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CARTE D'INTENSITÉ CAPTURE D'ÉCRAN USGS |
Un séisme de niveau 7 sur l'échelle de Richter a secoué l'Antarctique ce samedi. Plusieurs bases scientifiques ont été évacuées par crainte d'un tsunami, notamment les bases appartenant au Chili, tout proche. Mais les services d'urgence chiliens ont aussi envoyé par erreur à des milliers de personnes un message d'alerte ordonnant l'évacuation des plages, sans préciser quelles régions étaient concernées. La notification a généré une grande confusion et des scènes de panique parmi les habitants, car le pays compte plusieurs milliers de kilomètres de côtes.
CARTE D'INTENSITÉ CAPTURE D'ÉCRAN USGS |
PHOTO RODRIGO GARRIDO - REUTER |
Sauf que ce message a été envoyé par erreur à la plupart des gens, y compris à certains vivant à plus de 100 kilomètres de l'océan. Et pour ne rien arranger à la confusion, un second séisme a eu lieu quelques minutes après : tout près de Santiago cette fois ci, estimé à 5,9 sur l'échelle de Richter.
En fin de soirée, le service d'urgence chargé d'informer sur les séismes au Chili ne semblait pas encore avoir trouvé l'origine de son erreur.
Une faille dans le système d'alerte ?
Et certains Chiliens, eux, ne savaient pas s'ils devaient rire des tremblements de terre, comme ils le font souvent, ou s'inquiéter d'une possible faille dans leur système national d'alerte.
En février 2010, les services d'urgences avaient par erreur écarté tout risque de tsunami après un très violent séisme. Une erreur qui avait provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes.
Les bases chiliennes et étrangères de la zone touchée par le séisme en Antarctique ont été évacuées par précaution. Mais les séismes enregistrés ce samedi n'ont eux pas fait de victimes mortelles ni de dégâts matériels conséquents.