29 septembre, 2013

CHILI : SUICIDE D'UN DES ANCIENS CHEFS DU RENSEIGNEMENT DE PINOCHET

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LE GÉNÉRAL ODLANIER MENA A ÉTÉ AUX COMMANDES DE LA CENTRALE NATIONALE D’INFORMATIONS (CNI), ENTRE 1977 ET 1980. LA CNI FUT CRÉÉE IMMÉDIATEMENT APRÈS LA FIN DE LA DINA (DIRECTION D'INTELLIGENCE NATIONALE), DISSOUTE PAR LES PRESSIONS DU GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS SUITE À L’ASSASSINAT D'ORLANDO LETELIER À WASHINGTON EN 1976. PHOTO CHRISTIAN IGLESIAS.
Un des anciens chefs du renseignement sous la dictature d’Augusto Pinochet, le général Odlanier Mena, condamné pour violations des droits de l’homme, s’est suicidé samedi avant son transfert d’une prison de luxe vers un autre lieu de détention, a annoncé son avocat.

Mena, de 87 ans, était le prisonnier le plus âgé du Chili et purgeait sa peine avec neuf autres ex-militaires de la dictature dans la prison de luxe Cordillera, mais bénéficiait d’une permission de sortie en fin de semaine.

LE GÉNÉRAL ODLANIER MENA ÉTAIT AUSSI UN DES RESPONSABLES DE L’OPÉRATION « RETRAIT DES TÉLÉVISEURS », ORDONNÉE EN 1978 PAR PINOCHET POUR OCCULTER LES MASSACRES D'OPPOSANTS. MENA A COORDONNÉE L’EXHUMATION DE CENTAINES DE CADAVRES TOUT AU LONG DU CHILI, QUI ONT ÉTÉ ENSUITE LANCÉS À L’OCÉAN.


CHILI: PIÑERA FERME UNE PRISON DE LUXE EN PRÉVISION DE SON RETOUR

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COMMÉMORATION DU 150ÈME ANNIVERSAIRE 
DU CORPS DE POMPIERS VOLONTAIRES Á SANTIAGO DU 
CHILI.  PHOTO  JOSÉ MANUEL DE LA MAZA, 28-09-2013, 

Après avoir commémoré les quarante ans du coup d’Etat et la mort tragique du président Salvador Allende à la Moneda le 11 septembre 1973 - le palais présidentiel -, le président chilien Sebastián Piñera continue son mea culpa en fermant la prison de luxe de Cordillera abritant des criminels de la dictature d’Augusto Pinochet. Fait-il véritablement acte de repentance ou orchestre-t-il diablement bien son retour en 2017 ?

par Carole Sauvage dan JOLPRESS

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VUE AÉRIENNE DU PÉNITENCIER DE LUXE CORDILLERA ABRITANT DES CRIMINELS DE LA DICTATURE D’AUGUSTO PINOCHET. PHOTO PRENSA GRÁFICA CALLEJERA 
Le président chilien de droite Sebastián Piñera a annoncé jeudi 26 septembre la fermeture de la prison de luxe Cordillera abritant des criminels de la dictature d’Augusto Pinochet, dont Manuel Contreras, chef de la police politique de la junte (DINA), emprisonné à vie pour quinze chefs d’accusation.

28 septembre, 2013

DÉCÈS DE L'UNE DES FONDATRICES DES
« MÈRES DE LA PLACE DE MAI »

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MME. RAQUEL GVIRTZ, L'UNE DES FONDATRICES DES « MADRES DE LA PLAZA DE MAYO » QUI LE 30 AVRIL 1977 ONT DÉCIDÉ DE MANIFESTER SUR LA PLACE DE MAYO POUR DÉNONCER LA « DISPARITION » DE LEURS ENFANTS DANS LES GRIFFES DE LA DICTATURE MILITAIRE ARGENTINE.
Raquel Gvirtz de Arcuschin, l'une des quatorze femmes qui depuis le 30 avril 1977 manifestent en plein centre de Buenos Aires pour dénoncer la « disparition » de leurs enfants.

Les Mères de la place de Mai est une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu», assassinés pendant la « guerre sale » livrée par la dictature militaire (1976-1983) contre leurs opposantsLeur nom vient de la Place de Mai (Plaza de Mayo), face à la « Casa Rosada », siège du gouvernement argentin à Buenos Aires, où elles effectuent des marches hebdomadaires depuis le 30 avril 1977.

27 septembre, 2013

LE PRÉSIDENT CHILIEN FERME UNE PRISON DE LUXE DES CRIMINELS DE LA DICTATURE

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PORTE D'ENTRÉE DU PÉNITENCIER DE LUXE CHILIEN, « CORDILLERA », OU SONT INCARCÉRÉS DES ANCIENS MILITAIRES  IMPLIQUÉS DANS « DES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ » ET DES VIOLATIONS AUX DROITS DE L'HOMME, DANS DES CONDITIONS TRÈS CONFORTABLES. PHOTO   CLAUDIO SANTANA. 

Le pénitencier de Cordillera fut construit en 2005 et comprend, notamment, des courts de tennis, des jardins et des salons pour les prisonniers.
Le président chilien Sebastian Piñera a annoncé jeudi sa décision de fermer une prison de luxe abritant des criminels de la dictature d'Augusto Pinochet, dont Manuel Contreras, chef de la police politique de la junte, emprisonné à vie.
« Le gouvernement a pris la décision de fermer le
« JUSTICE, RIEN DE PLUS, RIEN DE MOINS »
centre pénitentiaire de Cordillera et de transférer les détenus, qui sont au nombre de dix, à la prison de Punta Peuco 
», au nord de Santiago, qui jouit également de conditions confortables, mais avec un régime plus strict, a déclaré le président chilien depuis le palais présidentiel de La Moneda. Cette décision, selon Piñera, « satisfait trois principes qui doivent régir toutes les actions du gouvernement : l'égalité devant la loi, la sécurité des détenus et un meilleur et plus efficace fonctionnement de la police du Chili ».



26 septembre, 2013

UN ANCIEN ÉVADÉ DU FPMR ARBITRAIREMENT ARRÊTÉ AU CHILI

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    MANUEL FUENZALIDA NAVARRETE,  LORS 
    DE SON SÉJOUR AU CHILI. PHOTO FB
Un ancien militant du FPMR (Front Patriotique Manuel Rodríguez), un des célèbres évadés de la prison de Santiago en 1990 revenu au Chili il y a deux mois, a été arrêté le 25 septembre à l'aéroport de Pudahuel, alors qu’il devait prendre avec sa famille son vol de retour vers La Havane. Selon la police civile, (PDI) son arrestation a fait suite à un ordre d'appréhension contre lui.

manuel Fuenzalida Navarrete, de 54 ans, est l'un des principaux protagonistes de la spectaculaire évasion du 29 janvier 1990, à la fin de la dictature de Pinochet. À l’époque, 49 prisonniers politiques se sont évadés par un long tunnel creusé depuis la prison publique de Santiago. Accusé de « délits terroristes » en tant que membre du FPMR, Manuel Fuenzalida avait passé six ans en prison sans être condamné.

EXTRAIT D'UN REPORTAGE A LA « GRANDE ÉVASION» DANS LA PRESSE FRANÇAISE, AVEC LE PLAN DE COUPE DU TUNNEL ET INTERVIEW DES ANCIENS PRISONNIERS DE SANTIAGO. LE NOM DE CODE DE L’ÉVASION ÉTAIT : « OPÉRATION SUCCÈS ». JOURNAL LIBÉRATION, 1990.

25 septembre, 2013

CHILI : DU NOUVEAU SUR LES CANDIDATS AUX ÉLECTIONS

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CANDIDATS, MICHELLE BACHELET, EVELYN MATTHEI FORNET (UDI), EX MINISTRE DU TRAVAIL DE SEBASTIAN PIÑERA ECHEÑIQUE; LE PROGRESSISTE MARCO ENRIQUEZ OMINAMI GUMUCIO; L’ÉCONOMISTE FRANCO PARISI FERNÁNDEZ; LE RÉGIONALISTE RICARDO ISRAEL ZIPPER; L’HUMANISTE MARCEL CLAUDE REYES; L’ÉCOLOGISTE ALFREDO SFEIR YOUNIS; LA CANDIDATE DIVERS GAUCHE ROXANA DEL PILAR MIRANDA MENESES  ET L’INDÉPENDANT TOMÁS JOCELYN-HOLT LETELIER. 
Le service central des élections du Ministère de l’Intérieur chilien a publié la liste officielle des candidatures aux différents scrutins du 17 novembre prochain.
Posté par vudeloin
Pour l’élection présidentielle, huit candidats, en sus de Michelle Bachelet, ont été reconnus, à savoir, comme nous en avions déjà parlé, Evelyn Matthei Fornet (UDI), ex Ministre du Travail de Sebastian Piñera Echeñique, remplaçant au pied levé Pablo Longueira, vainqueur des primaires de l’Alianza ; l’économiste Franco Parisi Fernández; l’Humaniste Marcel Claude Reyes; le régionaliste Ricardo Israel Zipper ; le progressiste Marco Enriquez Ominami Gumucio ; l’indépendant Tomás Jocelyn-Holt Letelier; l’écologiste Alfredo Sfeir Younis et la candidate divers gauche Roxana del Pilar Miranda Meneses.


24 septembre, 2013

CHILI: UNE PRISON DE LUXE FERMÉE?

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LE PÉNITENCIER DE LUXE CHILIEN, « PUNTA PEUCO », OÙ SONT ÉGALEMENT INCARCÉRÉS —DANS DES CONDITIONS TRÈS CONFORTABLES— DES ANCIENS MILITAIRES RESPONSABLES DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ ET DES VIOLATIONS AUX DROITS DE L'HOMME. PHOTO  CIPER

Le président chilien Sebastian Piñera envisage de fermer une prison de luxe abritant des criminels de la dictature d'Augusto Pinochet, dont Manuel Contreras, chef de la police politique de la junte, emprisonné à vie. Dans des déclarations faites dimanche à des médias chiliens depuis New York, où il doit participer à l'Assemblée générale de l'ONU, le président chilien a indiqué « analyser si le maintien de cette prison se justifie ».
Par Le Figaro.fr avec AFP
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LE CRIMINEL MIGUEL KRASSNOFF MARTCHENKO
REÇOIT LA VISITE, DANS LE JARDIN DU « PÉNAL 
CORDILLERA »,  LIEU PARTICULIÈREMENT 
ADAPTÉ À LA VISITE EN FAMILLE, LE  20 04 2011

Le pénitencier de Cordillera a été construit en 2005, à Peñalolén, près de Santiago et comprend notamment des courts de tennis, des jardins et des salons pour les prisonniers, qui peuvent facilement recevoir des visites. Outre l'ex-colonel Manuel Contreras, responsable de la police secrète de Pinochet (DINA), condamné à 400 ans de prison pour violations des droits de l'homme, il abrite une dizaine d'ex-militaires, gardés par des militaires et des policiers.


19 septembre, 2013

CHILI : LA FÊTE NATIONALE A SAVIGNY LE TEMPLE

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Fête Nationale du Chili à Savigny le Temple, Samedi 21 septembre 2013 de 12h à 21h.  


« AVEC DES AMIS COMME ÇA, PAS BESOIN D’ENNEMIS »




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ALLENDE DANS UN BALCON DU PALAIS DE LA MONNAIE AVEC UN MÉGAPHONE
DÉCLARATION
Le 11 septembre 2013, à l'initiative de l'association des ex-prisonniers politiques chiliens, un acte de commémoration en hommage au président martyr a été réalisé place Salvador Allende à Paris. Les seuls intervenants furent les organisateurs de la manifestation et des organisations françaises.

Alain Krivine, qui représentait le NPA, n'a pas hésité dans son intervention à traiter le président Allende de « réformiste », niant ainsi sa qualité de révolutionnaire. L'emploi de ce qualificatif a rappelé à certains participants des attitudes qu'ils pensaient révolues, dignes de l'époque où Allende était qualifié de « bourgeois », de « social-démocrate » et de «  réformiste ». Mais Krivine est allé plus loin affirmant qu'Allende n'était pas un dirigeant marxiste.

18 septembre, 2013

POURQUOI ONT-ILS TUÉ SALVADOR ALLENDE?

L'HUMANITÉ DES DÉBATS. CHILI

RAPPEL DES FAITS. LE 11 SEPTEMBRE 1973 MARQUE LA DATE DU COUP D’ARRÊT DE L’EXPÉRIENCE DE TRANSFORMATION SOCIALE COMMENCÉE LE 4 SEPTEMBRE 1970 AVEC L’ÉLECTION DE SALVADOR ALLENDE À LA TÊTE DU POUVOIR EXÉCUTIF CHILIEN.C’EST AUSSI LE JOUR DE LA MORT DE CE DERNIER ET DE L’INSTALLATION SANGLANTE DU RÉGIME MILITAIRE D’AUGUSTO PINOCHET. QUARANTE ANNÉES APRÈS, LA CRUAUTÉ DES FAITS LIÉS À LA RÉPRESSION QUE CETTE DICTATURE A INSTAURÉE NE SAURAIT FAIRE OUBLIER CE QUE FUT LE MOUVEMENT D’UNITÉ POPULAIRE QUI, PENDANT TROIS ANS, AURA ENGAGÉ LE CHILI DANS LA VOIE DU SOCIALISME DÉMOCRATIQUE. ELLE NE SAURAIT NON PLUS OCCULTER LE FAIT QUE CETTE DATE EST AUSSI CELLE QUI MARQUE LE RETOUR SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE DE LA STRATÉGIE DU CAPITALISME « PUR », QUI AVAIT REFLUÉ APRÈS LA CRISE DES ANNÉES 1930 ET QUE L’ON DÉSIGNE DEPUIS SOUS LE NOM DE « NÉOLIBÉRALISME ». DANS LE HORS-SÉRIE CHILI, L’ESPOIR ASSASSINÉ, L’HUMANITÉ REVIENT, EN 84 PAGES, ET DANS LE DÉTAIL, SUR L’HISTOIRE ET LES LUTTES DU CHILI D’HIER ET D’AUJOURD’HUI. JS.

Quelles perspectives politiques et sociales portait le mouvement d’Unité populaire chilienne avant d’être stoppé par le coup d’État ?

Bernardo Toro, ÉCRIVAIN FRANCO-CHILIEN ET TRADUCTEUR. 
En 1970, le Chili, un petit pays du bout du monde,
BERNARDO TORO
porte l’espoir d’une nouvelle forme de socialisme qui va susciter l’intérêt du monde entier. À la tête d’une coalition de forces de gauche, Allende vient d’accéder au pouvoir pour réaliser un programme politique inédit : l’instauration progressive d’un modèle socialiste dans un cadre démocratique. C’est la fameuse « voie chilienne au socialisme ». Pas d’armes, pas de violence insurrectionnelle, pas de dictature du prolétariat. Le combat devait passer par les urnes et les réformes avec, pour seul appui, la conscience politique des citoyens. La gauche chilienne ayant su tirer les leçons du stalinisme et écarter la guérilla comme alternative politique, Allende se pose comme alternative au modèle cubain et à la tentation guevariste qui séduit alors la gauche révolutionnaire. Certains, d’ailleurs, ne l’ont pas suivi, d’autres, issus de son propre parti, se sont vite détournés de son programme. Si aujourd’hui tout le monde se réclame de son héritage, il faut bien reconnaître qu’au moment du coup d’État, un seul parti soutenait véritablement son action.

16 septembre, 2013

CHILI: APPELS À LA RÉCONCILIATION POUR LES 40 ANS DU COUP D'ÉTAT

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DES BOUGIES ALLUMÉES DEVANT UN PORTRAIT DE L'ANCIEN PRÉSIDENT CHILIEN SALVADOR ALLENDE, LORS DES COMMÉMORATIONS DU 40E ANNIVERSAIRE DU COUP D'ETAT D'AUGUSTO PINOCHET, LE 11 SEPTEMBRE 2013 À SANTIAGO. PHOTO CLAUDIO SANTANA. 
Le Chili a commémoré mercredi le coup d’État qui renversa voici 40 ans le gouvernement socialiste de Salvador Allende, une journée émaillée d’incidents mais aussi d’appels à la réconciliation et de moments de recueillement, dans un pays encore divisé par le legs d’Augusto Pinochet.
«Le temps est venu, après 40 ans, non pas d’oublier, mais de surmonter les traumatismes du passé», a notamment déclaré le président Sebastian Piñera lors d’une cérémonie religieuse au palais présidentiel de La Moneda, en appelant à une « réconciliation nationale ». 

15 septembre, 2013

« LA SPIRALE », QUAND L’ANCIEN MONDE REFUSE DE MOURIR

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AFFICHE  DU  FILM  « LA SPIRALE » 
ILLUSTRATION JEAN-MICHEL FOLON

Qui est responsable du coup d’Etat qui a renversé le gouvernement de l’Unité populaire (UP), il y a quarante ans ? Pour certains, comme le président américain Richard Nixon, ce serait le peuple chilien, qui aurait mal voté. Pour d’autres, y compris chez les «progressistes », ce serait la gauche, dont l’audace déraisonnable aurait mécaniquement conduit au désastre…   
Dans le documentaire « La Spirale », qu’il a co-réalisé avec Jacqueline Meppiel et Valérie Mayoux, Armand Mattelart avance une autre analyse. Certes, l’UP a rencontré bien des difficultés, commis bien des erreurs. Mais, si le « nouveau monde » rêvé par les Chiliens est mort aussi tôt, c’est surtout parce que l’ancien était prêt à déchaîner toute sa violence pour survivre.
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SALVADOR ALLENDE GOSSENS 
Je venais à peine de débarquer à Paris, en octobre 1973, suite à mon expulsion du Chili par la dictature, lorsque Chris Marker m’a proposé de faire partie de l’équipe de réalisation d’un film « sur l’expérience chilienne ». J’avais rencontré le documentariste français un an plus tôt, lors de sa visite au Chili, où il venait observer comment les forces de gauche prenaient en main les politiques culturelles, à commencer par le cinéma. Son séjour à Santiago coïncidait avec celui de Costa Gavras qui — tragique prémonition — venait filmer Etat de siège dans la capitale (1).

14 septembre, 2013

SEBASTIÁN PIÑERA ET LE PUTSCH DE 1973

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« LE CHILI À TIRÉ LES LEÇONS DU PUTSCH DE 1973 »  
Le Chili a une remarquable tradition de stabilité démocratique. Au cours des 180 dernières années, nous avons été régis par seulement trois Constitutions et, dans leur grande majorité, nos gouvernants ont exercé leurs fonctions et transmis le pouvoir conformément aux règles et aux échéances prévues. Néanmoins, notre histoire politique est loin d'être parfaite. Le coup d'Etat du 11 septembre 1973 représente un événement triste et douloureux, dont les causes et conséquences divisent aujourd'hui encore une partie de mes compatriotes.
Ce jour-là, notre démocratie a été brisée. Cette fracture n'a en aucun cas été intempestive ni subite. Il s'agissait du dénouement prévisible, mais pas inévitable, d'une longue et éprouvante agonie des valeurs républicaines et de l'étiolement progressif de l'État de droit.

Car dès le début des années 1960, on perçoit comment, peu à peu, le bon sens qui nous caractérisait a commencé à céder face aux passions déchaînées, le respect face à l'intolérance, le dialogue républicain face à la violence.


09 septembre, 2013

CHILI, L'AUTRE 11 SEPTEMBRE (1/4) : « LA RÉVOLUTION ALLENDE »

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PHOTO DE FAMILLE AVEC SALVADOR ALLENDE EN 1972 À SANTIAGO DU CHILI © RODRIGO GOMEZ ROVIRA

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RADIO FRANCE CULTURE L'ÉMISSION DU 09.09.2013 - « SUR LES DOCKS   » , UN DOCUMENTAIRE DE ALAIN DEVALPO ET JEAN-PHILIPPE NAVARRE - PREMIER VOLET. DURÉE : 00:03:40 

CHILI: DÉFILÉ POUR L'ANNIVERSAIRE DU COUP D’ÉTAT DE 1973

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DES DIZAINES DE MILLIERS DE CHILIENS ONT DÉFILÉ DIMANCHE À SANTIAGO POUR LA DÉFENSE DES DROITS DE L'HOMME, À DEUX JOURS DU 40ÈME ANNIVERSAIRE DU COUP D'ÉTAT DU GÉNÉRAL AUGUSTO PINOCHET. PHOTO SEBASTIAN SILVA 

Santiago du Chili - Des dizaines de milliers de Chiliens ont défilé dimanche à Santiago pour la défense des droits de l'Homme, à deux jours du 40ème anniversaire du coup d'Etat du général Augusto Pinochet

Des incidents entre une centaine de manifestants masqués et la police ont eu lieu à la fin du rassemblement. Les participants à cette marche convoquée chaque année par l'Assemblée nationale des droits de l'homme étaient environ 60.000, selon les organisateurs.


LES 40 ANS DU COUP D’ÉTAT : DIVISION AUTOUR DES COMMÉMORATIONS

Les cérémonies de commémoration du coup d'État du 11 septembre 1973 seront dirigées d'un côté par le président de droite Sebastián Piñera, et de l'autre par Michelle Bachelet, l'ex-présidente socialiste et candidate à l'élection de novembre prochain. 
Michelle Bachelet, dont le père a été assassiné par la dictature, présidera une cérémonie au musée de la Mémoire tandis que le président Piñera doit inaugurer la place de la Constitution et se rendre à une cérémonie au palais de la Monnaie, le palais présidentiel, bombardé le 11 septembre 1973 par l'armée chilienne, à laquelle l'opposition a refusé d'assister.

08 septembre, 2013

LA COUR SUPRÊME DU CHILI RECONNAÎT SES « GRAVES MANQUEMENTS » PENDANT LA DICTATURE PINOCHET

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PALAIS DE JUSTICE. LA COUR SUPRÊME DU CHILI EST LA PLUS HAUTE INSTITUTION DU POUVOIR JUDICIAIRE CHILIEN. FONDÉE EN 1823, LA COUR SUPRÊME EST SITUÉE À PALAIS DES TRIBUNAUX DE JUSTICE À SANTIAGO DU CHILI. PHOTO RICARDO HEVIA KALUF
La Cour suprême du Chili, plus haute institution du pouvoir judiciaire, a reconnu, vendredi 7 septembre pour la première fois, ses manquements envers les victimes du régime pendant la dictature d'Augusto Pinochet. Elle s'est toutefois abstenue de demander pardon, à quelques jours du quarantième anniversaire du coup d'Etat qui a renversé le gouvernement socialiste de Salvador Allende, le 11 septembre 1973.
« Nous sommes arrivés à la conviction qu'il n'y a pas d'autre attitude possible que de reconnaître les graves actions et manquements commis à l'époque », a déclaré publiquement le président de la Cour suprême, Rubén Ballesteros. L'institution a estimé que « vu avec le regard d'aujourd'hui », il « lui appartenait clairement de dire que cela a constitué une abdication de son rôle judiciaire ».

07 septembre, 2013

L'OPÉRATION « XXÈME SIÈCLE »

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LE 7 SEPTEMBRE 1986, UN INCROYABLE ATTENTAT, BAPTISÉ OPERACION « SIGLO XX  », EST ORGANISÉ PAR LE FRONT PATRIOTIQUE MANUEL RODRÍGUEZ (FPMR), BRAS ARMÉ DU PARTI COMMUNISTE DU CHILI CONTRE PINOCHET, L'ATTENTAT N’ÉCHOUE QUE DE JUSTESSE. 
PHOTO ARCHIVE QUOTIDIEN LA NACIÓN

Le 7 septembre 1986 : Le général Pinochet échappe à un attentat, du Front Patriotique Manuel Rodriguez, (FPMR) qui fait cinq morts. L'opération portait déjà un nom : opération «Siglo XX». L'opération «XXème siècle» parce qu'elle devait changer le cours de l'Histoire.

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LA RECONSTITUTION DE L’ATTENTAT 



SUR LE MÊME SUJET :

06 septembre, 2013

CHILI : DES ÉTUDIANTS MANIFESTENT CONTRE LE SYSTÈME ÉDUCATIF LÉGUÉ PAR PINOCHET

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DEPUIS 2011, LES ÉTUDIANTS
CHILIENS ONT ORGANISÉ PRÈS 

D'UNE CENTAINE DE  MANIFES-
TATIONS POUR DEMANDER AU 
GOUVERNEMENT PIÑERA, PREMIER
 PRÉSIDENT DE DROITE DEPUIS
LA FIN DE LA DICTATURE EN 1990,
UNE RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF, 

CHER ET INEFFICACE. 
Des dizaines de milliers d'étudiants chiliens ont manifesté, jeudi 5 septembre 2013, dans le centre de Santiago pour demander une réforme du système éducatif hérité de la dictature d'Augusto Pinochet. Les manifestants, 80 000 selon les organisateurs et 50 000 selon la police, portaient des pancartes demandant la « fin de l'éducation du tyran » .
La manifestation a eu lieu à moins d'une semaine de la commémoration du 40ème anniversaire du coup d'Etat du 11 septembre 1973, lorsque le gouvernement du président socialiste démocratiquement élu, Salvador Allende, a été renversé par un coup d'Etat militaire, dirigé par le général Augusto Pinochet, qui est resté au pouvoir jusqu'en 1990.



05 septembre, 2013

1973 -11 SEPTEMBRE- 2013

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LE PRESIDENT ALLENDE S'ADRESSE AUX OUVRIERS. MAGAZINE LIFE
Allende est devant nous, à l’horizon de nos préoccupations les plus actuelles. Malgré les mutations du monde, nous sommes et restons allendistes, c’est-à-dire fidèles à une promesse politique que les années n’ont fait que raffermir.
Beaucoup de places, de rues, d’écoles dans le monde entier portent aujourd’hui son nom et nous nous en réjouissons. Mais il est à craindre que, pour les générations futures, son action politique ne soit réduite aux lieux communs qui résument une époque : «socialisme», «révolution», «intervention américaine», «coup d’état». La commémoration des 40 ans du Coup d'État au Chili, devrait nous permettre de retrouver, à travers cette foule de clichés, la singularité du message de Salvador Allende.

Le Chili, 1970. Un petit pays du bout du monde va susciter l’intérêt, la curiosité et l’admiration du monde entier. A la tête d’une coalition de forces de gauche, l’Unité populaire, Allende vient d’accéder au pouvoir pour réaliser un programme politique jamais vu : l’instauration progressive d’un modèle socialiste dans le cadre démocratique. Le projet est révolutionnaire, dans le sens le plus noble du mot, c’est-à-dire parfaitement nouveau. C’est «la voie chilienne au socialisme». Pas d’armes, pas de dictature, pas de soumission ; les urnes, la conscience politique du peuple, les lois. Les leçons du stalinisme semblent avoir été tirées, la guérilla comme alternative politique écartée, Allende n’avance pas en théoricien, ni en aventurier, il connaît son pays, il a été de toutes les luttes, il a derrière lui des vieux partis avec une profonde assise populaire. Son objectif est clair et peut se résumer en un mot : plus de justice sociale. La commotion sera terrible, l’opposition féroce, un grand pays comme les Etats-Unis sentira très vite grandir la menace et mettra tout en oeuvre pour l’abolir. Nous connaissons la suite. Allende mourra dans le Palais de la Moneda, pour faire comprendre aux générations futures, qu’entre la démocratie qu’il incarne et l’état d’exception qui va se mettre en place il ne saurait y avoir de continuité, mais crime, imposture et ignominie.

Le XXe siècle compte peu d’hommes politiques qui incarnent un projet d’avenir, Allende est l’un d’eux.

CHILI : LES JUGES S'EXCUSENT POUR LEUR INACTION SOUS PINOCHET

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ON ESTIME À AU MOINS 3 000 LE NOMBRE D'OPPOSANTS MORTS OU DISPARUS SOUS LE RÉGIME D'AUGUSTO PINOCHET ENTRE 1973 ET 1990. PHOTO AFP / KEYSTONE 
Des excuses sans précédent. L'association des magistrats du Chili a demandé pardon pour avoir manqué à son devoir de protéger les victimes de la dictature d'Augusto Pinochet, qui a fait plus de 3 000 morts.

«L'heure est venue de demander pardon aux victimes, à leurs proches et à la société chilienne, ont déclaré les juges, mercredi 4 septembre. Nous devons le dire et le reconnaître clairement et avec force : le pouvoir judiciaire – et, en particulier, la Cour suprême de l'époque – a manqué à son devoir de garant des droits fondamentaux et de protection des victimes face aux abus de l'Etat.»

L’AUTRE 11 SEPTEMBRE

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PHOTOGRAPHE DANS LES ANNÉES 80, HÉCTOR LÓPEZ (À DROITE) A SUIVI LES AFFRONTEMENTS ENTRE MILITAIRES ET OPPOSANTS À LA JUNTE. A SES CÔTÉS, IVAN QUEZADA ET FRANÇOISE ESCARPIT. PHOTO PHILIPPE TARIS

Le 11 septembre 1973 Pinochet prenait le pouvoir au Chili. Plusieurs rendez-vous commémorent cet anniversaire. Début aujourd’hui.
Par Christophe Loubes


Le 11 septembre évoque habituellement 2001 et les attentats du World Trade Center, mais pour Ivan Quezada et Françoise Escarpit, du Collectif Mémoire, la date renvoie à 1973 et au coup d’état qui a établi la dictature d’Augusto Pinochet. C’était il y a 40 ans, et l’anniversaire se célèbre tout ce mois à travers une quinzaine d’événements organisés par une douzaine d’associations dans la Cub. Dont un concert de Quilapayún.

04 septembre, 2013

CHILI. LES SECRETS DE L’ARSENAL CHIMIQUE DE PINOCHET

Des nouvelles révélations montrent que la dictature chilienne s’est servie de puissants poisons contre ses opposants.
GUILLERMO RODRÍGUEZ MORALES,
MILITANT DU MIR QUI FUT EMPOISONNÉ
EN PRISON EN 1981 AU CHII
Le dictateur Augusto Pinochet (1973-1990) disposait d’armes chimiques susceptibles de faire des milliers de morts, vient de nous révéler la microbiologiste Ingrid Heitmann, ancienne directrice de l’Institut de santé publique (ISP), qui a pourtant ordonné en 2008 leur destruction sans en informer ni le gouvernement en place ni la justice chilienne.

Le témoignage d’Ingrid Heitmann, ainsi que plusieurs enquêtes judiciaires en cours, ont permis d’établir que la toxine botulique provenait d’un laboratoire d’Etat au Brésil et était aux mains du gouvernement militaire depuis les années 1980. 

Dissimulés durant vingt-sept années à l’ISP, près du Stade national [centre de détention et de torture sous la dictature], ces produits ont été découverts par hasard, indique le Dr Heitmann. De fait, depuis le retour à la démocratie, la police civile avait envoyé à plusieurs reprises des agents à l’ISP pour y trouver des preuves capables de confirmer les soupçons d’utilisation d’armes chimiques dans les opérations meurtrières de la dictature. 

Mais jamais ils n’avaient fouillé les sous-sols”, précise l’ancienne directrice. Le nom qui revient le plus souvent est celui du chimiste [et agent de la police politique de la dictature] Eugenio Berríos impliqué dans la mort du diplomate espagnol Carmelo Soria en 1976 et dans celle de l’ex-président Eduardo Frei [1964-1970] en 1982. “Les employés les plus anciens assurent qu’il était à l’ISP comme chez lui”, dit la microbiologiste.En 2008, Ingrid Heitmann ordonna à plusieurs employés de l’ISP de nettoyer les congélateurs des sous-sols, à l’abandon et c’est alors qu’ils y trouvèrent la toxine botulique. 

“Deux caisses pleines d’ampoules, de quoi tuer la moitié de la population de Santiago”, indique l’ancienne directrice. Il suffit de 0,15 picogrammes [10−15 kg] de toxine botulique pour entraîner une mort rapide chez un adulte de 70 kilos. “Ce sont des armes chimiques dont rien ne justifiait la présence à l’ISP”, précise Ingrid Heitmann.Empoisonnement. Ces dernières années, plusieurs enquêtes judiciaires portant sur l’empoisonnement de prisonniers politiques de la Cárcel Pública [la prison de Santiago où étaient regroupés les prisonniers politiques pendant la dictature] et sur la mort de l’ancien président démocrate Eduardo Frei, ont mis au jour des documents attestant l’entrée au Chili de toxine botulique en provenance du Brésil. Jusqu’à présent, on ignorait cependant ce qu’il était advenu de ce produit, et les soupçons s’orientaient plutôt vers le laboratoire bactériologique de l’armée chilienne.L’importation de ces produits au Chili avait été prise en charge pour le compte de l’ISP par le médecin Eduardo Arriagada Rehren, comme le révéla par la suite l’enquête sur la mort de Frei, menée par le juge Alejandro Madrid. Eduardo Arriagada, qui est encore en vie, dirigeait alors le laboratoire bactériologique de l’armée.Ingrid Heitmann, qui au début de la dictature fut arrêtée et torturée à deux reprises, a été bouleversée par la découverte de ces armes chimiques par son équipe. 

“J’ai eu peur, confie-t-elle, je n’ai pas pensé qu’elles pourraient servir à la justice, en 2008 on ne savait pas pour Eduardo Frei” [la cause de sa mort fut officiellement imputée à une septicémie postopératoire, jusqu’à ce que sa fille demande une enquête : une autopsie révéla en 2006 la présence de traces de gaz moutarde et de mort-aux-rats, et la thèse de l’assassinat devait être confirmée en 2009]. En 2008, Ingrid Heitmann prit donc la décision d’incinérer les toxines avec tous les autres produits trouvés dans les sous-sols. 

Elle justifie sa décision par les longues années qu’elle avait passées en exil, dans la prostration consécutive aux horreurs vécues, et par le travail d’oubli progressif qu’elle avait dû entreprendre pour sa survie : “En découvrant les toxines, je me suis dit ‘encore un sale truc des militaires’, et je suis passée à autre chose.”Plusieurs procès pour violation des droits de l’homme ont permis de recueillir des témoignages et des preuves faisant état de l’usage par la répression de toxine botulique, de gaz sarin et de thallium. Un livre ayant appartenu à l’agent Eugenio Berríos porte même plusieurs annotations sur ces produits chimiques. Berríos, proche du mouvement nationaliste [paramilitaire] Patria y Libertad, opposé au gouvernement de Salvador Allende, avait joué un rôle clé dans plusieurs crimes. Sa large implication et son alcoolisme grandissant conduisirent les militaires à l’exfiltrer du Chili en 1991. L’opération eut lieu alors que la démocratie était déjà revenue au Chili, mais Pinochet était toujours à la tête de l’armée. 

Le corps de Berríos, recherché par la justice de son pays, fut retrouvé en 1995 en Uruguay, après sa détention par des militaires uruguayens.Assassinat. Qu’y avait-il donc de si terrible à cacher pendant vingt-sept ans dans les sous-sols de l’ISP pour motiver cette liquidation ? Pour l’heure, la réponse réside en grande partie dans les investigations du juge Madrid sur la mort d’Eduardo Frei et l’empoisonnement de prisonniers politiques du Movimiento de Izquierda Revolucionaria (MIR) détenus à la Cárcel Pública, aujourd’hui détruite. Les deux affaires sont aujourd’hui proches de leur dénouement et devraient faire l’objet d’une décision du juge dans les mois à venir, avec des conséquences concrètes pour les militaires.Plusieurs questions d’ordre politique se posent encore. 

Les empoisonnements à la Cárcel Pública constituaient-ils des “répétitions” pour préparer l’assassinat d’Eduardo Frei ? L’armée présentera-t-elle des excuses à la nation et à la famille Frei pour la mort de l’ancien président ? Eduardo Frei, comme le Prix Nobel de littérature Pablo Neruda, est mort au quatrième étage de la clinique Santa María de Santiago. Ces deux décès ont fait et font encore l’objet d’enquêtes de la part de la justice chilienne, qui soupçonne qu’ils résultent d’un empoisonnement.
Mauricio Weibel Barahona