29 août, 2022

LA PRÉSENCE DES CITOYENS SE POURSUIT AU DOMICILE DE LA VICE-PRÉSIDENTE DE L'ARGENTINE

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Buenos Aires, 29 août Pour la septième journée consécutive, des citoyens continuent d'arriver aujourd'hui près du domicile de la vice-présidente argentine Cristina Fernandez dans le quartier de Recoleta de la capitale pour l'accompagner et lui offrir leur soutien.

Prensa Latina

PHOTO PÁGINA12


À la suite de la demande du procureur Diego Luciani de condamner l'ancienne présidente à 12 ans de prison et de la déchoir à vie de toute fonction publique, des personnes de certaines régions du pays participent à des manifestations et s'approchent de son appartement en solidarité.

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De nombreuses organisations sociales et politiques, des fonctionnaires, des législateurs et le gouvernement national ont condamné la violence exercée samedi par la police municipale contre ceux qui se sont mobilisés dans la capitale.


De même, des groupes comme La Cámpora ont dénoncé le fait que la nuit dernière, des dizaines de camions de cette force et de l'infanterie ont tenté d'intimider un groupe de citoyens qui restaient devant le domicile de Fernandez.


En outre, un membre de la police enregistrait en permanence les personnes qui s'approchaient du lieu.


Ce jour, le bloc de députés du Frente de Todos examine les actions législatives, politiques et juridiques face à la violence contre les manifestants.


Par le biais d'un communiqué, les membres de la Chambre des députés ont dénoncé la répression à l'encontre de citoyens et de dirigeants comme le fils de l'ancien président, Máximo Kirchner, membre de cette instance.  jcc/mgt/gaz

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 RÉFÉRENDUM SUR LA NOUVELLE CONSTITUTION
CHILI 4S 2022 « J'APPROUVE »


CHILI : L'AMBASSADEUR DU BRÉSIL CONVOQUÉ APRÈS LES «FAKE NEWS» DE BOLSONARO CONTRE BORIC

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LES «FAKE NEWS» DE BOLSONARO
STATUE DE BOLSONARO EN EMPEREUR ROMAIN
POUR DÉNONCER LES INCENDIES AU BRÉSIL
PHOTO AFP / GREENPEACE

Le Chili a convoqué lundi 29 août l'ambassadeur du Brésil à Santiago après les «fake news» de Jair Bolsonaro contre son homologue Gabriel Boric, insinuant qu'il avait «mis le feu au métro», a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.

Par Le Figaro avec l'AFP

PHOTO LE MONDE

Gabriel Boric, ancien leader étudiant élu en novembre président du Chili à 35 ans, a participé aux manifestations antigouvernementales qui ont secoué Chili en 2019 pour réclamer plus de justice sociale. La révolte, partie de la jeunesse contre l'augmentation du prix du ticket de métro, avait rapidement pris une tournure violente et plusieurs stations de métro de Santiago avaient été incendiées.

CONVOQUÉ APRÈS LES «FAKE NEWS» DE BOLSONARO 

Dimanche soir lors du premier débat de la présidentielle du 2 octobre, le président brésilien d'extrême droite a insinué que Gabriel Boric était mêlé à ces incendies. Jair Bolsonaro entendait ainsi s'attaquer à son principal rival, Luis Inacio Lula da Silva, favori des sondages : il «a soutenu le président du Chili, celui qui a mis le feu au métro, et regardez où va le Chili», a-t-il dit après avoir énuméré le soutien apporté par Lula à plusieurs gouvernements de gauche récemment élus en Amérique latine, comme Gustavo Petro en août en Colombie.


«Nous considérons ces déclarations comme très sérieuses. Il est évident que c'est totalement faux et nous regrettons que les relations bilatérales soient exploitées et polarisées dans un contexte électoral par la désinformation et les fake news», a déclaré le ministre chilien des Affaires étrangères, Antonio Urrejola. Le ministre a précisé qu'une lettre de protestation officielle serait présentée à l'ambassadeur brésilien convoqué.

 

APRUEBO

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28 août, 2022

CHILI : AFFRONTEMENTS ENTRE PARTISANS ET OPPOSANTS À LA NOUVELLE CONSTITUTION

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DESSIN LAUZAN


Les partisans et les opposants à la nouvelle Constitution proposée au Chili se sont affrontés dimanche dans le centre de Santiago après que deux manifestations opposées ont convergé au même endroit, a constaté un photographe de l'AFP.

Publié le 28-08-2022 à 22h15 - Mis à jour le 28-08-2022 à 22h18

PHOTO AFP

un défilé de cyclistes en faveur de l'approbation de la Constitution, qui fera l'objet d'un vote le 4 septembre, est arrivé à la Plaza Italia, épicentre des protestations depuis octobre 2019, et s'est heurté à une autre manifestation, organisée par des personnes venues des campagnes, qui à cheval et en calèche ont exprimé leur rejet du texte.

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FAKE NEW DÉMENTIEI PAR LA CHAÎNE TV13

Au rond-point central de la capitale, les deux groupes ont échangé des invectives, se sont jeté des pierres et certains cyclistes ont reçu des coups de bâton.

L'UNE DES CALÈCHES A BOUSCULÉ PLUSIEURS
 CYCLISTES EN PÉNÉTRANT AU GALOP
DANS LA MARCHE PRO-CONSTITUTION.

Selon une vidéo diffusée par les chaînes de télévision locales, l'une des calèches a bousculé plusieurs cyclistes en pénétrant au galop dans la marche pro-Constitution.

L'UNE DES CALÈCHES A BOUSCULÉ
PLUSIEURS CYCLISTES
Ces événements se sont produits lors du dernier week-end de campagne avant le référendum du 4 septembre, au cours duquel quinze des près de vingt millions d'habitants du Chili sont appelés aux urnes avec un vote obligatoire pour valider ou rejeter la nouvelle Constitution.

R3CHAZO VS APRUEBO

PHOTO AFP
Si le texte est rejeté, la Constitution actuelle, rédigée pendant la dictature de Pinochet (1973-1990) puis réformée des dizaines de fois après le retour à la démocratie, restera en vigueur.

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 RÉFÉRENDUM SUR LA NOUVELLE CONSTITUTION
CHILI 4S 2022 « J'APPROUVE »


27 août, 2022

DEUX MAUVAIS COUPS CONTRE APRUEBO.

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APRUEBO

À
 7 jours du référendum, le camp de l’Apruebo, les partisans de la nouvelle constitution, viennent de subir deux sales coups.
PIERRE CAPPANERA
PHOTO FACEBOOK

par Pierre Cappanera

Dans la foulée, de la PDI, a fuité vers un journal de droite une conversation téléphonique entre Héctor Llaitúl et un membre de l’équipe de la ministre du Développement social. Dans cette conversation, il était demandé à Hector Llaitul d’organiser des discussions. Ce à quoi Llaitul a répondu « pour discuter de quoi ?».  Sous-entendu, il n’y a rien à discuter. Et les échanges téléphoniques se sont arrêtés là. La ministre du développement social a dû démissionner pour le coup de fil de sa collaboratrice. Le Président Boric lui a joué au président ferme qui a de l’autorité. 

Lire aussi : SI APRUEBO GAGNE, LA DROITE ANNONCE NE PAS RECONNAITRE LE RÉSULTAT

Même si Llaitul n’est pas le représentant de la communauté Mapuche et qu’il n’est qu’un dirigeant ayant des positions ultra-minoritaires, le jour où il y aura de véritables négociations entre les Mapuches et l’État chilien, il faudra bien discuter avec tout le monde, y compris ceux qui aujourd’hui prônent la lutte armée pour défendre leurs revendications. Il en a été ainsi en Irlande du Nord et au Pays basque. Sans discussions avec tous, il n’y aura pas la paix. En ce qui concerne la faible représentativité d’Héctor Llaitúl, il faut se souvenir que les régions mapuches votent traditionnellement à droite, au point qu’au second tour de la présidentielle, en décembre dernier, on s’était félicité que, pour la première fois, trois communes mapuches accordent majoritairement leurs suffrages à un candidat de gauche. 

Le deuxième mauvais coup est venu lors d’un meeting hier des partisans de l’Apruebo à Valparaiso. Un groupe y a réalisé une performance « artistique » : un des acteurs a montré ses fesses au public en faisant comme s’il sortait un drapeau chilien de son anus. C’était retransmis en direct par le maire de gauche de Valparaiso. Depuis il a effacé la vidéo.  Tous les partisans de l’Apruebo ont dénoncé immédiatement cette provocation. Mais trop tard. Personne n’avait vérifié ni validé le contenu de la performance.

La droite, à une semaine du référendum, tire à boulets rouges sur l’Apruebo et fait des gorges chaudes de ces deux évènements.

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 RÉFÉRENDUM SUR LA NOUVELLE CONSTITUTION
CHILI 4S 2022 « J'APPROUVE »


25 août, 2022

CHILI – LA MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL DÉMISSIONNE APRÈS UNE GAFFE COMMISE PAR UN DE SES CONSEILLERS

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JEANETTE VEGA 

Les officiels soutiennent la démission de Mme Vega et regrettent la fuite de l’appel téléphonique.

Selon le quotidien Ex Ante, un rapport du PDI a révélé que le 11 mai, un conseiller de la ministre Jeanette Vega a appelé le téléphone portable du dirigeant du CAM pour solliciter une conversation avec lui, après qu’une interview dans laquelle le dirigeant communautaire a appelé à un soulèvement armé a été publiée.

par Rezo Nòdwès -

« En temps opportun », « rapide et cohérent » et « ferme et à temps ». Ce sont là quelques-uns des adjectifs utilisés par les responsables gouvernementaux pour soutenir pleinement le président Gabriel Boric, dans sa décision d’accepter la démission de la désormais ancienne ministre du développement social, Jeannette Vega.

Le président a fait cette annonce depuis Atacama jeudi après-midi après qu’Ex-Ante eut divulgué la transcription d’un appel entre le journaliste du secrétaire d’État et le dirigeant du Comité de coordination Arauco Malleco (CAM) – récemment arrêté et placé en détention provisoire – le 11 mai. La communication a été faite par le professionnel pour chercher à établir une conversation entre la ministre Vega et Llaitul.

Bien que d’un côté l’opposition ait déclaré que la démission n’était pas suffisante et que des explications devaient être données sur le contexte de l’appel, le parti au pouvoir a soutenu la décision du président et la manière dont il l’a prise.

« Je pense que la décision du président Boric est rapide et cohérente », a déclaré le président du Sénat Álvaro Elizalde (PS), qui a également abordé la politique du gouvernement à l’égard des peuples autochtones. « Je pense qu’il est très important le signal donné par le président Boric, qui montre son engagement pour le dialogue afin de répondre aux demandes des peuples autochtones, ainsi que sa condamnation de toutes les formes de violence ».

Marcos Ilabaca, chef du banc des députés, s’est également exprimé sur la question, estimant que « le président a agi correctement en acceptant la démission du ministre Vega ».

Parce que s’il est vrai que nous devons rechercher un dialogue permanent afin d’aborder les problèmes qui affligent la Macrozone Sud, la vérité est que l’occasion dans laquelle cela a été fait ne correspondait pas ». « Je vais garder le positif », a-t-il dit et a appelé à ne pas rester dans « les petits dividendes mesquins, mais nous devons être en mesure de contribuer à la grande gestion que le président Boric a développé. »

DES PRÉSIDENTS DE GAUCHE LATINO-AMÉRICAINS SOUTIENNENT CRISTINA KIRCHNER

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LA STRATÉGIE DU « LAWFARE »
Quatre chefs d'État latino-américains de gauche ou centre gauche ont exprimé mercredi 24 août leur soutien à la vice-présidente argentine Cristina Kirchner, victime selon eux d'une «persécution judiciaire», dans un procès pour corruption où 12 ans de prison ont été requis contre elle.

Par Le Figaro avec l'AFP

PHOTO AGUSTIN MARCARIAN / REUTERS

les présidents d'Argentine Alberto Fernandez, du Mexique Andrés Manuel López Obrador, de Bolivie Luis Arce et de Colombie Gustavo Petro ont dans une déclaration commune dit leur «rejet absolu de la persécution judiciaire injustifiable que subit la vice-présidente Cristina Kirchner». Cette persécution, poursuivent-ils, a pour but de «l'écarter de la vie publique, politique et électorale, d'enterrer les valeurs et idéaux qu'elle représente, avec pour objectif final d'imposer un modèle néolibéral». Le jeune président de gauche du Chili, Gabriel Boric, ne figure pas parmi les coauteurs de ce texte de soutien, communiqué mercredi par la présidence argentine.

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La péroniste Cristina Kirchner, figure incontournable de la gauche argentine, présidente du pays de 2007 à 2015, vice-présidente et présidente du Sénat depuis 2019, reste populaire et éminemment influente dans la vie politique du pays. Douze ans de prison et l'inéligibilité à vie ont été requis lundi contre elle, dans un procès pour fraude et corruption, portant sur des attributions de marchés publics dans son fief de Santa Cruz (sud), sous ses présidences. Un verdict ne sera connu que fin 2022, et Cristina Kirchner, qui jouit d'une immunité parlementaire, pourrait ne pas aller en prison même en cas de condamnation, voire se représenter aux élections générales de fin 2023.

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Mardi dans un discours très offensif et politique, elle a une nouvelle fois nié toute malversation, dénoncé à travers ce procès la visant le «procès du péronisme» par une justice selon elle instrumentalisée par l'opposition de droite. Le président Fernandez et le ministre de la Justice Martin Soria ont eux-mêmes vivement désavoué le processus, le chef de l'État «condamnant» une «persécution juridique et médiatique», et son ministre considérant que «le manque d'impartialité du tribunal et (des) procureurs a été exposé».

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APRUEBO