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C'est une première : le président chilien - de droite - Sebastian Piñera a reconnu la junte militaire responsable de violations des droits de l’homme. A l’approche de la commémoration du 40ème anniversaire du coup d’Etat, à deux mois de l’élection présidentielle du 17 novembre, les déclarations se multiplient, les mea culpa aussi.
« Il y a eu beaucoup de complices passifs qui savaient et n’ont rien fait ou n’ont pas voulu savoir ». Sebastian Piñera est le premier président de droite depuis le retour de la démocratie. Il est aussi le premier à reconnaître les erreurs de la dictature et de la droite chilienne, mais pas seulement. Le président a aussi pointé du doigt la soumission des juges et des journalistes « qui n’écrivaient pas ce qui correspondait à la vérité ». Officiellement, pendant la dictature, au moins 40 000 personnes sont mortes.