31 janvier, 2021

PLUIES RECORD À SANTIAGO DU CHILI: 100.000 FOYERS SANS ÉLECTRICITÉ

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PHOTO AGENCIA UNO
De fortes précipitations ont laissé quelque 112’000 foyers sans électricité depuis vendredi dans la région de Santiago du Chili, qui souffrait jusqu’à présent de la pire sécheresse depuis 60 ans.

Le Matin 

PHOTO MUNICIPALITÉ
 DE SAN JOSÉ DE MAIPO

Plus de 100’000 foyers sont sans électricité depuis vendredi dans la région de Santiago du Chili comme conséquence de pluies record sur la capitale et sa banlieue en plein été austral, ont annoncé les autorités.

Ces précipitations ont laissé au total 112’833 foyers sans électricité et plusieurs secteurs inondés dans la région de Santiago où des chutes d’arbres ont également perturbé la circulation.

Plusieurs routes ont par ailleurs dû être fermées au pied de la cordillère des Andes en raison de glissements de terrain.

Pluies intenses

La région de Santiago, ainsi que tout le centre du pays, souffrait jusqu’à maintenant de la pire sécheresse depuis 60 ans.

Ces pluies intenses, qui doivent durer jusqu’à dimanche, se sont abattues sur une grande partie du Chili, laissant au total près de 150’000 foyers sans électricité dans le pays.

28 janvier, 2021

JUAN GUAIDO LÂCHÉ PAR L’UNION EUROPÉENNE

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 LE FANTOCHE AUTOPROCLAMÉ
PHOTO CARLOS GARCIA RAWLINS

Les 27 pays de l’Union européenne ont rétrogradé Juan Guaido de « président par intérim » à « interlocuteur privilégié ». Le début de la fin pour ce président autoproclamé qui n’a jamais pu battre Nicolás Maduro et dont les soutiens essentiels étaient étrangers ?
Déclassé : le président autoproclamé du Vénézuéla Juan Guaido n’est plus reconnu comme tel par l’Union européenne qui se contente désormais de le qualifier d’« interlocuteur privilégié ». Cela a été acté par les 27 États lors du Conseil de début de semaine à l’issue duquel Josep Borrell, le chef des affaires étrangères de l’UE, a fait une conférence de presse mentionnant Guaido comme l’un des « acteurs politiques et de la société civile s’efforçant de ramener la démocratie au Vénézuéla ».

De fait, Juan Guaido n’a plus de mandat électif depuis les dernières législatives. Pour autant, l’Europe ne reconnaît pas le résultat des élections du 6 décembre dernier qui ont permis à Nicolás Maduro de reprendre la main sur l’Assemblée nationale vénézuélienne dont Juan Guaido s’était emparé en 2015. « Les élections ont été une occasion manquée pour la démocratie, en ce qu’elles se sont tenues sans accord national sur les conditions électorales et ne se sont pas déroulées dans le respect des normes internationales pour un processus démocratique », stipule le communiqué de presse du Conseil européen. Pour lui, « le seul moyen de sortir de la crise au Vénézuéla consiste à rouvrir rapidement des négociations politiques et à instaurer d’urgence un dialogue et un processus de transition menés par le Vénézuéla lui-même menant à des élections législatives et présidentielle crédibles, inclusives et transparentes ».

Revers sévère

Le revers est sévère pour Juan Guaido. Le Figaro rapporte que la représentante de Juan Guaido en France, Isadora Zubillaga « a réagi par courriel de façon très ferme » regrettant « un mauvais message à Nicolás Maduro et ses partisans ». Ce ne doit cependant pas être réellement une surprise.

Dès le 6 janvier, le chercheur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) spécialiste de l’Amérique latine Christophe Ventura avait noté que dans une déclaration « l’Union européenne ne reconnaît pas la nouvelle Assemblée nationale installée le 5 janvier mais que pour la première fois, elle ne qualifie plus Juan Guaido de "président par intérim" du pays ».

De plus, toutes ses tentatives pour renverser le pouvoir de Maduro n’ont mené à rien. Il n’y est pas parvenu par les urnes, ni par pression de la rue via les grandes manifestations orchestrées, ni en appelant l’armée à se soulever. Même le puissant soutien des sanctions économiques imposées par Washington à Caracas pour l’empêcher de vendre un pétrole qui remplit l’essentiel du budget public, n’a pas fonctionné, Russie, Chine, Iran et Cuba s’invitant dans la partie. Même en interne, l’homme n’est plus reconnu comme leader de l’opposition.

Les États-Unis le soutiennent toujours

Si États-Unis et Royaume-Uni continuent de soutenir Juan Guaido, la question est : pour combien de temps ? Même si Joe Biden n’a pas encore donné de véritables signes pouvant annoncer un changement.

L’UE s’adresse enfin directement à Nicolás Maduro pour le menacer de nouvelles sanctions si la sécurité des opposants était menacée. « Compte tenu de la détérioration de la situation des droits de l’homme, de l’État de droit et de la démocratie au Vénézuéla, l’UE est prête à adopter des mesures restrictives ciblées supplémentaires à l’encontre de ceux qui portent atteinte à la démocratie ou à l’État de droit et aux personnes responsables de violations graves des droits de l’homme », ont averti les ministres des Affaires étrangères de l’UE dans une déclaration.


27 janvier, 2021

CHILI : «MASSACRE DE LA PLACE BULNES »


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ELÍAS LAFERTTE DÉPOSE UNE OFFRANDE 
FLORALE  À LA MÉMOIRE DES VICTIMES DU 
«MASSACRE DE LA PLACE BULNES » AU CHILI
PHOTO  BIBLIOTHÈQUE DU CONGRÈS DU CHILI 

75 ÈME ANNIVERSAIRE DU MASSACRE DE LA PLACE BULNES 
 1946 -28 JANVIER- 2021 
Le « massacre de la Place Bulnes » fut une tuerie survenue sur la place du même nom à Santiago du Chili, dans le centre civique de la capitale, le 28 janvier 1946, lors de l’administration du président radical Juan Antonio Ríos du Front populaire, qui, atteint d'un cancer, avait délégué ses fonctions au vice-président Alfred Duhalde Vásquez.
LA DÉPOUILLE DE RAMONA PARRA
ET D'UNE AUTRE VICTIME À LA
MORGUE DE L'HÔPITAL DES
URGENCES DE SANTIAGO DU CHILI
PHOTO MEMORIA CHILENA
Duhalde Vásquez assume l’intérim le 17 janvier de cette année. Le même jour, au nord du pays commençait un conflit du travail, qui aurait des conséquences inopinées dans tout le Chili. Ce 17 janvier les travailleurs des usines de salpêtre Mapocho et Humberstone ont répondu à la hausse unilatérale des prix dans les épiceries des mines, en se déclarant en grève.
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CHILI : «MASSACRE DE LA PLACE BULNES, 1946 » 
 

DES FUNÉRAILLES MASSIVES À SANTIAGO DU CHILI,
APRÈS LE MASSACRE DE LA PLAZA BULNES 1946
PHOTO ARCHIVES PHOTOGRAPHIE PATRIMONIALE
 

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26 janvier, 2021

UN POLITOLOGUE CHILIEN DÉVOILE LES MANŒUVRES DU MAROC CONTRE LES SAHRAOUI

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PHOTO AFP

Un politiste chilien dévoile les manœuvres du Maroc visant à entraver la solidarité avec le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

SANTIAGO – Le politiste chilien, Esteban Silva, a dévoilé les manœuvres du Maroc qui dépense des sommes colossales dans un lobby au Chili et en Amérique latine pour entraver la solidarité avec le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance et la reconnaissance de la République sahraouie par les pays de la région.

Algérie Presse Service

6Temps de Lecture 2 min 17 s. 
 INFOGRAPHIE ALTERNATIVES ECONOMIQUES

Intervenant dans l'émission "Verdadera Justicia" (la vraie justice), diffusée sur le site "El Vecino Normal", Esteban Silva, dirigeant de "Unidad Social" et "Movimiento del Socialismo Allendista de Chile", a révélé que "le Maroc dépense des sommes colossales dans un lobby au Chili et en Amérique latine pour acheter les consciences des parlementaires et des hommes politiques dans le but d’entraver la solidarité avec le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance".

La déclaration d'Esteban Silva intervient suite au soutien apporté par la commission des relations internationales de la Chambre des représentants chilienne à la décision de l'ancien président américain Donald Trump sur le Sahara Occidental occupé.

Ce soutien "inhabituel" est "absolument inacceptable", a-t-il affirmé.

Et d'ajouter que cette position "scandaleuse" de la commission, adoptée "sous la pression exercée par le lobby marocain illégal sur les institutions au Chili" fait partie de "la stratégie de désinformation et de propagande internationale contre le peuple sahraoui qui se bat pour son indépendance au XXIème siècle".

M. Esteban a cité un exemple «claire de la pression marocaine au sein de la chambre des représentants qui a ciblé le libéral Vlado Milosevic, ancien membre de l’union du Football qui, après avoir soutenu en 2014 une décision de la chambre des représentants réclamant au pouvoir exécutif la reconnaissance de la République sahraouie, a changé de position, il y a quelques jours, pour annoncer sa reconnaissance de la souveraineté présumée du Maroc sur le Sahara occidental ».

L’analyste a également rappelé que le représentant de l’ancien député de la capitale du Chili, Roberto León, «connu pour son soutien, il y a quelques années, à la question sahraouie , à travers son parrainage et sa signature de plusieurs décisions appelant à la reconnaissance de la République sahraouie et sa condamnation des violations des droits de l’Homme » dans les territoires sahraouis occupés «fait désormais partie des principaux groupes de pression du Maroc au Chili», suite à «ses nombreux déplacements à Rabat».

M. Esteban a critiqué la position du président actuel de la chambre des représentants du Chili, Diego Paulson membre du parti «le renouveau national », disant qu’il a « saisi son poste en tant que président de la chambre des représentants pour annoncer son soutien à l’attaque militaire marocaine contre les civils sahraouis à El Guerguerat le 13 novembre dernier ».

Il a, enfin, dénoncé « la propagande utilisée par le régime marocain pour justifier son agression militaire contre les civils sahraouis » dans la zone tampon d’El Guerguerat.

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SAHARA OCCIDENTAL /
TROUPES DU POLISARIO

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24 janvier, 2021

CHILI: FORT SÉISME EN ANTARCTIQUE, PANIQUE SUR LES CÔTES CHILIENNES


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CARTE D'INTENSITÉ 
CAPTURE D'ÉCRAN USGS

Un séisme de niveau 7 sur l'échelle de Richter a secoué l'Antarctique ce samedi. Plusieurs bases scientifiques ont été évacuées par crainte d'un tsunami, notamment les bases appartenant au Chili, tout proche. Mais les services d'urgence chiliens ont aussi envoyé par erreur à des milliers de personnes un message d'alerte ordonnant l'évacuation des plages, sans préciser quelles régions étaient concernées. La notification a généré une grande confusion et des scènes de panique parmi les habitants, car le pays compte plusieurs milliers de kilomètres de côtes.

par Justine Fontaine

6Temps de Lecture 1 min 27 s. 
CARTE D'INTENSITÉ 
CAPTURE D'ÉCRAN USGS


Peu de temps avant le couvre-feu imposé au niveau national en raison de la pandémie de Covid-19, une alarme s'est déclenchée sur le téléphone de milliers de Chiliens, et le message suivant est apparu à l'écran : « URGENCE. Veuillez abandonner les plages (...) »
PHOTO RODRIGO GARRIDO -  REUTER
Dans l'un des pays les plus sismiques au monde, les habitants ont tout de suite compris qu'il s'agissait d'une alerte au tsunami. Des scènes de panique ont été enregistrées dans plusieurs stations balnéaires et villes côtières le long du Pacifique.

Sauf que ce message a été envoyé par erreur à la plupart des gens, y compris à certains vivant à plus de 100 kilomètres de l'océan. Et pour ne rien arranger à la confusion, un second séisme a eu lieu quelques minutes après : tout près de Santiago cette fois ci, estimé à 5,9 sur l'échelle de Richter.

En fin de soirée, le service d'urgence chargé d'informer sur les séismes au Chili ne semblait pas encore avoir trouvé l'origine de son erreur.

Une faille dans le système d'alerte ?

Et certains Chiliens, eux, ne savaient pas s'ils devaient rire des tremblements de terre, comme ils le font souvent, ou s'inquiéter d'une possible faille dans leur système national d'alerte.

En février 2010, les services d'urgences avaient par erreur écarté tout risque de tsunami après un très violent séisme. Une erreur qui avait provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes.

Les bases chiliennes et étrangères de la zone touchée par le séisme en Antarctique ont été évacuées par précaution. Mais les séismes enregistrés ce samedi n'ont eux pas fait de victimes mortelles ni de dégâts matériels conséquents.



23 janvier, 2021

CHILI: JUAN GUZMAN, LE MAGISTRAT QUI A POURSUIVI PINOCHET EN JUSTICE, EST MORT

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PHOTO LUIS HIDALGO / AFP

Il avait été le premier et l'unique magistrat du pays à renvoyer le général Pinochet devant un tribunal, pour des crimes commis sous la dictature. Le juge chilien Juan Guzman est mort vendredi à l'âge de 81 ans.

par Justine Fontaine

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En 1990, après 17 ans de dictature, le général Augusto Pinochet est contraint de passer la main à un président élu démocratiquement. Mais il reste sénateur à vie. Il bénéficie d'une immunité parlementaire. Et c'est lui-même qui a nommé la plupart des juges en exercice à ce moment-là.

Parmi eux, Juan Guzman, plutôt proche de la droite conservatrice. Sa famille a même fêté le coup d'Etat militaire de 1973, mené par Pinochet. En 1998, ce juge est tiré au sort pour instruire un dossier emblématique de violations des droits de l'homme commises sous la dictature.

Au fur et à mesure de son enquête, Juan Guzman prend alors conscience de l'ampleur des crimes commis par le régime militaire. A la surprise générale, il engage des poursuites contre l'ancien dictateur en tant qu'auteur intellectuel de plusieurs assassinats et disparitions forcées d'opposants politiques. C'est la première fois au Chili qu'Augusto Pinochet est renvoyé devant un tribunal.

Le dictateur échappera finalement à la justice, sous prétexte d'une démence sénile légère à laquelle personne ne croit, et meurt en 2006 sans jamais avoir été jugé.

Mais le parcours du magistrat Juan Guzman reste encore aujourd'hui dans les mémoires de nombreux Chiliens comme un exemple de rigueur, de courage et de justice. Un parcours qu'il a raconté dans un ouvrage publié en 2005, Au bord du monde, les mémoires du juge de Pinochet (éditions Les Arènes).

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17 janvier, 2021

THE NEW YORK TIMES REJETTE L’INSCRIPTION DE CUBA SUR LA LISTE DES PAYS QUI, SELON WASHINGTON, SOUTIENNENT LE TERRORISME.

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PHOTO YAMIL LAGE

Washington, 15 janvier 2020. Un éditorial du quotidien The New York Times a critiqué aujourd’hui la décision de l’administration du président Donald Trump de réinsérer Cuba sur la liste des pays qui, selon Washington, soutiennent le terrorisme.
« -Ñ- LA CUARENTENA»
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Cette décision ne fait que compliquer l’intention du président élu, Joe Biden, de revenir à la recherche de meilleures relations, inspirée par la politique développée par le mandataire Barack Obama (2009-2017) avec La Havane.

L’intention est, selon le texte signé par le conseil de direction du journal new-yorkais, 'de lancer un casse-croûte aux exilés cubains' qui soutiennent Trump dans l’État de Floride.

Pendant que son patron s’approche d’une sortie infâme de la Maison Blanche, le secrétaire d’État, Mike Pompeo, est en train de détruire la terre derrière les membres de cette administration, manifeste l´éditorial.

Cette semaine, Pompeo a annoncé l’inscription de l’île sur la liste des nations qui, selon Washington, parrainent le terrorisme, une mesure que les experts qualifient d’unilatérale, fallacieuse et politiquement motivée.

Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a qualifié la décision de l’un des derniers sursauts d’une administration en échec et corrompue engagée avec la mafia cubaine de Miami.

En ce sens, selon le Times, le fait est que Pompeo ne laisse pas de ponts non brûlés et, sur le chemin de la fin de la présidence de Donald Trump, il fait tout son possible pour rendre les choses difficiles à Biden.

Dans ses vives critiques à l’égard de Pompeo, le quotidien note que le fonctionnaire ne reste pas inactif, puisqu’en plus de mettre à nouveau Cuba sur la liste des nations qui parrainent le terrorisme, il prévoit de désigner les rebelles houthis au Yémen comme une organisation terroriste étrangère.

Il a également assoupli les restrictions imposées aux contacts entre les diplomates nord-américains et les responsables taiwanais, ce qui pourrait être interprété comme un geste fort de soutien au gouvernement de Taipei, et serait une entrave supplémentaire pour Biden puisqu´il assumera la responsabilité de la relation tendue avec Pékin.

Dans le même temps, Pompeo a été hyperactif sur les réseaux sociaux, où il a publié des dizaines de tweets depuis le début de l’année, promouvant les prétendues 'réalisations' de l’administration Trump à l’étranger, des 'progrès' qui, selon le comité de rédaction du Times, sont considérés par les alliés des États-Unis et de nombreux professionnels du département d’État comme des décisions terribles.

Certaines des actions que Pompeo a prises la semaine dernière pourraient être défendables si elles étaient prises dans le contexte d’une politique étrangère cohérente, estime toutefois la publication.

Mais à quelques jours du changement d’administration, son seul but identifiable est de planter des obstacles malveillants, ce que certains commentateurs appellent des bombes à retardement ou des pièges explosifs avant que Biden ne prenne le pouvoir, conclut l’éditorial. peo/mem/rgh

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« BLOCUS DE CUBA » 
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14 janvier, 2021

DES ÉVÊQUES DES ÉTATS-UNIS CONDAMNENT L’INSCRIPTION DE CUBA SUR LA LISTE DES PAYS QUI SOUTIENNENT LE TERRORISME

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DAVID J. MALLOY

Washington, 14 janvier 2021. David J. Malloy, président du Comité pour la justice et la paix internationale de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (Usccb), a condamné la réinscription de Cuba sur la liste des pays qui, selon Washington, soutiennent le terrorisme. Pendant des décennies, avec le Saint-Siège et la majorité de la communauté internationale, la Conférence des évêques catholiques a appelé à la collaboration et aux relations mutuellement bénéfiques entre les États-Unis et Cuba, souligne le texte publié le 12 janvier.

Prensa Latina 

DESSIN ARCADIO

Nous plaidons également pour la levée totale de l’embargo économique (blocus) contre la nation insulaire, affirme le document.

En tant que président du Comité pour la justice et la paix internationale de l’Usccb, je voudrais exprimer mon profond désaccord avec la décision du secrétaire d’État, Mike Pompeo, d’ajouter Cuba à la liste des États qui parrainent le terrorisme, note-t-il.

'Comme notre comité l’a dit à maintes reprises, nous avons besoin de davantage de relations entre les États-Unis et Cuba, et pas moins, pour construire des liens commerciaux, culturels et scientifiques mutuellement bénéfiques qui produiront une prospérité durable pour nos deux nations, ajoute le document signé par Malloy.

Je prie pour que nous ne nous lassions jamais de travailler à la réalisation de ces objectifs et pour que les deux parties reconnaissent la nécessité de l’amitié et de la collaboration, conclut le texte.

Cette semaine, Pompeo a annoncé l’inscription de l’île sur la liste des nations qui, selon Washington, parrainent le terrorisme, une mesure que nombre d´experts qualifie d’unilatérale, fallacieuse et politiquement motivée.

Cuba a d’abord été inscrite sur cette liste unilatérale en 1982, sous l’administration de Ronald Reagan (1981-1989).

Le Département d’État a ensuite retiré l’île de cette liste en 2015, après que Washington et La Havane aient annoncé le 17 décembre 2014 le début d’un processus de normalisation des relations bilatérales.  peo/jf/rgh

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« BLOCUS DE CUBA » 
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13 janvier, 2021

PLUS DE 3.000 CANDIDATS POUR RÉDIGER LA NOUVELLE CONSTITUTION CHILIENNE

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« N'ALLEZ PAS AU CENTRE COMMERCIAL  »
DESSIN CAIOZZAMA

Plus de 3.000 personnes se sont portées candidates pour faire partie de l'Assemblée constituante qui sera chargée de rédiger la future Constitution au Chili.

Voa Afrique avec l'AFP 

«NOUVELLE CONSTITUTION» 
DESSIN CAIOZZAMA

Selon les dernières données du Service électoral (Servel), 2.226 candidats indépendants et plus de 900 membres de partis politiques se sont inscrits pour participer à l'élection du 11 avril qui devra désigner les 155 membres de cette assemblée.

Parmi les candidats indépendants, 185 sont des représentants des communautés amérindiennes, pour lesquels 17 sièges ont été réservés.

Le 11 avril, les Chiliens seront appelés à élire les 155 membres de la "Convention constituante" qui sera chargée de rédiger la nouvelle Loi fondamentale du pays.

"C'est une journée très importante pour les électeurs, nous sommes à 90 jours des élections qui pourraient être les plus grandes de l'histoire", a salué lundi le président du Servel, Patricio Santamaria.

Le 25 octobre, les Chiliens avaient plébiscité par référendum (79%) un changement de Constitution pour remplacer l'actuelle héritée de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

La coalition de droite, au pouvoir, a présenté une seule liste, tandis que l'opposition de gauche présentera cinq listes. Les candidats indépendants devaient réunir 500 parrainages pour pouvoir s'inscrire.

Le 11 avril, les Chiliens seront également appelés à élire leurs maires et gouverneurs. Le 21 novembre, ils se rendront à nouveau aux urnes pour l'élection présidentielle.

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« JOIGNEZ-VOUS À LA DANSE »
DESSIN CAIOZZAMA
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12 janvier, 2021

L´ADMINISTRATION TRUMP TENTE D’ENTRAVER LES FUTURES RELATIONS AVEC CUBA

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« BLOCUS DE CUBA » 
La Havane, 12 janvier 2021. L’actuel gouvernement des États-Unis tente aujourd’hui d’imposer des obstacles supplémentaires à toute perspective d'amélioration dans les relations bilatérales avec Cuba, affirme le Ministère des Affaires Étrangères de l’île.

Prensa Latina

« BLOCUS DE CUBA » 
Dans une déclaration publiée la veille, la Chancellerie note que c’est la véritable motivation du Département d’État nord-américain de déclarer la nation caribéenne comme pays parrainant le terrorisme, ce qui a été annoncé ce lundi par le secrétaire d´État Mike Pompeo.

Parmi ceux qui partagent ce point de vue, on trouve notamment l’ancien conseiller du gouvernement de Barack Obama (2009-2017), Ben Rhodes, qui a déclaré sur Twitter qu’il s’agissait d’une manœuvre visant à lier les mains du prochain président, Joe Biden, en ce qui concerne Cuba.

De même, le sénateur démocrate Patrick Leahy a qualifié de dérision l’inclusion de la plus grande des Antilles dans la dénommée liste terroriste, et a affirmé que c’est le terrorisme domestique des États-Unis qui constitue la véritable menace pour la sécurité nationale de son pays.

La Chancellerie cubaine a fermement rejeté la désignation d’État patronnant la terreur et a déclaré qu’il s’agissait d’un « acte arrogant d’un gouvernement discrédité, malhonnête et en faillite morale ».

Elle a ajouté dans sa déclaration qu’il s’agissait d’une action cynique, hypocrite et frauduleuse, et que l’administration Trump s’arroge le droit de cataloguer unilatéralement des pays, et ce sans mandat ni légitimité pour cela.

L´entité a précisé que c’était un instrument de diffamation pour appliquer des mesures économiques coercitives contre ceux qui ne se plient pas à ses caprices, et que Cuba, loin de parrainer le terrorisme, en a été victime.

Le document rappelle que 3.478 Cubains sont morts à la suite d’actions de ce type commises par le gouvernement des États-Unis, ou perpétrées et commanditées à partir de son territoire avec la tolérance des autorités officielles; et que deux mille 99 autres personnes ont été gravement blessées.

Il a également réaffirmé la position de l’île de rejeter le fléau du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations.

« Les Cubains répudient avec mépris toute manœuvre visant à manipuler un sujet aussi sensible à des fins grossières d’opportunisme politique », affirme la déclaration. peo/Jha/kmg


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