25 mars, 2021

PLUS DE 2 MILLIONS DE CHILIENS SANS LOGEMENT

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PHOTO EL SIGLO

Santiago du Chili, 25 mars 2021. Plus de deux millions de chiliens sont sans logement et le pays abrite aujourd’hui au moins 802 [
Campamentos] bidonvilles, comme sont appelées ici les occupations d´immeubles ou autres lieux précaires sans accès aux services de base.


Prensa Latina 

PROPAGANDE ÉLECTORALE 

selon l’hebdomadaire El Siglo, il y a 47.000 foyers construits dans des zones considérées comme à risque en raison de danger d´incendies de forêt, de glissements de terrain, de crues de rivières et autres phénomènes.

PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE D'UNE «TOMA»
 OCCUPATION ILLÉGALE DE TERRAIN À
RENCA DÉLOGÉ PAR LA POLICE.
PHOTO ATON

Le journal indique que le dramatique déficit de logements a entraîné ces dernières années une augmentation constante de l’occupation de terrains, publics ou privés.

Cette situation est revenue sur le devant de la scène ces dernières semaines après que des dizaines de familles qui avaient occupé un terrain vacant dans la municipalité de Renca, dans cette capitale, ont été expulsées par les forces des carabiniers.

Quelque 350 personnes s´étaient installées sur les lieux et ont été évacuées de leurs logements précaires, y compris à l’aide de canon à eau, et se sont retrouvées sans abri et sans aucune solution de la part des autorités.

Selon les données officielles, en 2011, 27.000 familles n’avaient pas accès à un logement, contre 47.000 en 2019.

PHOTO ATON
D’autre part, 85 % des familles de ces [campamentos] sont dans l’impossibilité de payer leurs loyers. 

En moins d’une décennie, au moins 145 nouveaux camps ont été enregistrés, en plus des 657 qui existaient en 2011, et près de 73 % de ces campements se trouvent dans les zones urbaines et le reste dans les zones rurales.

Par ailleurs, l’enquête sur la situation socioéconomique nationale (CASEN, pour ses sigles en espagnol), réalisée par le gouvernement, montre que 6,5 % des logements du pays sont surpeuplés.

El Siglo note en outre que ceux qui vivent dans des campements manquent d’eau potable, d’électricité, de combustible pour cuisiner, doivent faire face à des conditions d’hygiène déplorables, puis subissent les conséquences des pluies et du froid en hiver et des températures élevées en été. peo/oda/rc


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