LE JUGE BALTASAR GARZÓN, À SON ARRIVÉE AU TRIBUNAL SUPRÊME LA SEMAINE DERNIÈRE. PHOTO CLAUDIO ÁLVAREZ |
Poursuivi par deux organisations d’extrême droite (Manos Limpias « Mains propres » syndicat de fonctionnaires espagnols d'extrême-droite et L'Association Libertad e Identidad
« Liberté et identité »), Garzón est accusé d’avoir enfreint la loi d’amnistie votée en octobre 1977, censée imposer un pacte du silence sur les années noires de la guerre civile (1936-1939) et de la dictature (1936-1975). Mondialement connu pour avoir fait arrêter l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet en 1998 à Londres, Garzón, 56 ans, risque vingt ans d’interdiction d’exercer, une peine qui mettrait fin à sa carrière.