[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
DESSIN ALEN LAUZÁN |
Au Chili, le gouvernement de gauche veut mettre fin aux barrages routiers. Depuis plusieurs jours, les camionneurs bloquent les principaux axes routiers et ports du pays. Ils réclament une baisse significative du prix des carburants. « Face aux camionneurs, le gouvernement hausse le ton », titre El Mercurio. « L’équipe du président Gabriel Boric a engagé des poursuites en vertu de la loi sur la sécurité intérieure de l’État », rapporte le journal. Selon La Tercera, au moins « 13 plaintes ont déjà été déposées. Les forces de l’ordre ont commencé à dégager certaines routes. Plusieurs chauffeurs routiers ont été arrêtés ».
DESSIN ALEN LAUZÁN |
Le gouvernement chilien qualifie d’illégal le blocage des principaux axes routiers qui ont empêché ces derniers jours l’approvisionnement des supermarchés dans plusieurs régions du pays, écrit El País. « Des produits frais ont été perdus en raison de l’interruption de la chaîne de froid ».
Les exportateurs aussi tirent la sonnette d’alarme. L’accès au port de Valparaiso est bloqué. Or c’est de là que partent des fruits chiliens destinés aux consommateurs étrangers, explique El Pais. Face aux exigences des camionneurs, le gouvernement de Gabriel Boric avait lâché de leste en début de semaine en s’engageant à un gel du prix du diesel pendant trois mois. Une proposition insuffisante, estiment plusieurs syndicats routiers, qui réclament une baisse de 30 % du prix des carburants pendant 6 mois. « Ce qui coûtera 6,5 milliards de dollars aux contribuables chiliens », rétorque le gouvernement qui y voit un « abus inadmissible ». L’exécutif et les syndicats doivent se rencontrer de nouveau ce jeudi au palais présidentiel.
► À lire aussi : CHILI : GRÈVE DES ROUTIERS , SENSATION DE « DÉJÀ-VU » !
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]