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JOURNÉE DU JEUNE COMBATTANT |
Selon le quotidien El Mercurio dans édition électronique, le dernier bilan officiel des protestations pour le Jour du Jeune Combattant indique 747 arrestations correspondent à la Région Métropolitaine.
Selon le rapport du sous-secrétaire de l'Intérieur, 38 carabiniers ont été blessés, deux d'eux sont en état grave, le premier après avoir recu une balle dans sa jambe gauche quand il essayait d'éviter le pillage d'un supermarché dans la communauté de La Granja et le deuxième après avoir recu une pierre à la tête quand il conduisait un véhicule de patrouille. Harboe a assuré que les Carabiniers n'ont pas été dépassés par les manifestants qui ont provoqué des troubles sérieux hier dans la capitale, mais ses effectifs ont dus se disperser pour agir dans les différents foyers de désordre.
"A un moment déterminé il y avait près de 45 points où il y avait des petits groupes d'étudiants qui commétaient des excès (sic), ce qui a signifié que les forces policières devaient se désagréger pour les contrôler les différents foyers", a-t-il expliqué.
À l'entrée de l'exposition du Louvre, sur un socle portant une dédicace à deux déesses, Déméter et Chorée, on peut lire (en caractères grecs) la formule traditionnelle : "Praxitèle a fait." Mais le socle est vide, l'oeuvre a disparu. Pourtant, l'inscription est l'une des très rares traces tangibles du sculpteur qui vécut à Athènes entre l'an 400 et l'an 330 avant J.-C.
La Cour suprême limite l'accès des médias aux tribunaux : Reporters sans frontières dénonce.Reporters sans frontières est consternée par l’adoption, le 26 mars 2007, d’un arrêt de la Cour suprême prétendant réguler le travail des journalistes accrédités dans les tribunaux du pays. L’organisation considère, comme la presse chilienne, cette décision, non susceptible de recours, comme attentatoire à la liberté de la presse
Marcelo Tokman
23.03.2007 L'Amérique latine a le vent en poupe. Après vingt ans de stagnation, la région a renoué avec la croissance en 2002. «Ce sont d'abord les pays libéralisés comme le Chili qui profitent de cette évolution», estime José Luis Machinea, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) | |||||||
L'Amérique latine a certes profité des quatre dernières années pour assainir ses finances. Mais elle se voit aujourd'hui confrontée à plusieurs défis, en particulier celui d'instaurer un calendrier de développement qui lui permette d'entretenir une croissance économique durable, susceptible de réduire la pauvreté et d'améliorer l'équité sociale. C'est ce qu'a souligné José Luis Machinea, Secrétaire exécutif de la CEPALC (Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes), à l'occasion d'un entretien accordé à l'issue de la réunion du Cercle de Montevideo, le 26 janvier dernier à San José au Costa Rica.
Monsieur Machinea, comment les pays latino-américains pourraient-ils devenir plus compétitifs? La région a besoin d'exporter davantage de valeur, c'est-à-dire de savoir-faire, de diversifier la structure productive et d'innover. Pour y parvenir, il est indispensable que les Etats investissent davantage dans l'éducation et dans les transferts de technologie. Il faudrait donc que les gouvernements mettent en place une stratégie conjointe avec le secteur privé. Cela signifie-t-il que les nations d'Amérique latine doivent signer des traités de libre-échange?
Les traités de libre-échange ne sont pas la panacée, mais il ne faut pas non plus les diaboliser. Aujourd'hui, nous vivons dans une économie mondialisée et il faut savoir s'intégrer dans ce système. Malheureusement, certains ont parfois tendance à croire que la mondialisation n'est qu'une idée, une idéologie. Or, c'est bel et bien une réalité technique, incontournable. Il convient d'en tirer parti en couvrant le plus grand nombre de marchés possibles et en favorisant une plus grande libéralisation. En Amérique latine, le pays qui a réussi à signer le plus de traités est le Chili. Or, avec plus de 50 traités commerciaux, c'est aujourd'hui l'économie la plus dynamique du continent. Naturellement, chaque pays devra adapter sa stratégie à ses besoins et à ses problèmes, mais c'est bien vers le libéralisme qu'il faut tendre.
D'après la CEPALC, que doivent faire les gouvernements dans le domaine des politiques économiques?
Les gouvernements doivent investir davantage pour réduire la pauvreté et les inégalités. Même si la croissance économique a été importante en Amérique latine au cours des dernières années, n'oublions pas que l'économie latino-américaine a stagné entre 1980 et 2002. Les chiffres le montrent: le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 2,5% seulement et le revenu par habitant de 0,6%. Au cours des quatre dernières années, la situation a changé, avec une hausse du PIB de 15%, ce qui est encourageant. Cependant, comme l'économie de notre région a toujours été très volatile, le défi auquel les gouvernements sont désormais confrontés est d'inscrire ce bilan positif sur le long terme.
De quelle façon pourrait-on renforcer durablement cette dynamique positive?
Nous le répétons depuis longtemps: pour rendre les économies moins volatiles, il faut mettre en œuvre des politiques macroéconomiques anticycliques. De 1960 à 2006, l'Amérique latine et les Caraïbes ont multiplié par deux la volatilité de l'économie mondiale. Cette situation a des conséquences négatives dans la mesure où elle génère une incertitude qui décourage les grands investissements en capitaux. Il y a également un impact sur la pauvreté, car les classes défavorisées ont moins d'actifs.
Quels points positifs avez-vous observés dans la région au cours des quatre dernières années?
Il s'est passé quelque chose d'inédit dans l'histoire de l'Amérique latine. La région est en train de croître avec une balance courante excédentaire, ce qui réduit sa vulnérabilité budgétaire vis-à-vis des autres pays. L'excédent cumulé de la balance courante continue de croître, mais à des degrés différents selon les pays. Ainsi, le Venezuela, le Brésil, l'Argentine et le Chili représentent 25% de l'excédent de la région. C'est très positif car cela réduit la vulnérabilité: les pays sont moins dépendants de l'épargne étrangère, ils ont donc moins besoin de s'endetter.
Pour quelle raison enregistre-t-on cet excédent en Amérique du Sud et pas en Amérique centrale?
Tout simplement parce que les nations d'Amérique du Sud exportent des matières premières. L'Amérique centrale, en revanche, exporte essentiellement des produits manufacturés.
A la CEPALC, vous insistez sur le fait que les gouvernements doivent donner la priorité à la cohésion sociale. Est-ce le cas en Amérique latine?
Ce doit être un objectif pour toute l'Amérique latine, mais ce n'est pas encore le cas. La cohésion sociale implique un «sentiment d'appartenance» à un projet commun offrant à la population des conditions propices à l'épanouissement humain. Il ne peut y avoir de cohésion sociale s'il y a de la pauvreté, des inégalités, de la méfiance à l'égard des institutions et des partis politiques, etc. En Amérique latine, les gens font davantage confiance à la télévision qu'aux partis politiques, aux parlements et aux systèmes judiciaires.
Quel est le rôle de la politique d'éducation?
Il est crucial. Tout échec sur le terrain de l'éducation se paie comptant au niveau économique. Sans vouloir faire de rhétorique, je dirais que c'est en améliorant l'éducation ainsi que la connaissance de l'environnement mondial que l'on parviendra à aider la population à s'en sortir dans une économie de plus en plus globalisée.
Quelles sont les prévisions économiques de la CEPALC pour l'Amérique latine?
Nous pensons que la région continuera de progresser sur le plan économique. La croissance a été de 5% en 2006 et devrait s'établir à 4,5% en 2007. Ces chiffres très encourageants contraignent les gouvernements à mettre en œuvre des stratégies de développement, c'est-à-dire un calendrier impliquant les institutions, le capital humain, les infrastructures et les instances du secteur de la connaissance. Le but est de doter les pays d'avantages concurrentiels pour qu'ils puissent se maintenir dans la chaîne productive. L'inscription de la croissance dans la durée reste un grand défi, c'est indéniable.
Alexis Castro Carvajal Journaliste
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Au palais présidentiel de la Moneda, à Santiago, Michelle Bachelet fait visiter à Christine Ockrent le salon Bleu où elle tient ses réunions privées. Au mur, El Espejo de Cronos (Le miroir de Cronos), un tableau monumental du célèbre peintre surréaliste chilien Roberto Matta, peint en 1981, propriété de BancoEstado, la banque d’Etat chilienne. Photo : D.r.
Contrairement aux autorités de La Havane, le directeur de la principale revue de sciences sociales publiée à Cuba n'estime pas que le mot "transition" soit tabou. "A Cuba, la transition a commencé il y a quinze ans, assure Rafael Hernandez, invité mi-mars à Paris par l'Institut des hautes études sur l'Amérique latine. Du point de vue économique et social, sur le plan politique et des mentalités, les Cubains ont connu des mutations plus profondes que les Chiliens avant et après le départ de Pinochet" M. Hernandez prépare un dossier sur les transitions politiques destiné à la revue trimestrielle qu'il dirige, Temas. "Je cherche des articles sur l'Espagne et le Chili", confie-t-il. Ces deux pays sont des références dans les débats sur la transition entre dictature et démocratie.
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« À CUBA, LA TRANSITION A COMMENCÉ IL Y A QUINZE ANS » |
SANTIAGO, Chili (AP) - Les autorités chiliennes ont commencé mercredi à exhumer les restes de dizaines de victimes de la répression sous la dictature du général Augusto Pinochet de 1973 à 1990, dans l'espoir de déterminer leur identité.
Les restes de 13 personnes ont été déterrés sous la direction de trois experts étrangers au premier jour de ces exhumations ordonnées par le juge Carlos Gajardo.
Certaines dépouilles sont ainsi exhumées pour la seconde fois après que la police a reconnu en 2006 que des erreurs d'identification avaient conduit à ce que certains corps soient remis aux mauvaises familles.
Les victimes ont été enterrées dans des fosses communes du célèbre Patio 29 du cimetière général de Santiago, dans les semaines qui ont suivi le coup d'Etat sanglant de Pinochet en 1973. Certains cercueils contenaient les restes de deux victimes.
Le juge Gajardo a prévu de procéder à de semblables exhumations dans d'autres cimetières de différentes villes. Il n'a pas précisé lesquels.
Les ratés des médecins légistes lors des premières exhumations ont replongé les familles dans le cauchemar et scandalisé le pays.
Selon la police, 48 corps sur les 126 exhumés du Patio 29 depuis 1991 ont été mal identifiés. Des doutes planent sur 37 autres cas et l'identité de 30 autres corps n'a tout simplement pas pu être déterminée.
Prenant acte de ces échecs, le juge a fait appel à trois experts étrangers : l'Espagnol Francisco Echevarria, l'Américaine Rhonda Roby et la Portugaise Maria Cristina de Mendonca, a précisé Maria Luisa Sepulveda, travailleuse sociale nommée par le gouvernement pour suivre le processus. Elle a précisé que les échantillons prélevés sur les dépouilles seraient peut-être envoyés à l'étranger pour y subir des tests.
Selon un rapport de la commission indépendante mise en place par le gouvernement civil qui a succédé à Pinochet en 1990, 3.190 personnes au total ont été assassinées pour motifs politiques pendant la dictature, et 1.197 ont été arrêtées et n'ont plus jamais été revues. Moins de 200 disparus ont été correctement identifiés jusque-là.
Pinochet est mort le 10 décembre à l'age de 91 ans.
Du 19 au 26 mars, le Chili et pas seulement Santiago, va vivre au rythme de la Francophonie। Les dix Alliances Françaises réparties à travers le pays° organisent des spectacles, projections, expositions et conférences afin de promouvoir la langue de Molière tout en rappelant qu’elle est aussi celle de Senghor, Brel… ou Johnny Halliday !
Ce 8 mars nous saluons toutes les femmes, nos mères, nos filles et nos compagnes. Nous leur réitérons notre engagement pour l'égalité intégrale entre les hommes et les femmes.
Il est mort dans son lit, tranquille et impuni, accompagné de sa famille et du cardinal archevêque de Santiago. Son impunité n’a pas été le fruit du hasard, mais le produit d’une politique délibérée et sciemment planifiée par les autorités politiques et judiciaires chiliennes. Des années durant, elles ont tergiversé, reporté et compliqué jusqu’à l’extrême les procédures légales qui mettaient en accusation l’ancien dictateur. En agissant de la sorte, elles ont laissé passer le temps et permis à la mort d’absoudre le tyran. Grâce à la pusillanimité officielle, qui n’a jamais osé imposer la justice, ce criminel est mort« légalement innocent ».
L’attitude des autorités chiliennes a constitué la négation la plus ouverte et flagrante de l’engagement juridique et moral qu’elles avaient contracté face aux autorités britanniques, alors qu’en 1999 elles cherchaient à rapatrier le tyran de Londres à Santiago. En effet, à l’époque, en arguant de la nature démocratique du Chili et de l’indépendance de son pouvoir judiciaire, l’ex-Président Eduardo Frei Ruiz-Tagle (actuel président du Sénat) et son ministre des Relations extérieures José Miguel Insulza (actuel secrétaire général de l’OEA) s’étaient engagés à faire juger et à condamner Pinochet dans son propre pays.
À l’époque, nombreux sont les Chiliens qui, avec nous, ont douté de ces promesses. L’histoire a fini par nous donner raison.
L’explication de fond de cette situation n’est compréhensible que lorsqu’on connaît la véritable nature de la « Concertation démocratique », coalition au pouvoir depuis 1990. Formée de socialistes liés, au moins par le nom, à celui qui fut le parti du Président Allende, et par la Démocratie Chrétienne, l’un des pires ennemis de l’Unité Populaire, cette alliance a eu dès le début pieds et poings liés pour faire éclater la vérité et imposer la justice. Le Chili et les victimes ont dû alors se contenter d’enquêtes tronquées et de jugements condamnant toujours des deuxièmes couteaux et épargnant certains hauts personnages. Ceci a été le cas du général Arrellano Stark, auteur matériel des crimes de la « caravane de la mort », du général Javier Palacios, soudard qui prit d’assaut le palais de la Moneda et, bien évidemment, de Pinochet lui-même.
Quant à ce dernier, certes, en ne faisant pas justice, la classe dirigeante chilienne a failli à sa tâche démocratique la plus élémentaire. Cela n’a pas empêché l’histoire et l’opinion publique du monde entier d’avoir condamné le tyran depuis déjà bien longtemps.