour suprême de justice.

Ceux qui font face à des procédures judiciaires ont uni leurs forces avec des racistes messianiques pour renverser la démocratie en Israël, a-t-il déclaré à propos du chef du gouvernement, Benjamin Netanyahou, visé par trois affaires de corruption, de fraude et d’abus de confiance.

Il a également remis en question la coalition au pouvoir, composée de partis ultra-orthodoxes et d’extrême-droite, ayant un discours ouvertement raciste, anti-arabe et homophobe.

Le retour au pouvoir de Netanyahou, qui a gouverné cette nation pendant 15 ans, et de ses partenaires d’extrême droite, suscite des inquiétudes au Moyen-Orient et dans de vastes secteurs de la société israélienne.

Le député israélo-arabe Ayman Odeh a appelé hier à manifester dans les rues du pays contre Netanyahou et ses alliés. 

Il y a quelques jours, l’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a déclaré que le nouveau gouvernement détruirait la démocratie dans le pays. 

Le quotidien The Jerusalem Post a révélé ce mois-ci que plus de 330 rabbins nord-américains boycotteraient l’administration de Netanyahou. peo/ro/rob

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DESSIN HASSAN BLEIBEL

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IL Y A 26 ANS AU CHILI : « L’ÉVASION DU SIÈCLE» DE PRISONNIERS RÉVOLUTIONNAIRES

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ILLUSTRATION CONTRE ATTAQUE

Il fait chaud ce 30 décembre 1996 à Santiago, capitale du Chili. Au-dessus de la prison la plus sécurisée du pays, un hélicoptère vrombit, approche de la cour et repart avec quatre prisonniers révolutionnaires. C’était il y a 26 ans. Récit.

Par Contre Attaque

En 1973, un général d’extrême droite, Augusto Pinochet, renverse le gouvernement de gauche légitimement élu. Commence une période de terreur : les militaires arrêtent des milliers de militant-es, les torturent, les font disparaître. Pinochet, soutenu par les États-Unis, impose au pays une politique ultra-libérale et dictatoriale. Les communistes chiliens s’organisent. Ils n’ont pas réussi à empêcher le coup d’État d’extrême droite et veulent organiser la riposte. Ils s’entraînent à la guérilla et à la clandestinité, s’arment et créent en 1983 le “Front patriotique Manuel Rodríguez” (FPMR).

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Les actions du “Front” combinées aux luttes sociales contribuent à affaiblir Pinochet. Une transition démocratique a lieu après un référendum en 1988. Le dictateur doit quitter le sommet du pouvoir, mais reste commandant des forces armées. La situation reste fragile, précaire, incertaine. Le FPMR poursuit ses actions, notamment des attaques contre les anciens tortionnaires de la dictature.

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Ce sont pour ces actions que quatre prisonniers politiques du FPMR sont derrière les barreaux de la prison de haute sécurité du Chili en 1996 : Mauricio Hernández Norambuena, Ricardo Palma Salamanca, Patricio Ortiz Montenegro et Pablo Muñoz Hoffman.

Leurs camarades ont organisé l’opération “Vuelo de justicia”, “le vol de la justice”, une évasion en hélicoptère. Plus fort qu’un film d’action, cette opération réalisée en 58 secondes, sans faire de blessé ni de mort, va durablement marquer l’esprit des chiliens.

Des militants du FPMR s’entraînent secrètement à conduire un hélicoptère, puis se font passer pour des touristes dans le cadre d’un vol de loisir et simulent un malaise en vol. Ils forcent l’appareil à se poser, virent le commandant de bord et prennent possession de l’hélicoptère. Ils y accrochent une nacelle suspendue, une sorte de gros panier pouvant contenir plusieurs hommes et renforcé pour arrêter les balles. Plein gaz vers la prison.

Au-dessus de Santiago, ils s’approchent du complexe pénitentiaire avec des armes automatiques. À 15h l’hélicoptère est au-dessus de la prison et envoie quelques rafales de fusil pour intimider les gardiens, qui ne résistent pas et courent se mettre à l’abri.

Les prisonniers politiques sont dans la cour et ont laissé un seau jaune pour signaler leur présence à l’hélicoptère. L’appareil descend, la nacelle s’approche du sol avec précision. Deux prisonniers parviennent à entrer dedans. Deux autres restent accrochés dans le vide, suspendus au panier, avant que l’hélicoptère ne reparte. Un vol à 200 km/h au-dessus de la capitale, tenu à bout de bras à une nacelle elle-même suspendue à un hélicoptère ! L’un d’eux crie qu’il va lâcher prise à environ 500 mètres d’altitude. Il tient bon. L’engin se pose sur un terrain de football d’un parc en-dehors de la ville. Une voiture les attend, remplie d’armes, moteur en marche. Les fugitifs parviennent à s’évanouir dans la nature. Aucune goutte de sang n’a été versée. Les télévisions parlent en boucle du coup d’éclat.

L’un d’eux, Mauricio, sera repris et emprisonné longuement au Brésil. Transféré à Santiago en août 2019 dans le cadre d’une procédure d’extradition, il voit naître la grande révolte qui a démarré la même année au Chili et qui perdure aujourd’hui. Il écrit de sa cellule : “L’avenir continue d’être ouvert par le peuple en participant à des dialogues et débats collectifs et fraternels”. Ricardo a obtenu l’asile politique en France en novembre 2018. Pablo continue de vivre dans la clandestinité et Patricio a obtenu l’asile politique en Suisse en 2005.

Des fresques de cette “évasion du siècle”, de ce “vol pour la justice” représentant l’improbable et héroïque évasion dans un hélicoptère emportant un panier rempli de prisonniers, fleurissent encore aujourd’hui, 26 ans après, sur les murs du Chili.

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AFFICHE DE DEMANDE DE MISE EN LIBERTÉ
MAURICIO HERNÁNDEZ NORAMBUENA
WIKIPÉDIA
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29 décembre, 2022

ARRESTATION DE LUIS FERNANDO CAMACHO, FIGURE DE L’OPPOSITION INSURRECTIONNEL EN BOLIVIE

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PHOTO JUAN KARITA / AP

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PRENSA LATINA
La Paz, 29 décembre 2022. Des centaines de personnes restent en vigile aujourd'hui dans cette ville pour exiger que le ministère public prononce une mesure de précaution dans une prison pour le gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, arrêté mercredi. [ gouverneur putschiste ]

Prensa Latina

PHOTO ILLUSTRATION
TÉLÉVISION BOLIVIENNE

"nous resterons vigilants devant la Force spéciale anti-criminalité jusqu'à ce que le ministère public accède à la demande de justice" afin que Camacho ne puisse pas s'échapper, a déclaré Aldo Michel, avocat du Comité pour la promotion de la justice.

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Selon lui, ce dont il s’agit c’est d’un tournant pour la justice en Bolivie, car 17 mois se sont écoulés depuis que le gouverneur devait témoigner dans l'affaire Golpe de Estado I, mais jusqu'à présent il a bénéficié de l'impunité, ce dont il a tiré parti pour perpétrer  d'autres crimes.

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Dans cette affaire, Camacho fait l'objet d'une enquête en tant que principal instigateur du renversement du gouvernement constitutionnel de l'ancien président Evo Morales et de ses conséquences, telles que les massacres de Sacaba et Senkata ayant fait une quarantaine de morts, des centaines de blessés et de nombreuses omissions des droits de l'homme.

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Parmi les preuves contre lui figurent ses propres aveux dans une vidéo diffusée sur les chaînes de télévision nationales, dans laquelle il raconte comment, par l'intermédiaire de son père, il avait conspiré avec les chefs de la police et de l'armée.

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Michel a expliqué que l'impunité dont bénéficiait Camacho jusqu'à la veille l'avait conduit à commettre d'autres crimes tels que des actes de discrimination, des morts lors de la dernière grève avec un blocus de 36 jours et des dommages économiques au pays dépassant un milliard de dollars. Il a également ajouté qu'il serait nécessaire d'enquêter sur sa responsabilité dans les troubles commis mercredi par l'Unión Juvenil Cruceñista après son arrestation, notamment l'incendie du bureau du procureur de Santa Cruz, l'attaque du commandement de la police de Santa Cruz et contre les aéroports du département.

Le bureau du procureur général, quant à lui, a précisé dans un communiqué mercredi que Camacho avait été arrêté dans le cadre d'un ordre émis par le bureau du procureur départemental de La Paz et a exclu que ce soit un enlèvement, comme le dénoncent des secteurs de l'opposition.

"Au contraire, le mandat d'arrêt a été émis en octobre de cette année et se trouve sous le contrôle juridictionnel du dixième juge d'instruction pénale du tribunal départemental de justice de La Paz", explique le document communiqué à la presse.

Le ministère public a informé que "Camacho a pleinement connaissance de ce processus depuis son début, le 28 novembre 2020, conformément à la loi bolivienne", en référence à l'affaire Golpe de Estado I. Jcc/jf/jpm

DESSIN RAMSES

28 décembre, 2022

BOLSONARO SE REND AUX ÉTATS-UNIS ET REFUSE DE REMETTRE L'ÉCHARPE PRÉSIDENTIELLE À LULA

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PRENSA LATINA
Brasilia, 28 décembre 2022. Le président défait Jair Bolsonaro s'embarquera mercredi pour la ville américaine d'Orlando, un voyage qui confirme qu'il a exclu de remettre l'écharpe présidentielle au président élu brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, le 1er janvier.

Prensa Latina

«BROMANCE À OSAKA»

L'ancien capitaine de l'armée devrait passer une période de vacances aux États-Unis. Dans un premier temps, il doit rester hors du pays pendant au moins trois mois.

Comme il est président jusqu'au 31 décembre, Bolsonaro pourra voyager dans un avion officiel de l'armée de l'air brésilienne, mais son retour devra se faire par avion commercial ou privé.

Les médias citant des cercles proches de l'ex-militaire affirment qu'il avait l'intention- selon ses propres mots-, de se rendre dans un endroit où il y aurait peu de Brésiliens et où il ne serait pas dérangé pendant les prochains mois.

Toutefois, pour des raisons de logistique et d'hébergement, il a décidé de passer une première période dans l'État nord-américain de la Floride, étant en mesure de se déplacer vers d'autres destinations dans les semaines à venir.

Avant de partir, selon les mêmes sources, on a conseillé à Bolsonaro de faire une sorte de "dernier discours à la nation" mercredi. Selon le portail UOL, le conseil auxiliaire est qu'il remercie une nouvelle fois les 58 millions de voix obtenues au second tour du 30 octobre, où il a perdu face à Lula.

Il déclarera également qu'à partir de 2023, il travaillerait dans l'opposition au gouvernement de l'ancien leader syndical.

Le leader du Parti libéral, Valdemar Costa Neto, insiste sur la nécessité pour Bolsonaro, visage de l'organisation politique et qui est resté silencieux après son échec dans les urnes, de rompre son silence avant de quitter le pouvoir.

Lula prêtera serment dimanche en début d'après-midi et avec la décision de Bolsonaro de quitter le pays, il n'y aura pas l'acte habituel de passer l'écharpe du président précédent au nouveau président.

Mais la tradition devrait quand même avoir lieu de manière symbolique.

Les analystes soulignent que le géant sud-américain ayant une histoire politique marquée par des coups d'État, des démissions et des impeachments, le nouveau chef d'État n'avait pas toujours pris l'écharpe de son prédécesseur.

Ces dernières années, cinq des huit présidents brésiliens ont reçu l'écharpe, de couleur verte et jaune, avec de l'or 18 carats et 21 diamants, de la personne quittant le fauteuil principal du palais du Planalto, le siège du pouvoir exécutif dans la capitale.  jcc/nmr/ocs

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CHILI : PLUS DE 17 000 ARMES CONFISQUÉES OU VOLONTAIREMENT APPORTÉES DÉTRUITES

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PHOTO ELVIS GONZALEZ / EPA

Le président chilien Gabriel Boric a visité mardi 27 décembre à Santiago un centre de destruction d'armes. Ces derniers ont été saisies par la police ou remises volontairement aux autorités.

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Euronews

«Moins d'armes, plus de sécurité»
en compagnie de Carolina Tohá, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, et de Maya Fernández, ministre de la Défense nationale, il a vu quelques-unes des 17 590 armes qui devaient être incinérées.
 
Les autorités ont indiqué que le nombre d'armes en cours de destruction était supérieur de 28 % à celui de 2021. La destruction des armes s'inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale "Moins d'armes, plus de sécurité". Pour le dirigeant de gauche l'acte de remettre ces armes est un "exemple de responsabilité civique".

27 décembre, 2022

LE GOUVERNEMENT ESPAGNOL SUPPRIME LA TVA SUR LES DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ

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L’autre mesure-choc adoptée mardi matin lors du dernier conseil des ministres de l’année porte sur la mise en place d’une « aide de 200 euros » pour les familles dont les revenus sont inférieurs ou égaux à 27 000 euros par an.

Le Monde avec l'AFP

PHOTO PIERRE-PHILIPPE MARCOU

Le gouvernement espagnol, de gauche, a annoncé mardi 27 décembre la suppression de la TVA sur les denrées de première nécessité afin de compenser la forte hausse des prix, ainsi qu’une aide de 200 euros pour les familles les plus modestes.

Ces annonces font partie d’une nouvelle série de mesures d’une valeur totale de 10 milliards d’euros. Cela porte à 45 milliards d’euros celle de l’ensemble des mesures prises cette année par le gouvernement pour aider les Espagnols à faire face à l’explosion de l’inflation, a précisé le premier ministre, le socialiste Pedro Sanchez, lors de sa dernière conférence de presse de l’année.

Ces nouvelles mesures sont centrées sur les produits alimentaires, dont la hausse sur un an a atteint 15,3 % en novembre. Durant les six prochains mois, « la TVA baissera de 4 % à 0 % pour toutes les denrées de première nécessité » comme le pain, le lait, le fromage, les fruits, les légumes ou les céréales, a ajouté M. Sanchez. La TVA sur l’huile et les pâtes passera de 10 % à 5 %.

Lire aussi : Espagne : des milliers de personnes dans les rues de Madrid pour réclamer des hausses de salaires

Politique proactive de lutte contre l’inflation

L’autre mesure-choc adoptée mardi matin lors du dernier conseil des ministres de l’année porte sur la mise en place d’une « aide de 200 euros » pour les familles dont les revenus sont inférieurs ou égaux à 27 000 euros par an, afin de « compenser la hausse des prix des produits alimentaires ». En revanche, la ristourne de 20 centimes par litre de carburant dont bénéficient actuellement tous les automobilistes sera réservée, à partir du 1er janvier, aux professionnels des « secteurs les plus touchés » par l’inflation, à savoir les transporteurs, les agriculteurs, les compagnies maritimes et les pêcheurs, a encore déclaré M. Sanchez.

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, le gouvernement espagnol a multiplié les aides pour tenter de contenir l’inflation, qui s’est accélérée dans toute l’Europe. Après avoir atteint un pic de 10,8 % en juillet en Espagne, son plus haut niveau depuis trente-huit ans, l’inflation a progressivement ralenti pour se situer à 6,8 % en novembre. Cette baisse ne touche cependant pas encore le secteur de l’alimentation, dont les prix continuent de grimper.


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LE MINISTRE CUBAIN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DÉNONCE LES LIENS DE TWITTER AVEC LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS

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 MINISTRE CUBAIN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DÉNONCE LES
LIENS DE TWITTER AVEC LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS
PHOTOMONTAGE THEO WARGO

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PRENSA LATINA
La Havane, 27 décembre 2022. Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a dénoncé aujourd'hui les liens de Twitter avec des agences gouvernementales nord-américaines pour mener une guerre psychologique contre Cuba et a exigé une réponse à ce sujet.

Prensa Latina

LA GUERRE DE L'ÉTHER : LES PLANS DES 
ÉTATS-UNIS  POUR RENVERSER 
LA RÉVOLUTION CUBAINE 

Sur son compte Twitter, le ministre des affaires étrangères a souligné que les "Twitter Files", des documents divulgués aux journalistes sur les activités de l'entreprise, montrent que les agences de renseignement américaines, le Pentagone et le Département d'État coordonnaient ces activités.

► À lire aussi :  LA GUERRE DE L'ÉTHER : LES PLANS DES ÉTATS-UNIS POUR RENVERSER LA RÉVOLUTION CUBAINE

Dans le même temps, le Federal Bureau of Investigation (FBI) a payé la société pour qu'elle réponde à ses demandes, a-t-il ajouté. 

Parmi les cibles de ces actions figurent des utilisateurs cubains, a déclaré Rodriguez, qui dans un autre message a commenté que le rédacteur en chef de Substack, Matt Taibbi, avait révélé que parmi les longues listes de comptes que Twitter a reçues avec des indications de censure figuraient des Cubains, "marqués pour la modération ou l'exécution numérique".

Le rédacteur en chef a également révélé que Washington était en contact permanent non seulement avec l'entreprise, mais aussi avec pratiquement toutes les grandes entreprises technologiques, dont Facebook, Microsoft, Verizon, Reddit et même Pinterest, a ajouté le ministre des affaires étrangères.

Le ministre cubain a profité de ces nouveaux éléments pour réitérer la dénonciation qu'il a faite devant l'Assemblée générale des Nations unies le 3 novembre et exiger des réponses à ce sujet.

À l'époque, Rodriguez avait déclaré que le gouvernement des États-Unis alloue des dizaines de millions de dollars provenant du budget fédéral et de fonds secrets, et recrute des institutions gouvernementales et des entreprises privées pour financer des opérateurs politiques qui mènent des campagnes de désinformation, de haine et de déstabilisation sur les réseaux numériques contre Cuba.

À cet égard, il a rappelé que, le 24 octobre, Twitter et Meta (Facebook), qui compte désormais parmi ses cadres supérieurs l'ancien directeur de campagne d'un sénateur républicain anticubain, ont déployé simultanément des actions de censure contre les médias publics et les utilisateurs cubains. 

Dans le cadre de ces actions, ils ont étiqueté plusieurs publications comme étant liées au gouvernement cubain, limitant leur portée sur les réseaux et éliminant les comptes critiques des opérations de déstabilisation contre la nation caribéenne. 

"Il s'agit d'une action sélective et coordonnée qui viole le droit à la libre expression des Cubains et exprime la subordination de ces entreprises à l'arbitraire des politiciens américains", a-t-il souligné. jcc/mem/kmg


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DESSIN ARES

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LE DISTRICT FÉDÉRAL EN ALERTE POUR L'INVESTITURE DE LULA AU BRÉSIL

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PHOTO PLAYBACK/SPOUTNIK
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PRENSA LATINA
Brasilia, 27 décembre 2022. Les agences de sécurité publique du district fédéral (DF) et les forces fédérales sont en état d'alerte depuis aujourd'hui en vue de l'investiture du président élu du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, le 1er janvier.

Prensa Latina

GEORGE WASHINGTON
 DE OLIVEIRA SOUSA

Selon le portail R7, les actions ont été renforcées après une tentative d'attentat à la bombe dans une zone de l'aéroport international de Brasilia.

Le 24 décembre, l'homme  d'affaires  George Washington de Oliveira Sousa, 54 ans, partisan du leader d'extrême droite défait Jair Bolsonaro, a tenté de faire exploser un camion-citerne de carburant dans une zone du terminal aérien de la capitale.

Arrêté avec des engins de guerre, le criminel a avoué qu'il avait l'intention de commettre l'attentat en faisant exploser le véhicule en possession de Lula.

"Préparé à tuer ou à être tué", a déclaré le Bolsonarista (partisan de l'ex-militaire), qui est détenu dans une prison de haute sécurité près de Mexico.

Compte tenu des événements, le Sénat a été interdit aux visiteurs. 

Selon le site web, les livreurs de nourriture et les conducteurs d'apps ne sont pas autorisés à entrer dans le bâtiment. Seuls les fonctionnaires, les conseillers, les collaborateurs et les stagiaires sont autorisés à entrer dans les locaux de l'assemblée jusqu'au 1er janvier.

À la Cour suprême fédérale, la sécurité a déjà été renforcée, avec la fermeture de l'accès au bâtiment et la mise en place de barrières métalliques pour empêcher l'approche de personnes et de véhicules non autorisés.

Les accès à la Plaza de los Tres Poderes, sur l'Explanada de los Ministerios, ont été fermés par le gouvernement du DF.

Le tribunal étant en vacances, il n'y aura pas de magistrats dans le bâtiment le 1er janvier, mais ils doivent participer à l'investiture du Président de la République.

Le jour de l'événement, le dispositif de sécurité sera le même que celui utilisé le 7 septembre (jour de l'indépendance), avec des troupes de police déployées et l'utilisation de systèmes anti-drones.

Les organisateurs de la cérémonie d'investiture ont indiqué que dimanche, Lula défilera sur l'Esplanade des ministères, de la cathédrale de Brasilia vers le Congrès, où il remontera la rampe et se dirigera ensuite vers le palais du Planalto, siège du pouvoir exécutif, pour prononcer un discours.

Plus de 700 agents de la police fédérale et des milliers d'agents militaires ont été mobilisés pour le dispositif de sécurité.

R7 note que l'équipe chargée d'assurer la sécurité du président élu a recommandé qu'il fasse le voyage dans une voiture blindée fermée, à la suite de la tentative d'attentat à la bombe dans la capitale. Cependant, Lula a affirmé qu'il ne suivra pas cette recommandation.

Une autre préoccupation concerne les chefs d'État de plus de 30 pays qui seront à Brasilia, ainsi que d'autres membres de délégations étrangères, des artistes de renom et le public, qui devrait compter entre 300 000 et 500 000 personnes.  jcc/mem/ocs

26 décembre, 2022

UN CENTRE DE DÉTENTION DE L’ÉPOQUE DE LA DICTATURE IDENTIFIÉ EN ARGENTINE

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PRENSA LATINA
Buenos Aires, 26 décembre (Prensa Latina) Le juge Daniel Rafecas a annoncé l’identification d’un centre clandestin de détention et a ordonné l’arrestation de l’ancien Patricio Finnen pour des crimes commis pendant la dernière dictature militaire en Argentine (1976-1983), a rapporté aujourd’hui le journal Página 12. 
Finnen, membre de l’ancien Secrétariat d’État au renseignement (SIDE, pour ses sigles en espagnol), est poursuivi avec cinq autres personnes pour sa participation à des crimes perpétrés dans des centres de torture et d’extermination. 

Les autres personnes impliquées sont Luis Nelson González, Rubén Héctor Escobar, César Estanislao Albarracín, Hugo Angel Carlet et Daniel Oscar Cherutti, ce dernier pour qui un mandat d’arrêt international a été émis car il se trouve en Italie. 

Selon Página 12, certains de ces hommes ont subi un premier interrogatoire, mais ont décidé de ne pas parler.

Pendant la dictature, plus de 30 000 Argentins ont été arrêtés, enlevés, torturés, assassinés ou portés disparus.

Selon le Tribunal Oral Fédéral I, le SIDE a joué un rôle central dans la structure répressive et dans la coordination du Plan Condor, mis en œuvre par des régimes sud-américains avec le soutien des États-Unis dans les années 1970 pour éliminer les voix d’opposition, principalement de gauche. peo/mem/gaz

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BRÉSIL : UN HOMME ARRÊTÉ POUR AVOIR TENTÉ DE CRÉER LE «CHAOS» AVEC DES EXPLOSIFS

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PHOTO ADRIANO MACHADO

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LE FIGARO
George Washington de Oliveira Sousa avait placé un engin explosif dans un camion-citerne près de l'aéroport de Brasilia. Il espérait provoquer «l'intervention des forces armées».

Par Le Figaro avec l'AFP

 LE NOUVEAU MINISTRE BRÉSILIEN
DE LA JUSTICE, FLAVIO DINO
PHOTO PÁGINA | 12


La police brésilienne a arrêté un partisan du président sortant Jair Bolsonaro qui a tenté d'utiliser des explosifs pour créer le «chaos», une semaine avant l'investiture du président élu, Luiz Inacio Lula da Silva, a rapporté dimanche 25 décembre la presse locale. L'homme, identifié comme George Washington de Oliveira Sousa, a été arrêté samedi. Il avait placé un engin explosif dans un camion-citerne près de l'aéroport de Brasilia. La cérémonie d'investiture de Lula doit avoir lieu dans la capitale brésilienne le 1er janvier.

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PHOTO O GLOBO / ZUMA PRESS

Son but, selon ses déclarations à la police publiées par la presse locale, était de «déclencher le chaos» et «l'intervention des forces armées» afin d'«empêcher l'établissement du communisme au Brésil». C'est le chauffeur du camion qui a alerté la police après avoir trouvé l'engin explosif samedi matin.

«Provoquer l'intervention des forces armées»

Bien qu'il y ait eu une tentative de l'activer, l'engin n'a pas explosé, a déclaré Robson Candido, un haut responsable de la police de Brasilia, lors d'une conférence de presse, citée par le site d'information G1. «Les graves événements survenus hier à Brasilia prouvent que les camps des dits ''patriotes'' sont devenus des incubateurs de terroristes», a tweeté Flavio Dino, nommé ministre de la Justice au sein du prochain gouvernement de Lula.

CAPTURE D'ÉCRAN

La personne arrêtée a précisé que le plan avait été conçu avec d'autres bolsonaristes qui ont manifesté pendant des jours après l'annonce de la défaite du président sortant devant le quartier général de l'armée à Brasilia. L'idée était de placer au moins deux engins explosifs à des endroits stratégiques, dans le but de parvenir à la «déclaration de l'état de siège dans le pays» et, à partir de là, de «provoquer l'intervention des forces armées», a déclaré Oliveira Sousa à la police, selon le journal Folha de S. Paulo.

Les partisans de Jair Bolsonaro ont bloqué des routes et manifesté devant des casernes dans le pays, après la victoire serrée de Lula au scrutin du 30 octobre avec 50,9% de voix contre 49,1%. Des mois plus tard, il y a toujours des manifestations pro-Bolsonaro devant certaines casernes de l'armée. La police a trouvé une quantité importante d'armes dans l'appartement où résidait Oliveira Sousa, employé d'une station-service du Para.

«Inspiré» par les paroles de Bolsonaro

Il s'est dit «inspiré par les paroles du président Bolsonaro» pour acquérir les armes, d'une valeur estimée à 160.000 reais (environ 29.000 euros), détaille Folha de S. Paulo. Jair Bolsonaro a affirmé dans des déclarations publiques qu'«un peuple armé ne sera jamais asservi». Selon ses aveux, le détenu prévoyait de distribuer les armes aux personnes campant devant la caserne.

Lula, 77 ans, président du Brésil entre 2003 et 2010, prendra le pouvoir pour la troisième fois, lors d'une imposante cérémonie organisée dans la capitale.

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LE MÉTALLURGISTE
DESSIN VASCO GARGALO