29 novembre, 2022

PEDRO CASTILLO ARRIVE AU CHILI POUR RENCONTRER BORIC APRÈS AVOIR ÉTÉ EMPÊCHÉ DE SE RENDRE AU MEXIQUE PAR LE BLOCUS DU CONGRÈS.

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PHOTO MARCELO SEGURA

Pedro Castillo arrive au Chili pour rencontrer Boric après avoir été empêché de se rendre au Mexique par le blocus du Congrès.

par Camile Martin

PHOTO MARCELO SEGURA

Le président péruvien Pedro Castillo est arrivé lundi à Santiago du Chili pour rencontrer le président chilien Gabriel Boric, suite au blocage par le Congrès péruvien d'un voyage au Mexique la semaine dernière pour assister à la réunion de l'Alliance Pacifique.

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Au cours de son voyage au Chili, M. Castillo prévoit d'assister à une réunion du Conseil des affaires Pérou-Chili, ainsi qu'au quatrième Cabinet binational entre les deux États, où son homologue chilien sera également présent, selon la présidence péruvienne.

Mardi, une cérémonie sera organisée pour accueillir et saluer M. Boric et son homologue péruvien au Palacio de La Moneda, accompagnés de leurs ministres des affaires étrangères et ambassadeurs respectifs.

Ensuite, une cérémonie sera organisée pour signer la déclaration conjointe et les accords de la réunion présidentielle et du quatrième cabinet binational, suivie d'une cérémonie de commémoration des 200 ans de relations diplomatiques entre le Pérou et le Chili.

Le Cabinet binational avec le Chili est la plus haute instance politico-diplomatique de la relation bilatérale et permet de promouvoir la coopération dans différents domaines, au bénéfice des populations des deux nations, notamment dans les zones frontalières.

À ce jour, trois cabinets binationaux ont été organisés, le premier à Lima (2017), puis à Santiago (2018) et le dernier à Paracas (2019). Avec le IVème Cabinet binational à Santiago, cette réunion, suspendue en raison de la pandémie de COVID-19, reprend.

Ce voyage a lieu après que le président péruvien n'ait pas pu se rendre au Mexique la semaine dernière pour recevoir la présidence de l'Alliance du Pacifique, en raison du fait que le Congrès du pays - qui a le pouvoir constitutionnel de bloquer les voyages du président à l'étranger - a bloqué la visite.

Le gouvernement de M. Castillo s'est prononcé contre les résolutions du Parlement, car il considère que chaque fois que le président est interdit d'assister à un événement international, cela ne porte pas préjudice au président, "mais plutôt à la politique étrangère et humanitaire que  nous cherchons à renforcer avec la coopération".

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PHOTO PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE DU PÉROU


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27 novembre, 2022

CHILI : LE PARTI COMMUNISTE DURCIT LE TON

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Pendant que le blocage des routes par les camioneros s’étend du sud au nord du Chili, les négociations entre les partis pour élaborer une nouvelle constitution ont été suspendues. La droite n’est pas pressée d’arriver à un accord. [ « LA DROITE ESSAYE DE NOYER LE POISSON  »]

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« Les citoyens ont déjà choisi lors d'un plébiscite que la nouvelle constitution soit rédigée par un corps élu à 100%. A quels intérêts obéissent ceux qui veulent écrire entre quatre murs, en laissant de côté une représentation réelle et démocratique ? »

par Pierre Cappanera

PIERRE CAPPANERA
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Aussi bien à droite qu’au centre gauche, des voix se font entendre pour dire qu’après tout une commission « mixte » pour rédiger la nouvelle constitution serait la bienvenue. Mixte, qu’est-ce à dire ? Ça signifierait que ce ne serait plus seulement des constituants élus par le peuple qui rédigeraient la future constitution. Un rôle serait attribué soit à des « experts », soit à des élus choisis par leurs pairs au sein de la chambre des députés et des sénateurs.   

► À lire aussi :  CHILI | LE PRÉSIDENT BORIC REJETTE L’IDÉE D’UN ORGANE NOMMÉ POUR ÉCRIRE LA NOUVELLE CONSTITUTION

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 « Le président du PC, Guillermo Teillier del Valle, fixe la position dU PCCh sur le processus constituant et propose que des "experts" rédigent une nouvelle Constitution."Nous sommes contre la nomination par le Congrès d'un groupe d'experts pour mener à bien la rédaction d'une nouvelle Constitution. Ce serait une réforme de la Constitution actuelle, mais pas une nouvelle Constitution. La situation serait très similaire à ce qui s'est passé sous la dictature, où la junte militaire a nommé une commission d'experts  »
«LA DROITE ESSAYE DE NOYER LE POISSON »
ILLUSTRATION DENIS DUBOIS

En octobre 2020, lorsqu’avait eu lieu le référendum pour ou contre une nouvelle constitution, les Chiliens s’étaient prononcés à 79 % pour une assemblée entièrement élue contre 21 % pour une assemblée «mixte ». Mais la droite profite de l’onde de choc du rejet de la nouvelle constitution le 4 septembre pour revenir sur ce qui semblait acquis.

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Aujourd’hui, face aux dernières déclarations de quelques socialistes allant dans le sens de la droite, Guillermo Teillier, le président du Parti communiste  (PCCh) chilien, et Daniel Jadue ont durci le ton et rappelé avec force qu’il était hors de question de revenir sur ce qui a déjà été tranché par le suffrage universel.



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26 novembre, 2022

Opinion : « LA GUERRE JUDICIAIRE EN AMÉRIQUE LATINE » (LAWFARE)


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«LA GUERRE JUDICIAIRE EN AMÉRIQUE LATINE» (LAWFARE) 
ILLUSTRATION
Opinion prononcée par Alvaro Alarcón, au nom des communistes chiliens, dans le débat sur le documentaire "La guerre judiciaire en Amérique latine" (lawfare) de Leandro Martin Carvalho (26/11/22 à Fontenay Sous-Bois).

par Alvaro Alarcón (psychologue social)

ÁLVARO ALARCÓN

Le rapport que nous avons vu, nous donne une excellente explication de cette stratégie détestable de la droite : le «lawfare ».

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Donc, le "lawfare » est l'utilisation de la justice pour persécuter des personnes au nom d'une stratégie politique.

Le « lawfare » est organisé lorsque, à minimum, 4 conditions se manifestent :

1. La droite veut affronter une personnalité politique progressiste ou une stratégie populaire et commence à douter de sa propre force, notamment électorale.

2. Elle manipule déjà un pouvoir médiatique, de communication, de presse, important.

3. Elle a créé une complicité avec le pouvoir judiciaire.

4. Et, condition très importante, elle a atteint une certaine hégémonie idéologique qui touche même les secteurs populaires.

Ces persécutions ou « lawfare » ont été subies à diverses reprises par le maire de la commune de Recoleta au Chili et candidat du Parti Communiste à la présidence de la République, Daniel Jadue.

Dans sa commune, il a fortement remis en question le système néolibéral chilien, créant des centres de soins médicaux en optique et audiologie non marchands, à prix réduit. De même, il a organisé des systèmes de location à bas coût de logements sociaux, une structure d'éducation de qualité à tous les niveaux, et a amélioré les conditions de vie quotidiennes, de culture et loisir des gens, dans les quartiers de sa commune.

La droite ne lui a pas pardonné ce combat contre le néolibéralisme et a déposé diverses plaintes judiciaires infondées contre Daniel Jadue, notamment en période électorale.

Mais le "lawfare" n'a pas pris effet pour deux raisons :

Premièrement, parce que les magistrats ont respecté strictement leurs devoirs et ne sont pas tombés dans la complicité et deuxièmement, parce que ladite droite n'a pas eu l'influence idéologique suffisante pour porter atteinte à l'honnêteté de Jadue, face à l'opinion publique. Et ceci est un facteur qui dévient essentiel.

D’autant l'hégémonie idéologique de la droite est combattue et des victoires sont remportées dans ce domaine, moins l'agression judiciaire mensongère aura de résultats, sous cette forme de « lawfare ». Cet enjeu est fondamental dans la protection contre cette stratégie droitière de « coup mou » et de main mise de l’intervention impérial.

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25 novembre, 2022

BLOCAGE DES ROUTES PAR LES «CAMIONEROS »

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PHOTO  IVAN ALVARADO

Les camioneros (camionneurs) ont commencé à bloquer le sud du pays depuis une petite semaine, puis le port de Valparaiso et maintenant ils étendent le mouvement au nord du Chili.

par Pierre Cappanera

PIERRE CAPPANERA
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Derrière des revendications corporatistes sur les prix du carburant, il y a une volonté politique de s’attaquer au gouvernement progressiste de Gabriel Boric. En effet, avait été acté un accord entre le gouvernement et les camioneros. Mais à peine sorti de la salle de négociations, les camioneros ont déchiré l’accord qu’ils venaient de souscrire. Bien entendu la droite soutient ce blocage des routes.

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Ce blocage ravive les sinistres souvenirs de 1972 quand les camioneros avaient été le fer de lance de l’offensive contre Salvador Allende et l’Unité Populaire. La grève des camioneros avait été financé par la CIA.

Le Chili est un pays tout en longueur et très étroit. Le bon sens voudrait qu’il existe une longue ligne de chemin de fer du Sud au Nord du pays. Mais après le coup d’État de 1973, la totalité du réseau ferré a été démantelé par Pinochet. Quelques lignes ont été rétablies depuis quelques années, mais très peu et très lentement. La reconstruction d’un réseau ferré fait partie du programme du gouvernement Boric. En attendant le Chili est totalement dépendant du trafic routier, bien plus que dans les années 70.


24 novembre, 2022

CHILI : LE GOUVERNEMENT DE GAUCHE HAUSSE LE TON FACE AUX CAMIONNEURS

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DESSIN ALEN LAUZÁN
Au Chili, le gouvernement de gauche veut mettre fin aux barrages routiers. Depuis plusieurs jours, les camionneurs bloquent les principaux axes routiers et ports du pays. Ils réclament une baisse significative du prix des carburants. « Face aux camionneurs, le gouvernement hausse le ton », titre El Mercurio. « L’équipe du président Gabriel Boric a engagé des poursuites en vertu de la loi sur la sécurité intérieure de l’État », rapporte le journal. Selon La Tercera, au moins « 13 plaintes ont déjà été déposées. Les forces de l’ordre ont commencé à dégager certaines routes. Plusieurs chauffeurs routiers ont été arrêtés ».

par Stefanie Schüler RFI

DESSIN ALEN LAUZÁN
Le gouvernement chilien qualifie d’illégal le blocage des principaux axes routiers qui ont empêché ces derniers jours l’approvisionnement des supermarchés dans plusieurs régions du pays, écrit El País. « Des produits frais ont été perdus en raison de l’interruption de la chaîne de froid ».

 
Les exportateurs aussi tirent la sonnette d’alarme. L’accès au port de Valparaiso est bloqué. Or c’est de là que partent des fruits chiliens destinés aux consommateurs étrangers, explique El Pais. Face aux exigences des camionneurs, le gouvernement de Gabriel Boric avait lâché de leste en début de semaine en s’engageant à un gel du prix du diesel pendant trois mois. Une proposition insuffisante, estiment plusieurs syndicats routiers, qui réclament une baisse de 30 % du prix des carburants pendant 6 mois. « Ce qui coûtera 6,5 milliards de dollars aux contribuables chiliens », rétorque le gouvernement qui y voit un « abus inadmissible ». L’exécutif et les syndicats doivent se rencontrer de nouveau ce jeudi au palais présidentiel.


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23 novembre, 2022

BRÉSIL : LE PARTI DE BOLSONARO DEMANDE L'ANNULATION D'UNE PART DES VOIX DE LULA

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UNE DES CARICATURES SUR LE
« NOUVEAU » SITE WEB DE BOLSONARO
Le Parti Libéral estime que le «mauvais fonctionnement» de cinq modèles d'urnes «remet en cause la transparence du processus électoral». [Brésil : mauvais perdant, Bolsonaro conteste le résultat de la présidentielle]

Par Le Figaro avec l'AFP

MAUVAIS PERDANT, BOLSONARO CONTESTE
LE RÉSULTAT DE LA PRÉSIDENTIELLE

Le parti du président brésilien Jair Bolsonaro a demandé mardi 22 novembre au Tribunal supérieur électoral (TSE) l'annulation des voix provenant de plus de 280.000 urnes électroniques, arguant que des «dysfonctionnements» auraient empêché sa réélection face à Lula. «Nous demandons l'invalidation des voix provenant des urnes électroniques pour lesquelles des dysfonctionnements insurmontables ont été mis au jour, et d'en tirer les conséquences juridiques pour les résultats du second tour», le 30 octobre, peut-on lire dans la plainte déposée par le Parti Libéral (PL).

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La «transparence» du scrutin remise en cause

PHOTO NATACHA PISARENKO

Cette formation, qui a obtenu le plus grand nombre de députés et sénateurs à l'issue des législatives, estime que le «mauvais fonctionnement» de cinq modèles d'urnes «remet en cause la transparence du processus électoral». Le PL argue que ces dysfonctionnements ont été démontrés dans un rapport d'audit commandé par le parti. Selon l'avocat du PL, plus de 280.000 urnes électroniques utilisées lors du scrutin seraient de l'un de ces cinq modèles en question. Selon le décompte du PL, l'annulation des voix provenant de ces urnes donnerait la victoire à Jair Bolsonaro avec 51,05% des suffrages, soit pratiquement l'inverse du résultat officiel (50,9% pour Lula, 49,1% pour le président sortant).

Le président du TSE, Alexandre de Moraes, a répondu à la plainte en expliquant que ces modèles d'urnes avaient été utilisés non seulement au second tour, mais également au premier, le 2 octobre. Il demande donc que la plainte «concerne les deux tours», sous peine d'être rejetée sans être analysée. Mais une annulation d'une partie des voix obtenues le 2 octobre aurait également un impact sur les législatives, qui ont eu lieu le même jour, sur les mêmes urnes. Cela pourrait mettre en péril l'élection de nombreux parlementaires du PL.

Jair Bolsonaro a pratiquement disparu de la vie publique depuis plus de trois semaines, après l'annonce de sa défaite face à l'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010). Il est seulement sorti de son silence deux jours plus tard, sans reconnaître explicitement sa défaite, et évoquant le «sentiment d'injustice» de ses partisans qui manifestaient devant des casernes pour réclamer une intervention militaire.

CHILI | LE PRÉSIDENT BORIC REJETTE L’IDÉE D’UN ORGANE NOMMÉ POUR ÉCRIRE LA NOUVELLE CONSTITUTION

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PHOTO XIMENA NAVARRO

Boric : « Il est important qu’il y ait des membres élus qui écrivent la constitution ». / Le président de la République, Gabriel Boric, a rejeté mercredi l’idée qu’un organe désigné à 100% par le Congrès soit chargé de rédiger la nouvelle Constitution, suite à la proposition d’Amarillos por Chile et à l’ouverture manifestée par les secteurs de Chile Vamos pour parvenir à un accord sur la question.

Rezo Nodwes

PHOTO XIMENA NAVARRO

Depuis le Mexique, où il a rencontré le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO), M. Boric a souligné la pertinence d’un vote citoyen pour élire les membres qui rédigeront la nouvelle Magna Carta, afin de donner une « plus grande légitimité » au processus.

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Il y a ici une prise de conscience de l’importance de parvenir à un accord et que cet accord soit légitime aux yeux des citoyens (…) Les parties ont jusqu’à présent eu suffisamment de temps pour pouvoir parvenir à un accord. Rappelons que le plébiscite a eu lieu le 4 septembre. Il existe un consensus transversal sur la nécessité d’une nouvelle Constitution, et je pense qu’il est important que cet accord devienne une réalité », a commencé le chef de l’État.

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Selon lui, « je pense qu’il est important que l’organe qui rédige la Constitution ait une légitimité aux yeux des Chiliens et des Chiliennes, et je pense que c’est une chose vertueuse, où il y a une représentation des peuples autochtones, où il y a un organe paritaire, où l’on peut discuter des mécanismes de participation des experts, ce qui est quelque chose de très apprécié par les citoyens et je pense que c’est important, mais je pense que l’élection (des constituants) est pertinente».

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« Nous pouvons discuter du moment où cette (élection) aura lieu. Mais, de mon point de vue en tout cas, le fait qu’il y ait des élections est une garantie de stabilité pour l’avenir. Ne pensons pas à cela en termes de calcul de qui serait particulièrement intéressé par les élections si elles avaient lieu demain, mais pensons à la stabilité d’une nouvelle charte fondamentale et d’un nouveau pacte social pour le Chili à l’avenir », a-t-il ajouté.

En outre, il a souligné que « bien sûr, nous devons tirer les leçons du processus précédent et, dans ce sens, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que certaines choses peuvent être améliorées et que cela doit être intégré dans le débat, mais, de mon point de vue en tout cas, je pense qu’il est important que des membres élus rédigent la Constitution ».

PHOTO XIMENA NAVARRO


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22 novembre, 2022

LE PRÉSIDENT DE CUBA DÉPLORE LE DÉCÈS DE L'AUTEUR-COMPOSITEUR-INTERPRÈTE PABLO MILANÉS

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CAPTURE D'ÉCRAN 

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PRENSA
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Moscou, 22 novembre 2022. Le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a déploré aujourd'hui la mort de l'auteur-compositeur-interprète Pablo Milanés à l'âge de 79 ans à Madrid, en Espagne.

Prensa Latina

CAPTURE D'ÉCRAN

Le président, qui est en visite officielle en Russie, a adressé ses condoléances via son compte sur Twitter à la veuve et aux enfants de l'artiste ainsi qu'à tout Cuba.

«Un de nos plus grands musiciens disparaît physiquement. Voix indissociable de la bande-son de notre génération", a déclaré le chef d’État sur ce réseau social.

Pour sa part, le Premier ministre Manuel Marrero a déclaré que la culture de l'île porte le deuil du départ la veille du célèbre auteur-compositeur-interprète, l'un des fondateurs du mouvement de la Nueva Trova dans le pays.

Considéré comme l'un des représentants essentiels de l'écriture de chansons d’auteurs en espagnol, Milanés a compilé une œuvre importante pour les Cubains et des personnes d'autres frontières d'Amérique latine avec un répertoire de plus de 400 pièces.

Le musicien né dans la ville orientale de Bayamo, le 24 février 1943, a forgé sa carrière professionnelle avec une grande polyvalence interprétative, à partir de laquelle le Grupo de Experimentación Sonora a été nourri, ainsi que d'autres voix emblématiques de l'île.

Lauréat de deux Grammys Latins (2006) et d'une statuette d'Excellence Musicale (2015), il conjuguait un mélange des genres et des sonorités du continent, qui oscillait entre tradition et modernité, tandis que sa discographie comprenait des genres musicaux le filin, le jazz, la rumba, le son ou le boléro, déployé en cinquante albums. peo/livp/lam/mks

21 novembre, 2022

EVO MORALES RÉPUDIE L'INGÉRENCE DES ÉTATS-UNIS EN AMÉRIQUE LATINE

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CPAC CLOWN PAR BILL DAY
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PRENSA LATINA
La Paz, 21 novembre 2022. L'ancien président de la Bolivie, Evo Morales, a reprouvé lundi l'ingérence des États-Unis en Amérique latine et dans les Caraïbes, matérialisée par un message de l'ex-président Donald Trump à la Conservative Political Action Conference (CPAC) qui vient de se terminer.

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 7 dessins humoristiques et cinglants sur l'apparition de Trump sur CPAC

Prensa Latina

CAPTURE D'ÉCRAN

"Trump donne raison aux politiques interventionnistes de la Maison Blanche et lance un appel désespéré à "arrêter la propagation du socialisme" devant des ultra-droitiers ratés réunis au Mexico. 

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Le leader du Mouvement vers le socialisme-Instrument politique pour la souveraineté des peuples assure sur ce réseau social que Trump reprend la Doctrine Monroe et parle d'imposer les politiques de la puissance du Nord en Amérique latine et dans les Caraïbes, qu'il appelle "notre terre".

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« Il ignore que le soulèvement latino-américain qui a abouti à des gouvernements de gauche démocratiquement élus est dû au rejet des politiques néolibérales des États-Unis », a-t-il déclaré.

Morales a souligné que les peuples libres de la Patria Grande refusaient ces agressions, revenant sur l'attitude autoritaire et antidémocratique des gouvernements nord-américains qui financent, encouragent et perpètrent des coups d'État, des interventions armées, des génocides et des massacres dans le monde entier".

Samedi dernier, en guise de conclusion à la réunion des partisans ultra-conservateurs réunis au Mexique, Donald Trump a appelé dans une vidéo à sécuriser les frontières et à stopper l'avancée du socialisme.

"Nous devons arrêter la propagation du socialisme et ne pas le laisser continuer à nous chasser de la région ou de nos terres", a renchéri le représentant du suprémacisme anglo-saxon, qui aspire à concourir à la présidence des États-Unis pour le parti républicain en 2024.

CPAC

La liste des participants boliviens à CPACMexico comprenait Luis Fernando Camacho, gouverneur de Santa Cruz, et principal promoteur de la grève, qui au moyen de ses blocages violents en 31 jours, a déjà provoqué des pertes de plus d'un milliard de dollars à Santa Cruz et à la Bolivie.

Outre le bilan monétaire de cette période, au cours de laquelle le droit constitutionnel de millions de personnes au travail, la libre mobilité et les actes de discrimination raciale ont été transgressés. Selon les chiffres officiels, on dénombre quatre morts, des centaines de blessés, une plainte pour viol collectif d'une femme et la faillite des entreprises de nombreux syndicalistes et chauffeurs.

Un autre représentant bolivien au forum ultraconservateur du Mexique était l'ancien ministre de la défense Eduardo Sánchez Berzaín, en fuite dans son pays pour le massacre commis par des soldats à El Alto en 2003, faisant 67 morts et 400 blessés, pour lequel il a été condamné dans un procès civil aux États-Unis. jcc/mgt/jpm

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