30 novembre, 2017

LE « CHILEZUELA », LA DERNIÈRE BLAGUE SUR LES RÉSEAUX CHILIENS


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LE « CHILEZUELA », LA DERNIÈRE 
BLAGUE SUR LES RÉSEAUX CHILIENS
Une députée chilienne de droite a récemment indiqué craindre que son pays ne devienne "comme le Venezuela" – plongé dans une grave crise économique actuellement – en cas d’une victoire de la gauche à l’élection présidentielle du 17 décembre prochain. Une déclaration absurde pour de nombreux internautes. Certains ont donc préféré en rire, en postant des images montrant à quoi pourrait ressembler le futur « Chilezuela »...
« LE VENEZUELA, LE PROCHAIN SLOGAN DE
LA DROITE SI ELLE PERD FACE À GUILLIER »,
ÉCRIT CETTE INTERNAUTE. CETTE IMAGE
MONTRE SEBASTIÁN PIÑERA ET SA
FAMILLE, DEVENUS PAUVRES.
Le premier tour de la présidentielle chilienne s’est déroulée le 19 novembre dernier. C’est Sebastián Piñera, candidat d’une coalition de centre-droit, qui est arrivé en tête, avec 36,64 % des voix. Ce milliardaire avait déjà présidé le pays entre 2010 et 2014. Il a devancé le socialiste Alejandro Guillier, candidat d’une coalition de centre-gauche, crédité de 22,70 % des voix. Ce dernier s’inscrit dans la continuité de Michelle Bachelet, l’actuelle présidente du pays.





LONQUÉN - DE SERGIO ORTEGA - ORQUESTA DE INSTRUMENTOS AUTÓCTONOS Y NUEVAS TECNOLOGÍAS

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FOURS DE LONQUÉN

« LONQUÉN - DE SERGIO ORTEGA - ORQUESTA DE INSTRUMENTOS AUTÓCTONOS Y NUEVAS TECNOLOGÍAS   »

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EN ARGENTINE , DES TORTIONNAIRES DE LA DICTATURE CONDAMNÉS


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JORGE ACOSTA ET ALFREDO ASTIZ, À BUENOS AIRES.
LES DEUX ANCIENS CAPITAINES DE FRÉGATE
ONT ÉTÉ CONDAMNÉS À PERPÉTUITÉ.
PHOTO MARCOS BRINDICCI 

Des peines de réclusion à perpétuité ont été prononcées contre 29 personnes, mercredi, lors du plus grand et le plus long procès de l’histoire du pays.
JORGE «EL TIGRE» ACOSTA ET ALFREDO ASTIZ
ONT ÉTÉ CONDAMNÉS À PERPÉTUITÉ.
PHOTO  LEANDRO TEYSSEIRE
Avec 54 accusés de violations des droits de l’homme, 789 victimes et plus de 800 témoins, le plus grand et le plus long procès de l’histoire argentine s’est terminé, mercredi 29 novembre, avec des peines de réclusion à perpétuité pour 29 des anciens tortionnaires de la dictature militaire (1976-1983). Trente mille personnes ont disparu pendant les « années de plomb », selon les associations des droits de l’homme. Parmi les accusés condamnés à la prison à vie se trouvent des figures emblématiques, comme les anciens capitaines de frégate Alfredo Astiz et Jorge Acosta. Six accusés ont été acquittés et les autres ont été condamnés à des peines allant de 8 à 15 ans de prison.


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« LE CAPITAINE ASTIZ, ANTENNE 2 LE JOURNAL DE 20H, 18 MAI 1982  »

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29 novembre, 2017

« MAINTENANT, C'EST PLUS PROBABLE, UN TRIOMPHE DE GUILLIER » ?


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LE PRÉSIDENT DU PARTI COMMUNISTE,
LE DÉPUTÉ GUILLERMO TEILLIER
Guillermo Teillier, président du Parti communiste du Chili (PCCh), face au deuxième tour, a signalé la nécessité de conduire « de manière intelligente » « les accords de programme » et de les atteindre. 24 novembre 2017

Le PCCh est-il satisfait du résultat des élections parlementaires ?

GUILLERMO TEILLIER
Pas à cent pour cent, non. Effectivement nous avons avancé, nous avons réussi à élire huit députés, nous avons augmenté leur nombre, ce qui était un objectif. Nous avons été le seul parti de la Nouvelle Majorité (NM) à augmenter nos voix, non de manière spectaculaire, mais elles ont augmenté, le seul parti à ne pas avoir diminué en voix, et nous avons augmenté en pourcentage. Nous avons récupéré un bon nombre de votes que nous avions perdus aux dernières élections municipales dans la Région Métropolitaine (RM), ce qui nous réconforte. Nous n’avons pas abouti à l'élection d'un sénateur, ce qui était l'un des objectifs les plus fermes que nous avions.




UN ÉNORME ICEBERG SE DÉTACHE DU GLACIER GREY AU CHILI


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GLACIER GREY AU CHILI 
 Un énorme bloc de glace s'est détaché du glacier Grey, dans le parc national Torres del Paine, au Chili, comme le montre cette photo du 28 novembre diffusée par la Société nationale des forêts chilienne (CONAF).
GLACIER GREY AU CHILI 
Ses dimensions – 350 sur 380 mètres – sont « beaucoup plus grandes que la normale », souligne l'Institut antarctique chilien (INACH), et peuvent poser des problèmes de navigation si l'iceberg se morcelle. [« Le recul du glacier Grey est le fruit d'un processus continu, qui s'est accéléré ces dernières années et qui est très probablement lié au changement climatique », indique Michael Arcos, du parc national des Torres del Paine (*).]



SUR LE MÊME SUJET :

28 novembre, 2017

BBVA FAVORABLE AU RACHAT DE SA FILIALE AU CHILI PAR SCOTIA POUR 2,2 MDS USD


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BBVA S'EST DÉCLARÉE FAVORABLE À UNE OFFRE DE RACHAT
DE SA FILIALE AU CHILI PAR LE CANADIEN SCOTIABANK
POUR 2,2 MILLIARDS DE DOLLARS
PHOTO DOMINIQUE FAGET.  
La banque espagnole Banco Bilbao Vizcaya Argentaria (BBVA) s’est dite favorable mardi à une offre de rachat de sa filiale au Chili par le groupe canadien Scotiabank pour un montant d’environ 2,2 milliards de dollars (1,85 milliard d’euros).
Libération avec l'AFP
BBVA CHILI
«BBVA a reçu cette offre et a montré son intérêt», a indiqué un porte-parole de la banque à l’AFP. L’officialisation de cette offre, évoquée depuis des semaines sur le marché, a été bien reçue par les investisseurs. En début de séance, à la Bourse de Madrid, BBVA progressait de 0,93% à 7,28 euros.




26 novembre, 2017

LE CUIVRE CHILIEN RÉSISTE AUX ALÉAS POLITIQUES


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LE LONDON METAL EXCHANGE
(MARCHÉ DES MÉTAUX DE LONDRES, OU LME
Le cours du métal rouge, dont le Chili est le premier producteur mondial, n’a pas plongé à la suite du premier tour du scrutin présidentiel, le 19 novembre.
GRÈVE À LA MINE DE CUIVRE 
D’ESCONDIDA, AU CHILI, LE 8 MARS
PHOTO MARTIN BERNETTI  AFP 
L’art de la divination sondagière a ses limites. Les électeurs chiliens l’ont prouvé une fois encore, dimanche 19 novembre. Conviés à s’exprimer au premier tour du scrutin présidentiel, ils ont déjoué les pronostics. Même si le milliardaire Sebastian Piñera s’est retrouvé en ballottage favorable, le raz-de-marée annoncé ne s’est pas produit. Le lendemain, la Bourse de Santiago et le peso plongeaient. Les investisseurs allaient-ils également sonner la charge contre le cuivre ? Que nenni. Le métal rouge est resté de marbre ou presque. Vendredi 24 novembre, la tonne de cuivre se négociait à 7 002 dollars à la Bourse de Londres.

RÉFLEXIONS APRÈS L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 19 NOVEMBRE 2017 AU CHILI


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 LA MONEDA
PHOTO ELPIDIO VALDÉS
De l'élection présidentielle du 19 novembre 2017 qui a vu s'opposer deux méthodes de campagne, on peut tirer un enseignement.
 Cartagena et  Briatte

 LA MONEDA PHOTO SARI DENNISE
Le candidat de droite S. Piñera a basé toute sa campagne sur les moyens matériels. Effectivement, en plus de la presse écrite dans son ensemble et de bien d’autres moyens de communication, media et sondages notamment, sa candidature a profité de plus de 55 % des ressources financières engagées dans cette élection, ce qui lui a permis d’investir dans une propagande «industrielle» et massive.



22 novembre, 2017

AU CHILI, UN SECOND TOUR BEAUCOUP PLUS OUVERT QUE PRÉVU


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LE MILLIARDAIRE CONSERVATEUR SEBASTIÁN PIÑERA,
CANDIDAT À L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE CHILIENNE,
LORS D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE À SANTIAGO,
LE 19 NOVEMBRE 2017- 
PHOTO CLAUDIO REYES
La percée de l'extrême gauche [ « Frente Amplio » : Coalition politique chilienne conformée par des partis et des mouvements politiques de gauche, libéraux et des citoyens ] au premier tour rebat les cartes de la course à la présidentielle au Chili, où le conservateur Sebastian Piñera, donné grand favori, aura fort à faire pour s'imposer, jugeaient lundi les analystes.
Comme prévu, l'ex-chef d'État de droite est arrivé dimanche en tête du premier tour (36,6% des voix), devant le candidat socialiste, le journaliste Alejandro Guillier (22,7%). Comme prévu aussi, les deux hommes s'affronteront le 17 décembre pour succéder à la présidente de gauche Michelle Bachelet.




21 novembre, 2017

LA GAUCHE RADICALE JOUE LES TRUBLIONS DANS LA PRÉSIDENTIELLE CHILIENNE


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LA CANDIDATE DE «LA GAUCHE RADICALE», BEATRIZ SÁNCHEZ,
ARRIVÉE EN TROISIÈME POSITION, DIMANCHE À SANTIAGO.
PHOTO CARLOS VERA.
  
Bien qu’éliminée au premier tour du scrutin, dimanche, la candidate du Frente Amplio réalise une percée et déstabilise les deux finalistes, le libéral Piñera et le social-démocrate Guillier.
Justine Fontaine
La gauche radicale joue les trublions dans la présidentielle chilienne.

20 novembre, 2017

LE VOTE DES CHILIENS À PARIS


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Pour la première fois dans l’histoire du Chili, les Chiliens résidant à l'étranger ont pu exercer leur droit de vote. Dans les locaux de l’ambassade située au 2 avenue de la Motte-Picquet à Paris, quatre bureaux de vote avaient été habilités par les autorités. A raison de 350 électeurs par bureau, 1400 Chiliens, ayant leur résidence en France, étaient ainsi invités à prendre part au scrutin.

PHOTO HAZ TU VOTO VOLAR
Dès 7h 30 du matin, ce dimanche 19 novembre, des bénévoles de la Fédération des Associations chiliennes (FEDACH) s'étaient rassemblés sur la place Salvador Allende, face à l’ambassade, pour installer un stand où accueillir, avec café et sandwiches, les citoyens chiliens venant de toute la France.


PRÉSIDENTIELLE AU CHILI : LE CONSERVATEUR PIÑERA EN TÊTE DU PREMIER TOUR


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LES DEUX CANDIDATS DE DROITE, SEBASTIAN PIÑERA ET
JOSÉ ANTONIO KAST (À G.), SE SONT RENCONTRÉS
À SANTIAGO, LE 19 NOVEMBRE 2017. 
PHOTO REUTERS  

L’ancien chef de l’État (2010-2014) est crédité de 36,66 % des voix et affrontera le socialiste Guillier (22,64 %). Le second tour est prévu pour le 17 décembre.
Par Christine Legrand
Le candidat de centre-droit Sebastian Piñera est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle chilienne, dimanche 19 novembre, avec 36,7 % des suffrages. L’homme d’affaires milliardaire de 67 ans a devancé son rival de centre-gauche, le sénateur socialiste Alejandro Guillier (64 ans), qui a réuni 22,6 % des votes.



19 novembre, 2017

PRÉSIDENTIELLE AU CHILI : VERS UN PROBABLE RETOUR AUX AFFAIRES DU MILLIARDAIRE SEBASTIAN PIÑERA


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LE SÉNATEUR ET ANCIEN JOURNALISTE VEDETTE DE LA 
TÉLÉVISION ALEJANDRO GUILLIER (À DROITE), SEMBLE 
LE MIEUX ARMÉ POUR DÉFIER SEBASTIAN PINERA
 (À GAUCHE) AU SECOND TOUR.

PHOTO IVAN ALVARADO

L'homme d'affaires, déjà président entre 2010 et 2014, aborde le premier tour de la présidentielle chilienne avec une sérieuse avance dans les sondages sur ses concurrents.
Sebastian Piñera, 67 ans, espère reprendre les rênes du Chili. Un pays qu'il a laissé il y a quatre ans à Michelle Bachelet. Entre 2010 et 2014, le conservateur avait été le premier président de droite élu démocratiquement de ce pays depuis 1958. Mais il n'avait pas pu se représenter, la Constitution lui interdisant d'exercer deux mandats consécutifs.






CAMP DE PRISONNIER DE GUERRE DE PISAGUA

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« CAMP DE PRISONNIERS DE
GUERRE DE PISAGUA »
Le camp de prisonniers de guerre de Pisagua (espagnol : Campamento de Prisioneros de Pisagua ) était un camp de concentration à Pisagua, au Chili .
UNE FOSSE COMMUNE DÉCOUVERTE 
EN JUIN 1990 A ÉTÉ DÉCOUVERTE 
AVEC 20 CORPS À L’INTÉRIEUR.
PHOTO  TARAPACA ON LINE

Histoire


Lieu isolé au nord du Chili , Pisagua a été utilisé comme site de détention pour les homosexuels masculins sous la dictature militaire du général Carlos Ibáñez del Campo en 1927-1931. [1]

De 1943 à 1945, Pisagua est devenu le site d’internement en temps de guerre pour les citoyens des nations ennemies lorsque le Chili est entré dans la Seconde Guerre mondiale du côté des Alliés . Le complexe a été transformé en camp de concentration pour les communistes et les anarchistes chiliens sous le président Gabriel González Videla en 1947-1948. Le capitaine de l’ armée chilienne Augusto Pinochet a été nommé pour diriger le camp de Pisagua en janvier 1948.

La dictature de Pinochet à présenter


Lorsque le général Pinochet prit lui-même le pouvoir en septembre 1973, le site redevint un centre de détention politique.

Dans les années 1990, l’affaire du tribunal de Pisagua a été examinée de plus près par le Vicariat de solidarité du Chili le 31 mai 1990. [2] Une fosse commune découverte en juin 1990 a été découverte avec 20 corps à l’intérieur. [3] Ceux-ci seraient plus tard liés aux prisonniers et aux personnes disparues (desaparecidos) exécutés au camp.

Personnes identifiées d’une fosse commune (6 juin 1990)


Ordre de découverte [3] Nom [3]

 1 Manuel Eduardo Sanhueza Mellado
 2 Nicolas Chanez Chanez
 3 Tomas Orlando Cabello Cabello
 4 Luis Manriquez Wilde
 5 Juan Orlando Rojas Osega
 6 Hugo Tomas Martinez Guillen
 7 Alberto Amador Yañez Carvajal
 8 Luis Alberto Toro Castillo
 9 Nelson Jose Marquez Agusto
10 Allemand Elidio Palominos Lamas
11 Juan Apolinario Mamani Garcia
12 Jose Rufino Cordoue Croxatto
13 Juan Valence Hinojosa
14 Julio Cesar Cabezas Gacitua
15 Mario Morris Barrios
16 Humberto Lizardo Flores
17 Luis Alberto Lizardi Lizardi
18 Marcelo Omar Guzman Fuentes
19 Juan Efrain Calderon Villalon
20 * Non confirmé par la source

Notes
  1.  Spooner 2011, p. 58
  2.  “El Hallazgo de la Fosa” . Memoria Viva . Récupéré le 4 juillet 2012 . (en espagnol)
  3. Plan de la fosa común en el cementerio de Pisagua” . Memoria Viva . Récupéré le 10 mai 2013 . (en espagnol)
Références
  • Frazier, Lessie Jo (2007). Le sel dans le sable: la mémoire, la violence et l’État-nation au Chili de 1890 à nos jours . Durham, Caroline du Nord: Duke University Press. ISBN 0-822-34003-8  
  • Spooner, Mary Helen (2011). Retraite lente du général: Chili après Pinochet . Berkeley et Los Angeles: Presses de l’Université de Californie. ISBN 978-0-520-25613-2 . 

13 novembre, 2017

JOSÉ ANTONIO KAST, UN CANDIDAT PRO-PINOCHET À LA PRÉSIDENTIELLE DU CHILI

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PHOTO EFE

À quelques jours de l’élection présidentielle, un candidat retient l’attention des médias : José Antonio Kast. Cet avocat et père de neuf enfants affiche des idées conservatrices extrêmes et n’hésite pas à revendiquer l’héritage du dictateur Augusto Pinochet. Portrait.

Rocío Montes

À l’élection présidentielle qui se tiendra dimanche 19 novembre au Chili, l’avocat José Antonio Kast (né à Santiago en 1966) entend rassembler autour de sa candidature les partisans de la droite la plus dure et la plus conservatrice. Si, parmi les huit prétendants à La Moneda, le professeur Eduardo Artés se classe à l’extrême gauche, Kast se place à l’autre extrémité du spectre, avec des déclarations polémiques dans lesquelles il n’hésite pas à faire référence au dictateur Augusto Pinochet. “S’il était vivant, il voterait pour moi”, résumait-il il y a quelques jours. “Abstraction faite du thème des droits de l’homme, le gouvernement de Pinochet a plus fait pour le développement du pays que celui de Sebastián Piñera” [2010-2014. Cet ancien président est à nouveau candidat à l’élection du 19 novembre].

IMAGE ICONIQUE DE LA FACHOSPHÈRE CHILIENNE  
 JAIME GUZMAN ET 
JOSÉ ANTONIO KAST UN DE 
«SES COMPAGNONS DE ROUTE»

Ancien membre de l’Unión Demócrata Independiente (UDI), l’un des principaux partis de l’opposition, José Antonio Kast a refusé de participer à la primaire à droite pour se présenter directement au premier tour. Actuellement député, il disputera les faveurs de l’électorat conservateur à Sebastián Piñera. L’ancien président est le mieux placé pour l’emporter et présider le Chili de 2018 à 2022, selon le dernier sondage du Centro de Estudios Públicos (CEP), qui lui donne 44 % des intentions de vote, devant le candidat de la majorité sortante, le sénateur Alejandro Guillier, à 19,7 %. Beatriz Sánchez, qui représente la nouvelle coalition de gauche du Frente Amplio, se voit créditée de 8,5 %. Suit une litanie de candidats aux chances infimes, parmi lesquels Kast, classé sixième par le sondage, à 2,7 %.

Transgression d’un tabou

À la différence de l’ex-président Piñera, qui n’a pas hésité lors de sa campagne à se revendiquer de personnalités de centre gauche comme Patricio Aylwin, l’une des figures de

[...]  

Rocío Montes

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