02 juillet, 2025

VLADIMIR POUTINE A EU UN ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE AVEC EMMANUEL MACRON

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VLADIMIR POUTINE ET EMMANUEL MACRON À MOSCOU, LE 7 FÉVRIER 2022.
[PHOTO D’ILLUSTRATION]

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Pour la première fois depuis septembre 2022, les présidents russe et français se s ont entretenus par téléphone. Les deux dirigeants ont discuté d’un large éventail de questions, y compris du conflit irano-israélien et de la crise en Ukraine. Vladimir Poutine a souligné que ce conflit était une conséquence directe de la politique occidentale.[Allô Moscou? Ici Paris

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Le 1er juillet, le Kremlin a annoncé un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, leur premier échange direct depuis septembre 2022. 

EMMANUEL MACRON RENCONTRE VLADIMIR POUTINE À MOSCOU LE 7 FÉVRIER 2022,
POUR DES ENTRETIENS VISANT À TROUVER UN TERRAIN D'ENTENTE SUR L'UKRAINE ET L'OTAN
PHOTO SPUTNIK / AFP

► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

Au menu de cette discussion, qui a duré plus de deux heures : l’escalade entre l’Iran et Israël, les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, et la guerre en Ukraine. 

Poutine à Macron : l’Iran a « le droit » de développer un programme nucléaire pacifique 

Les deux présidents ont rappelé « la responsabilité cruciale » qui incombe à la Russie et à la France, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, dans la préservation de la paix mondiale. Ils ont réaffirmé le droit de Téhéran à développer un programme nucléaire civil, tout en continuant à honorer ses engagements au titre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 

Poutine et Macron ont convenu que la résolution de la crise nucléaire iranienne, tout comme d'autres tensions au Moyen-Orient, devrait s'effectuer « exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques ». Les deux présidents ont décidé de coordonner leurs démarches et de se reparler prochainement afin de faire le suivi ensemble sur ce sujet. Poutine à Macron : l’Occident est à l’origine de la guerre en Ukraine 

L'entretien a également porté sur le conflit ukrainien. 

Vladimir Poutine a rappelé que cette crise était « le résultat direct des politiques occidentales », qui ont négligé les préoccupations sécuritaires de la Russie pendant des années. Il a souligné que l’Occident alimentait le régime de Kiev avec des armements modernes et prolongeait les opérations militaires par procuration. 

Dans ce contexte, le président russe a insisté sur la nécessité d’un règlement pacifique, fondé sur des accords globaux, durables, et prenant en compte les réalités territoriales actuelles. Pour Poutine, seule une approche qui s’attaque aux causes profondes du conflit permettra de sortir de l’impasse. 

Emmanuel Macron, pour sa part, a souligné « le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine », comme le note un communiqué de l’Élysée. Il a plaidé pour un cessez-le-feu « dans les meilleurs délais » et pour l’ouverture de négociations entre Moscou et Kiev, en vue d’un règlement politique « solide et durable » du conflit. 

Après 1 024 jours sans échange direct, les deux présidents se sont accordés sur la nécessité de maintenir ce canal de communication.


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01 juillet, 2025

ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SOLA SIERRA

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ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SOLA SIERRA

1999 - 1 JUILLET - 2025
VINGT-SIXIÈME ANNIVERSAIRE
DE LA MORT DE DE SOLA SIERRA

 ANNIVERSAIRE DE
LA MORT DE SOLA SIERRA
Sola Sierra Henríquez née à Santiago du Chili, le 1er décembre 1935 et elle est décédée le 1 juillet 1999, elle fut une activiste chilienne des droits de l'homme. Elle a été la présidente de l'Association des familles de détenus disparus (AFDD) entre 1977 et 1999.

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        AU CHILI, UN ESPOIR POUR LA GAUCHE

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        JEANNETTE JARA CELÈBRE SA VICTOIRE, 
        À SANTIAGO DU CHILI, LE 29 JUIN 2025.
        PHOTO LUCAS AGUAYO ARAOS

        Logo Politis
        Au Chili, un espoir pour la gauche / Dimanche 29 juin, la candidate du Parti communiste, Jeannette Jara, a emporté haut la main les primaires de gauche. Elle représentera la coalition de centre-gauche Unidad por Chile à l’élection présidentielle, en novembre prochain. Un défi important dans un contexte de droitisation du continent sud-américain. [La force «kawaii»]

        Marion Esnault  • 1 juillet 2025

        Article paru dans l’hebdo N° 1869

        JEANNETTE JARA GAGNE LA PRIMAIRE
         À GAUCHE HAUT LA MAIN !
        LA FORCE «KAWAII»

        Au pied d’une Cordillère des Andes enneigée ce dimanche soir, à Santiago du Chili, les centaines de personnes réunies au QG de campagne de Jeannette Jara scandent, exaltées : « On sent avec force Jara présidente. » Avec 60,17 % des voix, la candidate du Parti communiste remporte les primaires présidentielles face à trois autres candidats de la coalition de centre-gauche, Gonzalo Winter, Jaime Mulet et Carolina Tohá.

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        ► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

        Cette dernière, ancienne ministre de l’Intérieur, n’a obtenu que 28 % des voix. Elle s’est adressée à la presse après l’annonce des résultats. « Je suis déçue et triste, mais je reconnais ma défaite. Jeannette Jara est désormais la candidate de la coalition de gauche », a-t-elle déclaré fermement.

        «Jara rassemble, le peuple choisit»
        LA FORCE «KAWAII»
        Vers 21 heures, la candidate communiste s’est fièrement dirigée vers le podium, entourée des trois candidats vaincus. Elle a promis de présenter un programme commun et socialement ambitieux pour faire face à l’ultra-droite chilienne, le 16 novembre prochain. Lors du premier tour de l’élection présidentielle, elle aura deux principaux adversaires : Evelyn Matthei (droite traditionnelle) et José Antonio Kast (extrême droite).

        La voix tremblante mais forte, Jeannette Jara s’est adressée à la foule en rappelant qu’elle venait d’une famille humble et d’un quartier populaire de la périphérie de Santiago, à Conchalí. « Je ne viens pas de l’élite, mais du vrai Chili », avait-elle lancé lors de son premier meeting de campagne. Née en 1974 – un an après le coup d’État qui a mis fin à l’Unité populaire de Salvador Allende –, elle commence à militer dans les jeunesses communistes dès l’âge de 14 ans. Fille d’un mécanicien industriel et d’une femme au foyer, elle est l’aînée de cinq frères et sœurs. Elle possède trois diplômes : en administration publique, en droit et en politiques publiques.

        Discrète et charismatique, Jeannette Jara est très souvent comparée à l’ancienne présidente Michelle Bachelet.

        Avant de s’engager dans le gouvernement de Gabriel Boric comme ministre du Travail, Jeannette Jara a été députée et sous-secrétaire à la Protection sociale dans le second gouvernement de Michelle Bachelet (2014-2018). Ces trois dernières années, elle a mené les réformes sociales les plus emblématiques du mandat de l’actuel président progressiste : les pensions de retraite, les 40 heures de travail par semaine et le salaire minimum le plus élevé d’Amérique du Sud (480 euros).

        Pour la droite, le « danger communiste »

        Discrète et charismatique, Jeannette Jara est très souvent comparée à l’ancienne présidente Michelle Bachelet. Une figure rassurante et aimante, mais aussi déterminée et ferme. Beaucoup de femmes et d’hommes politiques, comme le sénateur Juan Luis Castro (Parti socialiste), considèrent qu’« elle est proche des gens, empathique », et que « c’est probablement ce qui lui a permis de gagner ». Pepe Auth, sociologue et homme politique chilien, ajoute qu’« aujourd’hui la moitié des électeurs sont dépolitisés et ne votent pas pour des idées mais pour une personne qui leur inspire confiance ».

        Quelques heures après la victoire de Jeannette Jara, le fondateur du Parti national libertarien (extrême droite), Johannes Kaiser, a déclaré que « le Parti Communiste est un danger » et que « souvent, dans l’histoire, les communistes ont pris le pouvoir et ne l’ont jamais rendu ». Au lendemain de sa victoire, Jeannette Jara a dû rappeler qu’elle était « la candidate de la coalition de centre-gauche, et non la candidate du Parti communiste ». Fidèle à son parti, elle a néanmoins « su mener sa campagne en se décommunisant. Ça peut fonctionner, surtout si elle résout les problèmes concrets de la population », analyse Pepe Auth.

        Dans ce contexte post-pandémie et de redressement économique, beaucoup de mouvements sociaux ont été déçus.

        Evelyn Matthei et Juan Antonio Kast ont dénoncé, de leur côté, une élection « illégitime » en raison d’un faible taux de participation. Les médias mainstream ont même considéré comme « décevante » la participation à ces primaires. Environ 1,4 million de personnes se sont déplacées aux urnes et Jeannette Jara a obtenu 825 000 voix. Soit seulement 2 000 de moins que le candidat de droite Sebastian Piñera en 2017.

        Pourtant, la victoire du milliardaire, devenu président en 2018, avait été qualifiée de « triomphante » par la presse à l’époque. Les deux candidats opposés à Jeannette Jara, Matthei et Kast, se sont également appuyés sur cette participation qualifiée de « décevante » pour juger le résultat de ces primaires comme « une défaite pour le gouvernement de Gabriel Boric » et « la continuité d’un gouvernement qui a échoué ».

        JANNETTE JARA A RENDU VISITE CE MATIN AU PRÉSIDENT GABRIEL BORIC,
        QUI EST RÉCEMMENT DEVENU PÈRE D'UNE PETITE FILLE, VIOLETA.
        PHOTO FACEBOOK 
        JANNETTE JARA

        Se détacher de Boric

        Après la révolte sociale de 2019, l’ancien leader syndicaliste étudiant Gabriel Boric a été élu président, en mars 2022, tandis qu’une Convention constitutionnelle rédigeait une nouvelle Constitution. Cette dernière devait remplacer celle adoptée pendant la dictature d’Augusto Pinochet, pierre angulaire du modèle néolibéral instauré au Chili. Cette nouvelle Constitution, qui proposait un État social de droit, a été rejetée par référendum le 4 septembre 2022, après une campagne de désinformation d’ampleur.

        Sans nouvelle Constitution et avec un Congrès divisé, le gouvernement de Gabriel Boric n’a pas pu enclencher les changements structurels escomptés. Dans ce contexte post-pandémie et de redressement économique, beaucoup de mouvements sociaux ont été déçus. Selon le sociologue Pepe Auth, « il faudra que Jara se détache de la politique de Boric ».

        De son côté, Carolina Tohá appelle à « une bonne union parlementaire pour [que la gauche soit] bien représentée au Congrès », et ne pas se retrouver dans la même situation que l’actuel gouvernement. Pepe Auth est formel : « Les cinq prochains mois de campagne vont être compétitifs. » Selon les enquêtes menées avant les primaires, Jeannette Jara talonnerait le candidat d’extrême droite, Juan Antonio Kast, au premier tour de l’élection présidentielle.

        Ce lundi 30 juin, le président Boric a reçu chaleureusement la candidate de la coalition de gauche pour une réunion exceptionnelle chez lui, alors qu’il est en congé paternité suite à la naissance de sa fille, Violeta. La veille, après avoir voté, l’actuel président a déclaré que « cette élection définit la candidature du secteur progressiste » et que « tous seront unis derrière elle avec un programme commun pour le Chili ».

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        «"Unité pour le Chili" / Ensemble
        nous sommes plus forts»

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          30 juin, 2025

          CHILI : UNE COMMUNISTE REMPORTE LA PRIMAIRE DE LA COALITION DE GAUCHE AU POUVOIR EN VUE DE LA PRÉSIDENTIELLE

            [ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

          ANCIENNE MINISTRE DU TRAVAIL ET MEMBRE DU PARTI COMMUNISTE CHILIEN,
          JEANNETTE JARA S’EXPRIME APRÈS AVOIR REMPORTÉ LA PRIMAIRE DE
          LA COALITION DE GAUCHE AU POUVOIR À SANTIAGO, AU CHILI, LE 29 JUIN 2025.
          PHOTO PABLO SANHUEZA / REUTERS

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          Le Figaro
          ne communiste remporte la primaire de la coalition de gauche au pouvoir en vue de la présidentielle / Chili / Présidentielle / Ancienne ministre du Travail et membre du parti communiste chilien, Jeannette Jara s’exprime après avoir remporté la primaire de la coalition de gauche au pouvoir à Santiago, au Chili, le 29 juin 2025.
           [La force «kawaii»]

          Par Le Figaro avec l'AFP

          Il y a 9 heures

          La communiste Jeannette Jara, ancienne ministre du Travail du président Gabriel Boric, a remporté dimanche la primaire de la coalition de gauche au pouvoir au Chili en vue de la présidentielle de novembre prochain. Jeannette Jara a obtenu 60% des suffrages, selon les résultats portant sur 93% des bulletins dépouillés, publiés par le Service électoral (Servel).

          JEANNETTE JARA GAGNE LA PRIMAIRE
           À GAUCHE HAUT LA MAIN !

          ► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

          L'ancienne ministre de l'Intérieur Carolina Tohá est arrivée à la deuxième place avec 27% des voix, devant les députés Gonzalo Winter (8,9%) du parti du président Boric Frente Amplio, et Jaime Mulet (2,8%) d'un petit parti écologiste. C'est la première fois dans l'histoire du pays qu'une large coalition politique choisit un membre du Parti communiste comme candidat à la présidence. Le président Boric, âgé de 39 ans et dont le mandat s'achève en mars 2026, ne peut pas se représenter, la Constitution chilienne lui interdisant un second mandat consécutif.

          Deux réformes emblématiques

          La journée électorale, marquée par le froid hivernal dans une grande partie du pays, a enregistré une faible participation : un peu plus de 1,3 million d'électeurs sur les 15 millions appelés aux urnes. Jeannette Jara, une avocate de 51 ans, s'est imposée comme une figure présidentielle en pilotant deux réformes emblématiques du gouvernement Boric : la réduction du temps de travail à 40 heures hebdomadaires et la réforme des retraites.

          Seule la coalition au pouvoir a choisi de se soumettre à une primaire. Les autres forces politiques ont déjà désigné ou désigneront leurs candidats de manière interne. Jeannette Jara devrait affronter lors du scrutin présidentiel l'ultraconservateur José Antonio Kast et la représentante de la droite traditionnelle Evelyn Matthei, tous deux bien placés dans les enquêtes d'opinion. «Tohá était une meilleure candidate pour affronter la droite», note auprès de l'AFP Mireya Davila, professeure en science politique à l'Université du Chili. Selon elle, la suite désormais «dépendra de la manière dont Jara construira sa campagne».

          Il faudra voir quelle sera «sa relation avec le centre-gauche, et surtout avec son propre parti (le Parti communiste, ndlr), qu'elle devra canaliser pour éviter une fuite de votes vers la droite», ajoute l'experte. Les prétendants à la présidentielle ont jusqu'au 18 août pour officialiser leur candidature. Le premier tour se tiendra le 16 novembre. Si aucun candidat ne dépasse 50% des voix, un second tour opposera le 14 décembre les deux mieux placés.      

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          «"Unité pour le Chili" / Ensemble
          nous sommes plus forts»

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            24 juin, 2025

            DES VOIX ÉPRISES DE PAIX EN AMÉRIQUE LATINE CONDAMNENT LES FRAPPES ÉTASUNIENNES SUR L’IRAN

            [ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

            Logo RHC
            Des voix éprises de paix en Amérique Latine condamnent les frappes étasuniennes sur l’Iran / La Havane, 23 juin, (RHC)-  Des voix éprises de paix en Amérique Latine se sont élevées contre les frappes étasuniennes sur trois installations nucléaires iraniennes. .[Escalade impérialiste au Moyen-Orient]

            Édité par Reynaldo Henquen 2025-06-23 

            Le ministère colombien des Affaires étrangères a exprimé sa préoccupation par l’augmentation de la tension entre Washington et Téhéran peu après que le président Trump a confirmé les attaques prenant pour cible des installations nucléaires iraniennes.

            CHILI / PROPAGANDE ÉLECTORALE
            ÉLECTIONS PRIMAIRES PRÉSIDENTIELLES
            DIMANCHE 29 JUIN 2025

             « Jannette Jara, Présidente /
            Elle travaille pour toi / Votez 2 »

            FLYER JANNETTE JARA

            ► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

            Une déclaration rendue publique à Bogota confirme le rejet de la Colombie à l’usage unilatéral de la force, notamment quand il va à l’encontre des principes fondamentaux consacrés par la Charte des Nations Unies et met en danger la paix et la stabilité internationales.

            Le président de la Bolivie, Luis Arce, a condamné sur X "l’attaque arbitraire des États-Unis contre les installations nucléaires de la République islamique d’Iran"

            "Bombarder des objectifs de cette nature met en danger la paix régionale et globale et viole les principes fondamentaux du Droit international et la Charte de l’ONU", a souligné le président bolivien dans son message.

            "Le fait de détenir le pouvoir n’autorise pas à l’utiliser en violant les règles que nous nous sommes données. Même si ce sont États-Unis", a écrit de son côté, le président du Chili, Gabriel Boric, sur X, avant d’ajouter : "Nous exigeons et nous avons besoin de la paix", le Chili défendra dans toutes les instances le respect du droit international humanitaire.

            Le ministère mexicain des Affaires étrangères a lancé un appel urgent au dialogue diplomatique mettant l’accent sur le fait que "la restauration de la cohabitation pacifique entre les États de la région est la priorité"

            Depuis Caracas, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a catégoriquement condamné la vile attaque lancée par les États-Unis contre des installations nucléaires iraniennes.

            Sur Telegram, Nicolas Maduro a rappelé que cette attaque a violé les normes du Droit international, la Charte des Nations Unies ainsi que les lois étasuniennes mettant en danger la vie et la paix.

            "L’humanité veut la PAIX et depuis le Venezuela nous élevons notre voix pour plaider pour la construction d’un monde de respect, d’égalité, de dialogue, sans violence et sans guerres".

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            Vidéo  Sergio Langer

            La seule note discordante dans la région, celle du président de l’Argentine, Javier Milei qui a applaudi les frappes étasuniennes sur l’Iran.

            "Nous sommes du côté correct de l’histoire" a prétendu son ministre de la Défense, Luis Petri, dans un message partagé par le président Milei, sur X.  Source : Prensa Latina

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             « Jannette Jara, Présidente /
            Elle travaille pour toi / Votez 2 »

            FLYER JANNETTE JARA

            23 juin, 2025

            POURQUOI TRUMP A-T-IL ATTAQUÉ L’IRAN ?

              [ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

             LES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES EN IRAN
            INFOGRAPHIE AFP /

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            RT France
            Pourquoi Trump a-t-il attaqué l’Iran ? Une décision plus que risquée / Trump a ordonné des frappes sur trois sites nucléaires iraniens le 22 juin 2025, mobilisant des bombardiers B-2 et des bombes GBU-57 pour stopper Téhéran. Poussé par Israël et par des impératifs stratégiques, il prend le risque d’une riposte iranienne. Le Hezbollah libanais, sous pression, pourrait faire basculer la crise.[Escalade impérialiste au Moyen-Orient]

            RT en français

            Pour contourner la censure utiliser un réseau privé virtuel (VPN) / Comment utiliser le VPN gratuit et illimité du navigateur Opera ?   

            UNE DU JOURNAL «LA CROIX»
            DU 23 JUIN 2025

            Lans la nuit du 21 au 22 juin 2025, les États-Unis ont frappé trois sites nucléaires iraniens à Fordo, Natanz et Ispahan, marquant l’entrée officielle de Washington dans la guerre entre Israël et l’Iran. Cette décision, approuvée par Donald Trump après des mois de préparation, a surpris par son audace, contredisant ses promesses de campagne d’éviter les conflits étrangers.

            CHILI / PROPAGANDE ÉLECTORALE
            ÉLECTIONS PRIMAIRES PRÉSIDENTIELLES
            DIMANCHE 29 JUIN 2025

             « Jannette Jara, Présidente /
            Elle travaille pour toi / Votez 2 »

            FLYER JANNETTE JARA

            ► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

            Le pari risqué de Trump 

            UNE DU JOURNAL L'«HUMANITÉ»
            DU 23 JUIN 2025

            Pete Hegseth, secrétaire à la Défense, a qualifié l’opération de « succès écrasant », affirmant que 14 bombes GBU-57 et des missiles Tomahawk ont causé des dégâts majeurs, sans pertes américaines. Le général Dan Cain a révélé que sept B-2, après 18 heures de vol, ont pénétré l’espace iranien sans être détectés, profitant d’une défense aérienne iranienne inactive. 

            INFOGRAPHIE AFP /  
            IRAN : LE SITE NUCLÉAIRE DE FORDO 
            CLÉA PÉCULIER, SABRINA BLANCHARD,
            FRED GARET, FRÉDÉRIC BOURGEAIS 

            UNE DU JOURNAL «LIBÉRATION»
            DU 23 JUIN 2025


            Ensuite, la pression d’Israël, qui bombardait l’Iran depuis le 13 juin, a pesé lourd. Benjamin Netanyahou, voyant une opportunité de détruire le programme nucléaire de Téhéran, a poussé Washington à agir. Trump, initialement réticent, a cédé face aux preuves d’un Iran proche de l’arme nucléaire, malgré sa volonté affichée de privilégier la paix.

            J.D. Vance, vice-président, a insisté sur une solution négociée à long terme, excluant toute invasion terrestre. Enfin, Trump cherchait à affirmer son leadership mondial. En frappant l’Iran, il a envoyé un message aux régimes autoritaires : seule la force prévaut. Cependant, cette décision comporte des risques. Téhéran, promettant une riposte, pourrait cibler les 40 000 soldats américains dans la région ou fermer le détroit d’Ormuz, menaçant l’économie mondiale. 

            Cette opération, baptisée « Marteau de minuit », a mobilisé 125 avions et des tactiques de diversion, comme l’envoi de B-2 vers le Pacifique. Malgré son succès tactique, elle divise. Si certains y voient la fin des ambitions nucléaires iraniennes, d’autres craignent une escalade incontrôlable. Trump, en quête de paix par la force, joue un pari périlleux.


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            ☆ CHILI / ÉLECTION PRIMAIRE PRÉSIDENTIELLE
            LE DIMANCHE 29 JUIN 2025 / VOTE 2

            21 juin, 2025

            VISITE DU COUPLE ROYAL BELGE AU CHILI

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            Le couple royal au Chili pour la première visite d’État en Amérique latine en 60 ans / Philippe et Mathilde se rendront ce week-end au Chili, en passant notamment par les sites d’observation astronomique de l’Observatoire Européen Austral. La dernière fois que le couple royal belge s’est rendu en Amérique latine, c’était en 1965.

            Kevin Dupont 20-06-25, Source: Belga

            Le roi Philippe et la reine Mathilde s’envoleront pour le Chili dimanche, pour une première visite d’État belge en Amérique latine depuis 60 ans. Mise en lumière des Chiliens exilés en Belgique après le coup d’État de Pinochet en 1973, collaboration économique et recherche spatiale seront au cœur de cette visite royale, qui passera par Santiago et Antofagasta, et qui s’achèvera vendredi.

            ☆ CHILI / ÉLECTION PRIMAIRE PRÉSIDENTIELLE
            LE DIMANCHE 29 JUIN 2025 / VOTE 2

            FLYER JANNETTE JARA

            ► À penser en dessin : FENÊTRE SUR COUR

            Passage à l’ESO pour une visite historique en Amérique latine

            La dernière visite d’État de souverains belges en Amérique latine remonte à 1965 lorsque le roi Baudouin et la reine Fabiola avaient parcouru quatre pays du continent - Mexique, Chili, Argentine et Brésil - durant un mois. Le Chili n’est cependant pas une terre inconnue pour le Roi, qui y a mené des missions princières, avant d’accéder au trône, en 2002 et 2011.

            Un point d’orgue du voyage, qui devait initialement se tenir 2020 mais avait été reporté en raison de la pandémie de Covid-19, sera sans conteste la visite, mercredi, des sites d’observation astronomique de l’Observatoire Européen Austral (ESO), organisation intergouvernementale pour l’astronomie en Europe, cofondée par la Belgique.

            À plus de 3.000 mètres d’altitude, dans le désert d’Atacama, les souverains se rendront ainsi à l’observatoire de Paranal, qui accueille le Very Large Telescope (VLT), constitué de quatre télescopes pourvus chacun d’un miroir de 8,2 mètres de diamètre et opérationnel depuis 1999.

            Le couple royal visitera également le site où l’E-ELT (European Extremely Large Telescope) est en train d’être construit. Ce télescope, qui devrait être le “plus grand œil sur le ciel” selon l’ESO, disposera d’un miroir atteignant 39 mètres de diamètre. Le Roi et la Reine passeront également par le site Speculoos de l’Université de Liège. Ce projet utilise un réseau de six télescopes robotiques (dont quatre à Paranal) pour rechercher des planètes rocheuses autour des étoiles les plus froides de notre voisinage.

            Les liens économiques et historiques entre le Chili et la Belgique

            Autre sujet phare de cette visite: l’accueil de Chiliens fuyant la dictature instaurée par le général Augusto Pinochet lors d’un coup d’État le 11 septembre 1973. Ce jour-là, 106 personnes poursuivies par la junte militaire avaient trouvé refuge dans la résidence de l’ambassadeur belge au Chili. Au départ improvisé, cet accueil avait été ensuite soutenu par le gouvernement belge. Ces réfugiés ont dès lors pu quitter le pays en sécurité. Au fil des ans, la dictature militaire ayant prévalu jusqu’en 1990, la Belgique a accueilli quelque 5.000 Chiliens fuyant le régime de Pinochet.

            Les liens économiques seront également abordés, alors que la Belgique a exporté, en 2024, des marchandises à hauteur de 645 millions d’euros vers le Chili et a importé quelque 380 millions d’euros de marchandises chiliennes.

            Jeudi, le Roi et la Reine visiteront la plus grande raffinerie de lithium au monde, celle de SQM à Antofagasta. La Belgique et particulièrement le port d’Anvers constituent un point d’entrée clé vers l’Europe pour SQM, alors que le lithium, surnommé le “pétrole du 21e siècle”, est essentiel pour la fabrication des batteries des voitures électriques, mais aussi des téléphones portables et autres appareils électroniques. L’entreprise chilienne est également associée avec la société limbourgeoise Veldman, qui lui a construit un entrepôt de stockage.

            Outre une vingtaine d’entreprises et une dizaine de représentants académiques, le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot, la ministre de la Politique scientifique Vanessa Matz, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, le ministre-président wallon Adrien Dolimont, la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles Elisabeth Degryse et la ministre flamande des Ports Annick De Ridder font également partie du voyage.

             

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