LE PARC NATIONAL À CAUSE DU SINISTRE. PHOTO JOSÉ MIGUEL CÁRDENAS |
29 décembre, 2011
CHILI : 300 HECTARES DE FORÊT DÉTRUITS PAR LE FEU DANS UN PARC DE PATAGONIE
27 décembre, 2011
JUGE PRONONCE DES CHARGES DANS PROCÈS EMBLÉMATIQUE POUR L’ASSASSINAT DE MARTA UGARTE
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« VINO DEL MAR», PARU LA PREMIÈRE FOIS DANS L'ALBUM « LUGARES COMUNES » DE 2002 CHEZ WARNER MUSIC GROUP. LE THÈME «VINO DEL MAR» EST UN TEXTE D'HOMMAGE À MARTA UGARTE, DE PATRICIO MANNS. L’ARRANGEMENT ET COMPOSITION MUSICALE DE LA CHANSON EST L’OEUVRE DE PATRICIO MANNS ET MANUEL MERIÑO POUR LE GROUPE INTI-ILLIMANI. CETTE VERSION « LIVE » EST PRÉSENTÉ PAR PATRICIO MANNS LORS DU CONCERT DU GROUPE INTI-ILLIMANI DANS LE « COURT CENTRAL » DE SANTIAGO DU CHILI.
DURÉE : 00:05:32
arta Ugarte était professeur et ancienne responsable nationale à l'éducation du Parti communiste du Chili, et fonctionnaire régionale au bureau de la distribution durant le gouvernement de Salvador Allende. Suite à la mise hors la loi des partis politiques de gauche, elle était en 1976 membre du comité central clandestin de son parti.Le juge spécial de la cour d'appel de Santiago Jorge Zepeda a dicté les charges dans le procès pour l’enlèvement et l'homicide qualifié de Marta Ugarte Román, dont le corps a été retrouvé en septembre 1976 sur la plage La Baleine, à proximité de Los Molles, station balnéaire au Nord de Santiago. Les ex-agents de la Direction d'Intelligence nationale (DINA) le général Manuel Contreras Sepúlveda et le colonel Carlos López Tapia ont été condamnés comme responsables du crime.
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24 décembre, 2011
CARABINIERS DU CHILI ARRÊTE LE PÈRE NOËL
22 décembre, 2011
HAÏTI - SÉCURITÉ : RETRAIT DES TROUPES CHILIENNES À PARTIR DE 2012
« DEHORS LES TROUPES CHILIENNES D'HAÏTI. SOLIDARITÉ OUI, DES MILITAIRES NON. DEHORS LA MINUSTAH, D'HAÏTI. » AFFICHE D'ORGANISATIONS LATINES CONTRE L'INTERVENTIONNISME MILITAIRE DE L'ONU EN HAÏTI |
21 décembre, 2011
NAISSANCE DE LATAM, NOUVEAU GÉANT DE L'AÉRIEN
Les autorités de la concurrence ont approuvé le projet de fusion entre les compagnies aériennes chilienne LAN et brésilienne TAM, annoncé en août. Le nouveau groupe sera le numéro deux mondial du secteur par la valorisation boursière derrière Air China.
Un géant est né. Les autorités de défense de la concurrence ont approuvé la fusion entre les compagnies aériennes LAN et TAM, respectivement numéro un au Chili et au Brésil. Avec un chiffre d'affaires de 8,5 milliards de dollars, la nouvelle compagnie, Latam Airlines Group, sera leader en Amérique latine, un marché toujours en pleine croissance. Elle assurera 115 liaisons dans 23 pays. Sa valorisation boursière s'élève à quelque 11 milliards de dollars, ce qui, selon l'agence Bloomberg, en ferait le numéro deux mondial, derrière Air China.
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AU CHILI, LE VOTE N'EST PLUS OBLIGATOIRE
Le parlement chilien a adopté hier deux mesures électorales qualifiées d'"historiques" contre la désaffection politique chronique, et qui pourraient gonfler l'électorat de 55%: l'inscription automatique sur les listes, et le vote non obligatoire.
20 décembre, 2011
COUR D'APPEL ORDONNE INTERROGER LES PILOTES DU 11 SEPTEMBRE 1973
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La cour d'Appel de Santiago a ordonné au juge spécial qui enquête sur la mort du président Salvador Allende d’interroger pour la troisième fois le général Mario López Tobar, de l’armée de l’air du Chili. L’officier sera cette fois sous le l’injonction de livrer les noms des pilotes qui ont attaqué le palais de La Moneda et la maison présidentielle de Tomás Moro le 11 septembre 1973.
Comme commandant du Groupe 7 d'aviation, Mario López Tobar a été il y a 38 ans à la tête de l'escadrille d'avions Hawker Hunter qui a bombardé le Palais de La Moneda, la maison présidentielle de Tomás Moro et cinq antennes de radio, dans des actions de guerre décisives pour le coup d'État du 11 septembre 1973 contre le gouvernement constitutionnel de Salvador Allende.
Le tribunal a aussi demandé au juge de solliciter à l'Inspection générale des services la liste complète des pilotes de guerre actifs le 11 septembre 1973. Mario López Tobar a été interrogé par le juge à deux reprises, mais il n’a pas voulu jusqu’ici livrer les noms des pilotes.
L'ancien pilote raconte cet épisode dans son livre « Le 11 dans la mire d'un Hawker Hunter » —un des rares témoignages existants sur les détails de l’opération aérienne—, qu’il a publié en 1999 malgré les réserves de la l’armée de l’air et de ses compagnons d'armes. Il n’y révèle pas non plus l'identité des équipages à sa charge.
Les noms des officiers qui ont participé en 1973 aux opérations du 11 septembre ont été strictement gardés durant quatre décennies, bien que ce n’est pas un secret à l'intérieur de l'institution armée, où plusieurs gradés connaissent précisément les identités de tous les pilotes qui ont volé ce jour-là et qu'ont ouvert le feu contre le palais du gouvernement Chilien.
Dans un des volets de son enquête pour établir les causes de la mort du président Salvador Allende, le juge a demandé à la force aérienne et au ministère de la défense le listing des pilotes et il a déjà interrogé certains d'entre eux. Mario López Tobar a été le premier mais il a refusé de donner l'identité du personnel sous son commandement.
L’ancien commandant en chef de l’armée de l’air, le général Gustavo Leigh —un des instigateurs du coup d’état et membre de la junte militaire—, n'a pas voulu non plus à son époque autoriser la presse étrangère à interviewer les pilotes, mais il a reconnu que son fils était un des pilotes de cette unité.
L’ancien commandant en chef de l’armée de l’air, le général Gustavo Leigh —un des instigateurs du coup d’état et membre de la junte militaire—, n'a pas voulu non plus à son époque autoriser la presse étrangère à interviewer les pilotes, mais il a reconnu que son fils était un des pilotes de cette unité.
« J'ai toujours été fier de ma Force aérienne, et le 11 septembre ils ont couronné mes aspirations. Les pilotes n'ont pas à apparaître à la télévision, je veux les maintenir anonymes pour des raisons évidentes. Même mon fils est pilote de cette unité, un lieutenant ».
Malgré la résistance des aviateurs, des nombreux témoignages et d’éléments concordants permettent d’affirmer que les équipages du 11 septembre 1973 étaient composés par Ernesto González Yarra, Mario López Tobar, Fernando Rojas Vender, Eitel von Müllenbrock, Enrique Montealegre Julliá et Gustavo Leigh Yates.
C’est le général Gustavo Leigh qui a ordonné l'attaque à La Moneda et à Tomás Moro. À Concepción les équipages —quatre pilotes, deux avions pour chaque cible— ont été briefés et on a décidé d’utiliser des fusées Sura P-3, une arme antiblindage, pour perforer les gros murs de la maison de gouvernement et limiter les dommages collatéraux.
Tous les avions qui ont participé à cette opération appartenaient au Groupe 7, basé à l’aérodrome militaire de Cerrillos, renforcés par 4 pilotes du Groupe 9. Dès le début août ces avions avaient été secrètement déplacés à l'aéroport Carriel Sur, à Concepción, par ordre du commandant en chef, qui craignait que l’aérodrome militaire fût attaqué en cas de troubles par des travailleurs de la « ceinture ouvrière » de Cerrillos.
La première frappe sur le siège du gouvernement est lancée peu avant 11.30 par Ernesto González Yarra. À trois mille pieds d’altitude et juste après passer sur la station Mapocho sont lancées les premières fusées, qui touchent la façade nord du palais et détruisent l'énorme porte principale. Ce pilote est décédé en 1995.
Le deuxième Hawker Hunter piloté par Fernando Rojas Vender fait feu sur le toit et déclenche tout de suite un grand incendie. Ce pilote est arrivé à commandant en chef de la force aérienne du Chili, et il est un des généraux mis en cause par l’enquête.
En huit passages successifs avec fusées et des arrosages de mitrailleurs de 30 mm, en 20 minutes les avions laissent La Moneda semi détruite.
Simultanément est bombardée la résidence du président Allende, à Tomas Moro, dans l’ouest de la ville de Santiago, par deux avions pilotés par le capitaine Eitel Von Mühlenbrock et le lieutenant Gustavo Leigh Yates. Peu expérimenté, ce jeune pilote du Groupe 9 manque sa frappe et touche l'hôpital de l’armée de l’air. Ce lieutenant —mort depuis de maladie—, était le fils du général homonyme, à l’époque commandant en chef de l’aviation et membre du quarteron de généraux qui prenait d’assaut le pouvoir au Chili.
Comme dans toutes les enquêtes qui tentent laborieusement d’élucider les faits de violence des militaires et de démêler les responsabilités lors du putsch, les participants se défaussent invariablement sur une vaste et imprécise responsabilité institutionnelle.
Comme dans toutes les enquêtes qui tentent laborieusement d’élucider les faits de violence des militaires et de démêler les responsabilités lors du putsch, les participants se défaussent invariablement sur une vaste et imprécise responsabilité institutionnelle.
Le dictateur et la junte militaire —aux commandes pendant 17 ans—, ont entretenu l’idée fallacieuse que les troupes et officiers qui ont agi lors du putsch ont participé à un fait historique, une louable action patriotique, et c’est le discours toujours en vogue chez les militaires à la retraite. Ils réagissent pourtant tel un réseau maffieux qui se dérobe aux investigations, muré dans un pacte de silence similaire à l’omerta. Sans doute parce qu'ils savent que plus que de la reconnaissance de la patrie, leurs exactions relèvent de la félonie et de la haute trahison, et qu’ils méritent les geôles plutôt que des médailles.
19 décembre, 2011
CHILI : QUAND LE NÉOLIBÉRALISME TRIOMPHANT SE FISSURE
LE MILLIARDAIRE CONSERVATEUR SEBASTIÁN PIÑERA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CHILI À L'ONU. PHOTO JOSÉ MANUEL DE LA MAZA |
Le 22 septembre 2011, costume sombre, cravate violette, chemise bleu clair, le président Sebastián Piñera monte à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU. Le chef du gouvernement chilien – et néanmoins entrepreneur multimillionnaire à succès –, affiche un beau sourire. En ces temps de crise mondiale du capitalisme, il revendique une économie florissante, à l'aune d'un taux de croissance de plus de 6 % du PIB (début 2011). Durant son bref discours devant les principaux chefs d'État de la planète, il tient aussi à faire référence au conflit social pour l'éducation qui traverse son pays depuis plusieurs mois : « La course pour le développement et la bataille pour le futur, nous devons la gagner dans les salles de classe » assène-t-il. Il assure que son gouvernement cherche « à garantir l'éducation pour tous et une éducation gratuite pour tous ceux qui le nécessitent ». Et si les jeunes chiliens luttent vaillamment, cela serait même la preuve de la bonne santé de la démocratie chilienne, tous mobilisés pour « une cause noble, grande, belle qui est celle de donner une éducation de qualité » au peuple. Magie du verbe politicien... Qui croirait entendre le représentant d'une droite dure, de retour à la tête de l’État 20 ans après la fin de la dictature militaire (1989) et engagée, coûte que coûte, dans la continuité de cette « révolution » capitaliste imposée à feu et à sang sur les cendres de l'Unité populaire (1970-73) et le cadavre de Salvador Allende[1]. Du fin fond des quartiers, au cœur des innombrables marches qui agitent les villes du pays, parmi les dizaines de lycées, collèges et universités occupés, un tel discours est vécu comme une provocation de plus. Le pouvoir ne comprend pas ce qui sourd au sein de larges secteurs de la société. Ou plutôt fait-il mine de ne pas comprendre. Le jour de cette intervention à l'ONU, manifestations et défilés hauts en couleur ont fait savoir à la Moneda[2] que le mouvement pour une éducation « gratuite, publique et de qualité » n'est pas mort. Le soir du 23 septembre, Camila Vallejo, l'une des dirigeantes de la Confédération des étudiants du Chili (Confech) remarquait, avec une certaine ironie, que le discours du président était plein de « contradiction, incohérence et inconsistance », au moment où celui-ci refusait toute négociation sérieuse et continuait à déployer son arsenal répressif[3]. Ce constat reste encore valable alors que décembre, et la fin de l'année scolaire, pointent leur nez.
14 décembre, 2011
LA BOLIVIE VEUT ACCÉDER À LA MER
MARINE BOLIVIENNE. PHOTO PLINTHE GALDIERI / AP |
La Bolivie saisira courant 2012 la justice internationale pour récupérer un accès à l'océan Pacifique, perdu il y a plus d'un siècle à la suite d'une guerre contre le Chili voisin, a annoncé hier un officiel bolivien chargé de cette requête.
13 décembre, 2011
DICTATURE: LE BRÉSIL A FINANCÉ PINOCHET
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LES GÉNÉRAUX AUGUSTO PINOCHET ET JOAO FIGUEIREDO AU CHILI. PHOTO ORLANDO BRITO, 1980 |
12 décembre, 2011
AU CHILI, LES MANIFESTATIONS ESTUDIANTINES S’ÉTIOLENT APRÈS AVOIR OBTENU DES CONCESSIONS MINEURES
lors qu’en France le front universitaire se maintient étonnamment calme à cinq mois d’une élection présidentielle, le Chili connaît quant à lui les derniers soubresauts d’un long bras-de-fer qui a opposé depuis avril les étudiants au gouvernement. La problématique y est sensiblement la même depuis des années : comment assurer l’accès des classes moyennes et des plus pauvres à une éducation supérieure de qualité dans un domaine où le secteur privé domine.
08 décembre, 2011
CHILI / ÉTUDIANTS : REVERS POUR C. VALLEJO
CAMILA VALLEJO ÉLUE VICE-PRÉSIDENTE |
02 décembre, 2011
CRISTIAN LABBÉ, MAIRE PINOCHETISTE ET EX-DINA PERSISTE ET SIGNE
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Dans une interview récente à un quotidien Chilien, le maire de Providencia Cristian Labbé Galilea, colonel de l'armée à la retraite, a exprimé sa certitude sur l'innocence du bourreau Miguel Krassnoff, condamné pourtant à plus de 140 ans de prison dans plusieurs procès pour violations aux droits de l'homme durant la dictature militaire.
Ancien officier des bérets noirs, l’actuel maire de Providencia ─une des plus riches communes du pays, fief de la droite et symbole de la clique enrichie sous la dictature─, a été lui-même agent de la DINA et instructeur à la caserne Tejas Verdes, un des premiers camps de concentration pour prisonniers politiques ouverts en septembre 1973.
Divers témoignages de rescapés du camp de torture, et aussi de bourreaux repentis, signalent à Cristian Labbé parmi les tortionnaires, et il a été vu dans d’autres lieux de détention comme Londres 38, la Venda Sexy et Villa Grimaldi. Et ces témoignages ne sont pas les seuls liens de Labbé avec la DINA.
Ancien officier des bérets noirs, l’actuel maire de Providencia ─une des plus riches communes du pays, fief de la droite et symbole de la clique enrichie sous la dictature─, a été lui-même agent de la DINA et instructeur à la caserne Tejas Verdes, un des premiers camps de concentration pour prisonniers politiques ouverts en septembre 1973.
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Divers témoignages de rescapés du camp de torture, et aussi de bourreaux repentis, signalent à Cristian Labbé parmi les tortionnaires, et il a été vu dans d’autres lieux de détention comme Londres 38, la Venda Sexy et Villa Grimaldi. Et ces témoignages ne sont pas les seuls liens de Labbé avec la DINA.
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