18 février, 2025

ARGENTINE: JAVIER MILEI VISÉ PAR UNE ENQUÊTE POUR AVOIR PROMU UNE CRYPTOMONNAIE QUI S'EST EFFONDRÉE

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JAVIER MILEI ACCUSÉ D’ESCROQUERIE

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Argentine: Javier Milei visé par une enquête pour avoir promu une cryptomonnaie qui s'est effondrée / Javier Milei est accusé d’avoir fait la promotion d’une crypto-monnaie dont le cours s’est brièvement envolé avant de s’effondrer. Potentiellement, il s’agit d’une « crypto-arnaque » dont le président argentin aurait été la victime ou bien l’acteur, il en est en tout cas l’un des protagonistes. L'opposition envisage une procédure de destitution, quant à la justice argentine, elle n’a pas tardé à s’emparer du dossier.

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Par RFI
Publié le : 18/02/2025 - 2 min
« Que Dieu me $Libre  »
UNE DE PÁGINA|12
DU 17 02 2025

C’est une avalanche de plaintes qui s’abat sur le président argentin : des plaintes centralisées par une juge fédérale qui devra déterminer le rôle exact de Javier Milei dans cette affaire qui s’apparente à une vaste escroquerie à la crypto-monnaie.

Tout a commencé, vendredi 14 février, par un message sur les réseaux sociaux du président argentin. Celui-ci fait la promotion de $LIBRA une cryptomonnaie dont le cours va soudainement s’envoler, avant de brutalement s’effondrer. Selon des spécialistes de la cyber-économie, il pourrait s’agir d’une véritable arnaque ayant permis à une poignée d’individus d’empocher en quelques heures plusieurs millions de dollars.

Javier Milei a beau rappeler qu’il a effacé son message dès qu’il s’est rendu compte de la supercherie, le mal est fait pour le président argentin qui va, non seulement, affronter les plaintes déposées contre lui devant les tribunaux, mais aussi les assauts de l’opposition – avec une commission d’enquête et une procédure de destitution lancée par le parti péroniste de Cristina Kirchner. L’ancienne présidente argentine a qualifié Javier Milei de « crypto-arnaqueur » ayant agi comme « l’hameçon d’une arnaque numérique ».

Milei dément avoir « promu » quoi que ce soit

Le président argentin a démenti lundi avoir « promu » quoi que ce soit, assurant avoir « agi de bonne foi ». « Je n'ai pas recommandé, je n'ai pas promu, j'ai diffusé » un message sur une devise numérique, a martelé sur la chaîne TN le président argentin.

Les transactions puis l'effondrement de la cryptomonnaie vendredi soir « sont un problème entre (personnes) privées », a estimé le chef de l'État, affirmant « n'avoir rien à cacher », ni craindre une enquête. Il a affirmé que les opérateurs - pas plus de 5 000 selon lui, mais « beaucoup de bots »- qui ont réalisé ce soir-là des transactions sur la cryptomonnaie $LIBRA sont « des traders » misant sur des produits spéculatifs, qui « savaient très bien quel était le risque ».

« Si tu vas au casino et que tu perds de l'argent, de quoi tu peux te plaindre si tu savais qu'il y avait ces risques ? », a-t-il ironisé sur la chaîne TN. 

Selon une des plaintes déposées, lundi 17 février, par une ONG, l'Observatoire du droit de la ville, les opérations autour de la $LIBRA auraient « affecté plus de 40 000 personnes avec des pertes de plus de 4 milliards de dollars ».

13 février, 2025

«EMMANUEL TODD : ALLEMAGNE - DE LA PUISSANCE À L'IMPUISSANCE»

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 «EMMANUEL TODD : ALLEMAGNE - DE LA PUISSANCE À L'IMPUISSANCE» 

  «ALLEMAGNE - DE LA PUISSANCE À L'IMPUISSANCE» 

Dans ce deuxième épisode de la série 🎙️*Le Monde selon Todd*, Emmanuel Todd analyse en profondeur la situation actuelle de l'Allemagne, un pays confronté à des bouleversements majeurs à l'approche des élections du 23 février.  / Autrefois modèle de prospérité, de rigueur, de phare économique de l’Union Européenne, l'Allemagne fait aujourd'hui face à une crise économique alimentée par la guerre en Ukraine, la dépendance énergétique et des choix stratégiques discutables, comme les conséquences des politiques ordo libérales imposées au peuple allemand pendant des décennies. / Emmanuel Todd décrypte ce basculement à travers sa méthodologie unique, qui combine histoire longue, structures sociales et analyse démographique.
Il explore également la montée de l'extrême droite, la fragmentation politique et les tensions internes qui pourraient façonner l'avenir du pays. Enfin, il questionne l'évolution des relations franco-allemandes, la place de l'Allemagne en Europe et son rôle dans la dynamique géopolitique mondiale.

👩‍🌾 Diane Lagrange, notre journaliste et intervieweuse:

Originaire de la Lozère et de l’Allier, ayant grandi en région parisienne, elle est une grande amoureuse de la France dans tous ses aspects.

Mais c’est une Française qui connait le monde : elle est polyglotte et ancienne expatriée en Angleterre et au Japon, deux pays et civilisation qu’elle connaît particulièrement bien.

Diane Lagrange est mère de trois enfants, travaille dans la communication, ce qui ne l’empêche pas d’être une citoyenne engagée dans la défense de la souveraineté de la France et de la souveraineté populaire.

Elle est intime de l’œuvre d’Emmanuel Todd.

📊 Thématiques abordées :

🇩🇪 Élections cruciales : Le 23 février marque un tournant politique, avec des enjeux déterminants pour la stabilité du pays.

🏛 Crise économique : De modèle de réussite à nation en crise, l'Allemagne peine à rebondir face aux conséquences des sanctions et de la dépendance énergétique.

🌎 Relations avec les États-Unis : Une soumission croissante à Washington qui interroge sur la capacité de l'Allemagne à défendre ses intérêts nationaux.

🏯 Structures familiales et culturelles : L'impact de l'organisation sociale allemande sur son rapport à l'autorité, à l'égalité et aux institutions.

📊 Montée de l'extrême droite : L'AfD gagne du terrain, notamment en ex-RDA, bouleversant l'échiquier politique et soulevant des inquiétudes sur la stabilité démocratique.

🤔 Incertitude politique : La fragmentation des partis traditionnels et la division idéologique rendent les prévisions électorales hasardeuses.

🔄 Vision pour l'avenir : Une réévaluation des relations franco-allemandes et européennes est nécessaire face aux bouleversements en cours.

🛠 Points clés de l'émission :

📊 Transition économique douloureuse : De leader européen à nation en déclin, l'Allemagne subit le contrecoup de sa dépendance industrielle et énergétique.

🤝 Influence américaine : Le soutien à la ligne atlantiste a un coût politique et économique, mettant en lumière les contradictions du positionnement allemand.

🏠 Poids des structures sociales : Les valeurs ancrées dans la culture familiale allemande influencent la perception des enjeux économiques et politiques.

🗳 Tensions internes et vote protestataire : L'AfD, bien que marginalisée dans certains cercles, capte une colère croissante face aux difficultés économiques et identitaires.

📈 Facteurs démographiques et déclin à long terme : Le vieillissement de la population et la chute de la natalité posent la question de la viabilité économique et sociale du pays.

🌍 Guerre en Ukraine et politique de défense : Les répercussions du conflit sur la stratégie allemande et les débats sur l'autonomie stratégique en Europe.

🔄 Repenser les relations franco-allemandes : Une coopération plus réaliste et moins idéalisée est indispensable pour l'avenir de l'Europe.a première portera sur les États-Unis en général et Donald Trump en particulier.
 

10 février, 2025

PRÉSIDENTIELLE EN ÉQUATEUR : NOBOA (LE MARCHAND DE BANANES) ET GONZALEZ AU COUDE À COUDE LORS DU PREMIER TOUR

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LA CANDIDATE À LA PRÉSIDENTELLE DU MOUVEMENT
RÉVOLUTION CITOYENNE, LUISA GONZALEZ, LORS D'UNE
CONFÉRENCE DE PRESSE À QUITO LE 9 FÉVRIER 2025
PHOTO GALO PAGUAYIC

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Le Figaro
Présidentielle en Équateur : Noboa et Gonzalez au coude à coude lors du premier tour /  Vers 22H00 heure locale, sur près de 51% de suffrages dépouillés, le président sortant Daniel Noboa récoltait 45,21% des voix contre 43,41% pour sa rivale de gauche Luisa Gonzalez. [À la tête de l‘Équateur gouverné chaque jour de façon un peu plus despotique, le marchand de bananes Daniel Noboa] *

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Par Le Figaro avec l'AFPPublié le 10 février 2025

Le président sortant Daniel Noboa et sa rivale de gauche Luisa Gonzalez se livraient dimanche soir un match serré lors du dépouillement du premier tour des élections présidentielles en Équateur, pays polarisé et frappé par la violence du narcotrafic. Cinq heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats partiels de cette course comprenant 16 candidats donnaient une légère avance à Daniel Noboa, insuffisante toutefois pour lui éviter un deuxième tour le 13 avril.

NOBOA ET GONZALEZ AU COUDE À COUDE 

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

Vers 22H00 heure locale (03H00 GMT lundi), sur près de 51% de suffrages dépouillés, M. Noboa récoltait 45,21% des voix contre 43,41% pour sa principale rivale, Mme Gonzalez. La journée «s'est déroulée dans une absolue normalité», avec une participation de 83,38%, sur les 14 millions d'Équatoriens appelés aux urnes, a déclaré la présidente du Conseil national électoral, Diana Atamaint.

Dans la capitale Quito entourée de volcans, à 2.850 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme dans la ville portuaire de Guayaquil, les feux d'artifice et les klaxons accompagnaient le décompte.

Les Equatoriens espèrent que le prochain gouvernement pourra redresser un pays en crise économique, divisé et submergé par les violences liées au narcotrafic. Une lutte féroce fait rage entre une myriade de groupes criminels se disputant le contrôle des voies lucratives qui relient, via des ports équatoriens, les plantations de coca de Colombie et du Pérou à l'Europe ou aux États-Unis. «C'est la pire crise depuis notre retour à la démocratie» il y a presque un demi-siècle, juge l'analyste politique local Leonardo Laso.

Les dérives de sa politique sécuritaire

À 37 ans, Daniel Noboa, fils d'un milliardaire roi de la banane et tenant d'une ligne dure face aux cartels, est l'un des plus jeunes dirigeants du monde. «L'Equateur a déjà changé et veut continuer à changer, il veut consolider son triomphe», a déclaré cette semaine ce néo-libéral qui se dit de centre-gauche et qui avait créé la surprise en 2023 en se faisant élire, après une campagne marquée par l'assassinat d'un candidat.

Le bilan de Daniel Noboa est toutefois assombri par des critiques d'organisations de défense des droits humains sur les dérives de sa politique sécuritaire. En décembre, la justice a ordonné la détention provisoire de 16 militaires soupçonnés de la disparition forcée de quatre adolescents dont les corps ont été retrouvés calcinés, une affaire qui a choqué le pays.

Malgré les mesures drastiques et notamment les états d'urgence autorisant les militaires à patrouiller dans les rues, le taux d'homicides est resté élevé, à 38 pour 100.000 habitants en 2024, après un record de 47 en 2023. En 2018, avant la vague de narcocriminalité qui a poussé des dizaines de milliers d'Équatoriens à fuir leur pays et effrayé investisseurs et touristes, le taux d'homicides était de 6 pour 100.000 habitants. Concentré sur le financement de la coûteuse guerre contre le narcotrafic, l'État affiche une dette publique atteignant environ 57% du PIB. Le taux de pauvreté dans le pays s'élève à 28%.

«Le défi de transformer le pays»

Luisa Gonzalez, ex-députée de 47 ans, espère prendre sa revanche après une première joute électorale remportée par M. Noboa en 2023. Le soutien que lui apporte l'ex-président socialiste en exil Rafael Correa (2007-2017), condamné par contumace à huit ans de prison pour corruption, divise les électeurs. Avocate évangélique, elle aspire à être la première présidente élue d'Equateur avec un programme promettant plus de sécurité, teinté de respect des droits humains.

«La candidate, c’est moi (...) C’est Luisa Gonzalez qui gouvernera», affirme-t-elle face aux détracteurs. «Daniel Noboa représente la peur et nous le changement, l’espoir», a affirmé l’avocate évangélique de 47 ans, dont le slogan clame : «faire revivre l’Équateur». «Pour construire la paix, on a besoin de justice sociale», a-t-elle souligné lors d’un entretien à l’AFP samedi, tout en proposant de freiner le trafic drogue au travers de la «militarisation des frontières et des ports».

Les forces de sécurité étaient largement déployées lors du premier tour. Les frontières sont fermées jusqu'à lundi, tandis qu'environ 100.000 membres des forces publiques surveillaient les élections. Le jour du scrutin, un policier a été tué et un autre blessé lors d'une «attaque armée» dans la ville portuaire de Guayaquil, selon la police. «Il y a des rapports de renseignement qui disent qu'il y a des risques et qu'ils veulent me tuer, mais il y a un défi plus grand ici. Il y a le défi de transformer le pays», a déclaré Luisa Gonzalez lors d'un entretien à l'AFP à la veille de l'élection.

PRÉSIDENTIELLE EN ÉQUATEUR 2025


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04 février, 2025

L'ÉCONOMIE CHILIENNE ENREGISTRE SON TROISIÈME MOIS CONSÉCUTIF DE CROISSANCE EN DÉCEMBRE

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PHOTO ATON

L'économie chilienne enregistre son troisième mois consécutif de croissance en décembre / L'activité économique du Chili a marqué une hausse pour le troisième mois consécutif en décembre, soutenue par des facteurs tels que la baisse des taux d'intérêt et une production robuste de cuivre. [Malgré les mauvais présages de « droite médiatique»]

Editeur Vlad Schepkov

Publié le 03/02/2025  

IMACEC DÉCEMBRE 2024

cette tendance a contribué à stabiliser la croissance après une période de fluctuations mensuelles. L'indice Imacec, qui sert de substitut au produit intérieur brut (PIB), a bondi de 0,9% par rapport à novembre. Cette augmentation a dépassé l'estimation médiane de 0,7% projetée par les analystes dans une enquête Bloomberg. Sur une base annuelle, l'activité a grimpé de 6,6%, selon les données publiées par la banque centrale lundi.  [«l'Imacec a progressé de 6,6%, marquant le meilleur chiffre depuis près de trois ans.»]

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 «l'Imacec a progressé de 6,6%, marquant
le meilleur chiffre depuis près de trois ans.».
FLYER GOUVERNEMENT DU CHILI


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Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.

03 février, 2025

VÉNÉZUÉLA: SIX AMÉRICAINS LIBÉRÉS APRÈS LA VISITE DE L'ÉMISSAIRE DE TRUMP

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PHOTO X @RichardGrenell

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International
Dépêches / Vénézuéla: six Américains libérés après la visite de l'émissaire de Trump / Six Américains emprisonnés au Vénézuéla ont été libérés vendredi et sont repartis aux États-Unis avec l'émissaire de Donald Trump, après son entrevue exceptionnelle avec le président Nicolas Maduro qui a appelé à un "nouveau départ" des relations entre Caracas et Washington. / Six Américains emprisonnés au Vénézuéla ont été libérés vendredi et sont repartis aux États-Unis avec l'émissaire de Donald Trump, après son entrevue exceptionnelle avec le président Nicolas Maduro qui a appelé à un "nouveau départ" des relations entre Caracas et Washington.

Courrier international

Caracas (AFP) Publié le 01/02/2025 à 03:05

PHOTO RICHARD GRENELL

"Nous rentrons à la maison avec ces six citoyens américains", a écrit Richard Grenell sur X, en publiant une photo de lui dans son avion, entouré de six hommes dont les identités ne sont pas précisées.

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

Emissaire spécial de Donald Trump, M. Grenell était chargé d'exiger que Caracas accepte le retour "inconditionnel" des Vénézuéliens expulsés des États-Unis et d'obtenir la libération des "otages" américains détenus au Vénézuéla.

► À lire aussi :      LE PRÉSIDENT COLOMBIEN POURSUIT SA PASSE D’ARMES AVEC DONALD TRUMP

"Je viens d'être informé que nous ramenons six otages du Vénézuéla (...) Excellent travail!", a commenté le président américain, également sur les réseaux sociaux.

MM. Maduro et Grenell, dont la poignée de mains a été télévisée sans le son, ont notamment abordé les "migrations, l'impact négatif des sanctions économiques, les citoyens américains impliqués dans des crimes sur le territoire national, l'intégrité du système politique vénézuélien", selon un communiqué vénézuélien.

"J'ai proposé de construire un agenda zéro... Allons vers un nouveau départ des relations historiques où ce qui doit être rectifié sera rectifié et ce qui doit être fait sera fait", a commenté dans la soirée le président Maduro lors d'une cérémonie pour l'ouverture de l'année judiciaire.

LE PRÉSIDENT VÉNÉZUÉLIEN NICOLAS MADURO (À DROITE) REÇOIT
L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN DONALD TRUMP,
LE 31 JANVIER AU PALAIS DE MIRAFLORES À CARACAS
PHOTO © PRESIDENCIA DE VÉNÉZUÉLA 

"Je peux dire que cela a été positif. Il y a des questions sur lesquelles nous sommes parvenus à des accords initiaux (...) De nouveaux sujets s'ouvriront, espérons-le, pour de nouveaux accords, pour le bien des deux pays", a-t-il ajouté sans parler des libérations.

"Nous serons très vigilants afin de nous assurer que ce qui a été discuté est strictement conforme à ce qui a été convenu", a-t-il prévenu, lançant: "depuis le Vénézuéla bolivarien, nous disons au président Donald Trump: +nous avons fait un premier pas, nous espérons que cela continuera, nous voulons continuer!+"

"Les otages américains", détenus au Vénézuéla, "doivent être libérés immédiatement", avait affirmé à des journalistes Mauricio Claver-Carone, chargé de l'Amérique latine au département d'État avant l'arrivée de M. Grenell à Caracas.

"Il ne s'agit pas d'une négociation en échange de quoi que ce soit", avait souligné le responsable, exhortant "le gouvernement Maduro - le régime Maduro - au Vénézuéla à tenir compte de l'envoyé spécial" sous peine de "conséquences".

La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a souligné que M. Grenell devait aussi demander au Vénézuéla d'autoriser les vols de rapatriement pour les membres du Tren de Aragua, le gang criminel tentaculaire vénézuélien que M. Trump a désigné comme groupe "terroriste".

Relations tendues

Caracas avait rompu les relations diplomatiques avec Washington en janvier 2019 après que les États-Unis -- alors présidés par M. Trump --, cherchant à évincer le président Maduro, ont reconnu l'opposant Juan Guaido comme président par intérim et durci leurs sanctions économiques.

PHOTO DIFFUSÉE PAR LA PRÉSIDENCE DU VÉNÉZUÉLA, LE 31 JANVIER 2025,
DU PRÉSIDENT VÉNÉZUÉLIEN NICOLAS MADURO ET DE RICHARD GRENELL,
L'ÉMISSAIRE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN DONALD TRUMP,
AU PALAIS DE MIRAFLORES, À CARACAS
PHOTO PRÉSIDENCE DU VÉNÉZUÉLA 

Si les relations sont tendues, des canaux de négociations étaient ouverts. Un envoyé spécial du président Joe Biden, Roger Carstens, s'était rendu à Caracas en 2022 et, en 2023, dix Américains emprisonnés au Vénézuéla avaient été libérés en échange de la sortie de prison d'Alex Saab, un proche de Maduro incarcéré aux États-Unis et la promesse d'élections "compétitives".

► À lire aussi :      ACTIONS SECRÈTES DE LA DEA AU VÉNÉZUÉLA

Les États-Unis, tout comme nombre d'autres pays notamment européens, ont dénoncé le "caractère illégitime" de l'investiture pour un troisième mandat de M. Maduro le 10 janvier. Ils jugent que l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle du 28 juillet.

De retour à la Maison Blanche depuis le 20 janvier, le président républicain Trump a promis de lancer "le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine".

Son gouvernement a annoncé avoir annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600.000 Vénézuéliens aux États-Unis et qui les met à l'abri d'une expulsion.

"Urgence humanitaire"

L'ONG Foro Penal, spécialiste des prisonniers politiques, recensait avant la libération des six, huit américains emprisonnés au Vénézuéla.

 DES CENTAINES DE MIGRANTS, POUR LA PLUPART ORIGINAIRES
D'AMÉRIQUE CENTRALE  ET DU VÉNÉZUÉLA, FONT PARTIE
D'UNE CARAVANE À DESTINATION DES ÉTATS-UNIS,
À LA PÉRIPHÉRIE DE TAPACHULA, DANS L'ÉTAT DU CHIAPAS,
AU MEXIQUE, LE 23 JUILLET 2024
PHOTO ARCHIVES AFP

Le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Diosdado Cabello, avait déclaré en octobre qu'il y avait sept Américains en détention. Et le président Maduro avait annoncé en janvier la capture de sept "mercenaires", dont deux citoyens américains, sans préciser de date.

La crise au Vénézuéla sera l'un des thèmes abordés par le nouveau secrétaire d'État américain Marco Rubio à partir de samedi lors d'une tournée dans cinq pays d'Amérique latine.

DESSIN IVAN LIRA 

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01 février, 2025

LE PRÉSIDENT COLOMBIEN POURSUIT SA PASSE D’ARMES AVEC DONALD TRUMP

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LE PRÉSIDENT COLOMBIEN, GUSTAVO PETRO, À JACMEL,
 EN HAÏTI, LE 22 JANVIER 2025.
PHOTO MARCKINSON PIERRE

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Le Monde

INTERNATIONAL / COLOMBIE / Le président colombien poursuit sa passe d’armes avec Donald Trump en l’accusant de développer une « thèse fasciste » / 
Gustavo Petro s’oppose à son homologue américain à propos du traitement imposé aux migrants, lui reprochant de « criminaliser un groupe de population », une attitude « utilisée par Hitler envers les juifs».

Le Monde avec l'AFP

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Les relations entre Bogota et la Maison Blanche restent tendues quelques jours après l’épisode des migrants illégaux que Donald Trump a voulu expulser en Colombie. Le président colombien, Gustavo Petro, a une nouvelle fois critiqué les méthodes de son homologue américain.

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« Criminaliser un groupe de population est une thèse fasciste », a déclaré M. Petro, interviewé, vendredi 31 janvier, par la chaîne de télévision Univision. « Cette attitude visant à criminaliser des groupes de population pour obtenir les applaudissements d’une majorité est exactement la même que celle utilisée par Hitler envers les juifs », a-t-il ajouté. Donald Trump « me qualifie de socialiste, je préfère être socialiste que fasciste », a-t-il insisté.

Gustavo Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, avait refusé le 26 janvier de permettre l’arrivée d’avions militaires américains transportant des expulsés colombiens, inquiet pour la « dignité » des personnes à bord. Après des heures de tensions et l’annonce de sanctions douanières réciproques, « l’impasse » avait été finalement surmontée, selon Bogota, et Washington avait levé sa menace d’imposer des droits de douane sur tous les biens colombiens entrant aux États-Unis d’abord de 25 %, puis 50 % au bout d’une semaine.

Donald Trump s’est vanté d’avoir écrasé son homologue colombien, qui a été vertement critiqué dans son pays, allié de longue date des États-Unis dans la guerre contre la drogue.

Bogota rapatrie ses propres ressortissants

Vendredi, le gouvernement colombien a proposé de prendre en charge le transport aérien et maritime de ses citoyens qui vont être expulsés des États-Unis, afin de garantir qu’ils ne voyagent pas menottés.

Mardi et mercredi, des avions militaires et civils colombiens ont rapatrié à Bogota les premiers groupes de migrants. Selon Gustavo Petro, cela a permis à plusieurs centaines de ses compatriotes, parmi lesquels plusieurs enfants, de rentrer dans leur pays dans des conditions « dignes ». Aucun d’entre eux n’était un « délinquant confirmé », a-t-il ajouté.

La Colombie s’attend au retour de quelque 27 000 migrants dont les ordres d’expulsion ont été signés ces six derniers mois – par l’administration Trump depuis le 20 janvier, ou par celle de son prédécesseur démocrate Joe Biden –, a fait savoir, à l’Agence France-Presse, une source de la présidence colombienne.

Le Monde avec l'AFP

CHILI / GABRIEL BORIC PROMULGUE UNE LOI COMPENSANT UNE INJUSTICE HISTORIQUE ENVERS LES ENSEIGNANTS

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Chili : Gabriel Boric promulgue une loi  compensant une injustice historique envers les enseignants / La Havane, 1er Février, (RHC)-  Le président du Chili, Gabriel Boric, a promulgué ce vendredi au Palais de la Moneda une loi visant à payer à des dizaines de milliers d'enseignants une dette historique, accumulée pendant plus de quatre décennies.

Édité par Reynaldo Henquen

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en 1981, le régime de Pinochet a décidé de transférer la responsabilité de l'enseignement public de l'État aux municipalités, y compris la gestion des budgets et le paiement des salaires.

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Cependant, les nouveaux employeurs n'ont pas reconnu les ajustements récents et ont continué à donner aux enseignants leurs anciens salaires, avec une diminution de leurs revenus et du calcul des pensions au moment de la retraite.

Après 43 ans de lutte, un accord a été conclu pour réparer partiellement cette injustice.

Lors d'une cérémonie au siège de l'exécutif, le président Boric a expliqué que la réparation a commencé par la reconnaissance par l'État de l'existence de cette injustice et qu'à partir de là, les accords ont été négociés pour la régler de la meilleure façon possible.

Le président a reconnu que les montants restitués sont bien inférieurs au montant total de la dette réelle, mais il les a qualifiés d'acte de justice et de respect d'un engagement envers les enseignants.

La loi prévoit un paiement total de 4,5 millions de pesos (environ 4 600 dollars) à chaque enseignant concerné, en commençant par ceux qui ont aujourd'hui plus de 80 ans.

Source : Prensa Latina

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«Nous saluons la réparation
 de la dette historique »
FLYER PCCH

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29 janvier, 2025

CHILI / ANNIVERSAIRE DE « LA GRANDE ÉVASION »

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CHILI / ANNIVERSAIRE
DE « LA GRANDE ÉVASION »

35ème ANNIVERSAIRE DE « LA GRANDE ÉVASION »
1990 - 29 JANVIER - 2025
Trente-cinquième anniversaire de l'évasion des prisonniers politiques du Front Patriotique Manuel Rodríguez, (FPMR). il y a trente-cinq ans, la nuit du 29 au 30 janvier 1990, quarante-neuf prisonniers politiques s’échappent de la prison de Santiago du Chili par le tunnel qu’ils ont mis un an et demi à creuser.
« HYMNE DU FPMR » 
TEXTE ET MUSIQUE DE PATRICIO MANNS

Il y a 34 ans, alors que le dictateur Augusto Pinochet s’apprêtait à céder enfin la tête de l’État à un président démocratiquement élu, une spectaculaire évasion a eu lieu dans la prison de Santiago, en plein centre ville et à quelques rues du palais de La Moneda. 49 prisonniers politiques du Front patriotique Manuel Rodríguez (FPMR) ont déserté leurs cellules et ont ainsi voulu « saluer la démocratie ». Mais ils sont venus rappeler aussi que, derrière les apparences d’une «transition démocratique » négociée avec le régime militaire, les comptes de la dictature qui a régné sans partage sur le Chili pendant 17 ans sont loin d’être réglés. 
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CHILI : ANNIVERSAIRE DE 
« LA GRANDE ÉVASION »


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