Avec Julio López Blanco ─ancien journaliste vedette de la chaîne de télévision Méga─, Carlos Roberto Araya Silva a été complice de la dissimulation du massacre de 6 personnes en novembre 1975, des opposants dont quatre membres d’une même famille, parmi eux une jeune femme enceinte.
Jusqu'à maintenant, la seule sanction appliquée à Araya Silva et d’autres journalistes ayant collaboré activement aux crimes de la dictature, avait été la suspension ou la radiation de l’ordre des journalistes, mais leur responsabilité pénale n'avait pas été engagée.
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CARLOS ROBERTO ARAYA SILVA, « JOURNALISTE » DE LA TÉLÉVISION NATIONALE CHILIENNE, INFORMANT EN DUO AVEC JULIO LOPEZ BLANCO SUR UNE FUSILLADE ENTRE FORCES DE SECURITÉ ET DES « TERRORISTES » PRÈS DE SANTIAGO. C’ÉTAIT À 60 MINUTES, LE JT DE 20 HEURES DE TVN LE 19 NOVEMBRE 1975. CE JOURNALISTE ÉTAIT EN RÉALITÉ UN AGENT DE LA DINA, ET LA « FUSILLADE » CE FUT EN RÉALITÉ LE MASSACRE DÉGUISÉ DE 6 PERSONNES. |
Dans le procès pour les homicides de six opposants assassinés par la Direction d'intelligence nationale (DINA) le 19 novembre 1975, le juge spécial a condamné l'ex-journaliste Carlos Roberto Araya Silva en tant que complice receleur, pour avoir couvert sciemment les crimes, en les présentant comme des affrontements entre forces de sécurité et « cellules extrémistes du Mir et du Pc».
Le juge lui a accordé la liberté sous une caution de 400 Us$.