28 décembre, 2018

VU D’ISRAËL. L’OPÉRATION DE CHARME DE NÉTANYAHOU AU BRÉSIL DE BOLSONARO


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BENJAMIN NETANYAHOU ET LE PRÉSIDENT ÉLU DU BRÉSIL
JAIR BOLSONARO ONT CÉLÉBRÉ, LE 29 DÉCEMBRE,
À RIO DE JANEIRO, LE DÉBUT D'UNE NOUVELLE "FRATERNITÉ".
PHOTO LEA CORREA 
Benyamin Nétanyahou, premier chef de gouvernement israélien à se rendre en visite au Brésil, veut obtenir le transfert de l’ambassade brésilienne à Jérusalem et profiter du tournant politique à Brasília.
CAPTURE D'ÉCRAN
«Mardi [1er janvier], le Brésil entamera non seulement une nouvelle année mais une nouvelle ère, écrit le journal israélien Ha’Aretz. Après des années de gouvernements de gauche auxquelles des scandales de corruption ont mis fin, le nouveau président Jair Bolsonaro va prendre ses fonctions, et le pays rejoindra officiellement la vague mondiale de dirigeants d’extrême droite. »

CE CLICHÉ, MONTRANT OREN HAZAN 
EN TRAIN DE FAIRE UN SELFIE, A 
OBTENU LE PRIX DE "PHOTO DE L'ANNÉE"
LORS DE L'EXPOSITION EDOUT MEKOMIT
PHOTO OLIVIER FITOUSSI 
« Pour le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, également ministre des Affaires étrangères et de la Défense, c’est une occasion rare de forger une relation plus étroite avec une superpuissance régionale dont la ligne était jusqu’ici généralement propalestinienne et parfois même pro-iranienne », poursuit le quotidien.
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AU CHILI, RÉVOLTE MAPUCHE CONTRE L’ÉTAT RÉPRESSIF


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15 NOVEMBRE 2018. DES MILLIERS DE MAPUCHES
MANIFESTENT DANS LES RUES DE SANTIAGO DU CHILI APRÈS
LA MORT D’UN JEUNE ABATTU D’UNE BALLE DANS LA NUQUE.
PHOTO MARTIN BERNETTI
L’Araucanie est en ébullition à la suite du meurtre d’un Amérindien. Les peuples originaires sont toujours victimes de la loi antiterroriste héritée de Pinochet.
CAMILO CATRILLANCA MARÍN
PHOTO AUKIN
La mort de Camilo Catrillanca d’une balle dans la nuque a ravivé les tensions latentes entre le peuple mapuche et le pouvoir central chilien. Deux nouvelles journées d’actions étaient prévues jeudi et vendredi en Araucanie contre la militarisation de ces territoires ancestraux revendiqués par les peuples originaires. Le gouvernement de Sebastian Piñera tente de sauver la face. En vain, malgré la démission de Luis Mayol, intendant de l’Araucanie, et le limogeage du chef de la police chilienne, le général Hermes Soto, par le président. La découverte de vidéos – dans un premier temps déclarées inexistantes par Hermes Soto, qui s’est, par la suite, rétracté, en déclarant qu’elles avaient été détruites (sic) – montrent que Camilo Catrillanca a bel et bien été tué par des carabiniers, mais pas au cours d’un affrontement comme l’ont soutenu les autorités.
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MÈME INTERNET
LE COUSIN ET LE PRÉSIDENT
« HERMÈS M'A MENTI »

27 décembre, 2018

GAZ TOXIQUES ET EAU CONTAMINÉE: CES CHILIENS VIVENT À CÔTÉ D’UNE BAIE QUI LES EMPOISONNE


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 LA MARÉE NOIRE QUI S'EST PRODUITE
DANS LA BAIE DE QUINTERO EN 2014
PHOTO 
CLAUDIO ALMARZA 
Dans la ville chilienne de Quintero, la situation écologique est bel et bien désastreuse, les émanations d’une multitude d’installations industrielles empoisonnent les habitants qui sont confrontés à l’inaction des autorités, a indiqué à Sputnik Cristina Ruiz, militante de Muzosare, association environnementaliste locale.
GAZ TOXIQUES ET EAU CONTAMINÉE: 
CES CHILIENS VIVENT À CÔTÉ D’UNE 
BAIE QUI LES EMPOISONNE
PHOTO RICARDO QUERO ARANCIBIA
Sputnik news
L'État ferme les yeux sur la pollution dans la baie entre Quintero et Puchuncavi et ne contrôle pas les rejets de gaz toxiques de plus d'une trentaine d'usines, dont une fonderie-raffinerie de cuivre, quatre centrales électriques au charbon, des terminaux pétroliers et gaziers, ainsi que des industries chimiques, a déclaré à Sputnik Cristina Ruiz, de l'organisation «Résistance des femmes de la zone de pollution» (Muzosare).
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22 décembre, 2018

«JE SUIS PRO-PINOCHET», LA PHRASE QUI SECOUE LA SCÈNE POLITIQUE CHILIENNE

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DESSIN MICHEL KICHKA
Une députée chilienne de droite Camila Flores a déclaré il y a quelques jours qu'elle était «pro-Pinochet» en référence à l'ancien dictateur du Chili, Augusto Pinochet. Vivement applaudie par les militants de son parti, membre de la coalition au pouvoir, la députée a déclenché une polémique qui a embrasé la classe politique, quelques jours après la visite du fils du futur président brésilien, Jair Bolsonaro.
LE MILLIARDAIRE SEBASTIAN PIÑERA
ET LA DÉPUTÉE PINOCHETISTE
CAMILA FLORES
Cette déclaration de la députée Camila Flores (voir la vidéo ) est intervenue quelques jours après la visite au Chili du fils du futur président du Brésil, Jair Bolsonaro. Le député d'extrême droite Eduardo Bolsonaro a été reçu par deux membres du gouvernement chilien. On savait déjà que Camila Flores appréciait les idées du général Pinochet, mais deux choses ont étonné : d'abord, elle a été applaudie vigoureusement par des dizaines de militants de son parti. Or Rénovation nationale, sa formation politique, n'est pas considérée généralement comme un parti d'extrême droite. C'est d'ailleurs l'ancien parti politique du président Sebastian Piñera, qui répète régulièrement qu'il a voté « non » à Pinochet lors du plébiscite organisé et perdu par la dictature en 1988.

21 décembre, 2018

CHILI: LE CHEF DE LA POLICE LIMOGÉ APRÈS LA MORT D'UN JEUNE MAPUCHE

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LE GÉNÉRAL HERMES SOTO A ÉTÉ LIMOGÉ ICI 
 LORS D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE IMPROVISÉ
PHOTO LA TERCERA
Le chef de la police chilienne a été démis de ses fonctions ce jeudi 20 décembre, après de nouvelles révélations concernant l'assassinat en novembre d'un jeune indigène mapuche lors d'une opération policière dans le sud du pays.
« - Ñ - LE PRÉSIDENT CHILIEN SEBASTIÁN PIÑERA DEMANDE 
LA DÉMISSION DU  GÉNÉRAL HERMES SOTO» 
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DES DIZAINES DE PERSONNES SE SONT RÉUNIES
 À SANTIAGO POUR EXIGER LE DÉPART DU
MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ANDRÉS CHADWICK.
PHOTO LA TERCERA
Le général Hermès Soto a été limogé par le président chilien Sebastián Piñera, un jour après la découverte de nouvelles vidéos de l'opération de police durant laquelle Camilo Catrillanca, un Mapuche de 24 ans, a perdu la vie. Les vidéos montrent que le jeune homme a été abattu sans qu'il y ait eu d'affrontements avec les policiers et contredisent la version donnée par ces derniers.
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MÈME INTERNET
LE COUSIN ET LE PRÉSIDENT
« HERMÈS M'A MENTI »

BRÉSIL. AU MÉPRIS DE LA LOI, LULA RESTERA EN PRISON


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AFFICHE DE L'ANCIEN PRÉSIDENT BRÉSILIEN
LUIZ INACIO LULA DA SILVA SUR UNE BARRIÈRE DEVANT LA
COUR SUPRÊME À BRASILIA, AU BRÉSIL, LE 19 DÉCEMBRE 2018
PHOTO SERGIO LIMA
Branle-bas de combat politico-judiciaire pour empêcher la libération de l’ancien président de gauche.
L’espoir d’une éventuelle libération de Luiz Inacio Lula da Silva a agité le géant brésilien. Mais, finalement, l’ancien président de gauche, arbitrairement incarcéré le 7 avril sur ordre du juge Sergio Moro, nommé depuis au poste de ministre de la Justice du futur président d’extrême droite Jair Bolsonaro, restera derrière les barreaux. Le président de la Cour suprême, Antonio Dias Toffoli, y est allé de tout son poids pour contrecarrer une décision de l’un des juges de ladite instance, Marco Aurélio de Mello, qui, plus tôt dans la journée du mercredi, à la demande du Parti communiste du Brésil (PCdoB), avait déclaré que les condamnés – tous les prisonniers y compris Lula – ne pouvaient être incarcérés en cas de recours existants. Ce verdict plaidait de facto pour leur élargissement immédiat. La décision de ce juge, parent de l’ancien président néolibéral Collor de Mello, qui l’a nommé au sein de la plus haute instance judiciaire du Brésil, a fait l’effet d’une bombe. Aussitôt, la procureure générale du Brésil, Raquel Dodge, a présenté un recours contre la décision du juge Mello. Ce dernier n’a pourtant commis aucune faute en prononçant cette sentence puisque la présomption d’innocence prévaut dans l’ordre constitutionnel et le Code du droit pénal brésiliens. Un droit inaliénable mais nié à Lula, condamné à douze ans de prison en seconde instance pour des raisons politiques.


«BRÉSIL : LULA RESTE EN PRISON MALGRÉ 
UN REBONDISSEMENT JUDICIAIRE» 
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F24

Les conjurés se félicitent

Parmi les premières personnes à avoir félicité le président Toffoli figure le futur chef de l’État, dont l’élection tient pour l’essentiel à l’éviction du leader historique du Parti des travailleurs. On pourrait encore citer d’autres militaires qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour empêcher la libération de Lula. Preuve, s’il en fallait encore une, que le pouvoir judiciaire brésilien n’est qu’une chimère.

20 décembre, 2018

LES GILETS ORANGES DU PLUS GRAND PORT DU CHILI SE RÉVOLTENT


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 GRÈVE DES DOCKERS À VALPARAISO
 PHOTO SEBASTIAN CISTERNAS
À Valparaiso, deuxième plus grande ville du Chili et port le plus important du pays, quelque 400 travailleurs portuaires non contractuels sont en grève depuis le 16 novembre. Certains terminaux du port sont entièrement à l'arrêt. Les travailleurs ont assez de n'avoir quasiment aucuns droits.Lorsqu'il n'y a pas de navires qui accostent aux docks, les travailleurs portuaires ne sont pas payés et il n'ont pas non plus de salaire minimum garanti. Ils n'ont également pas droit à d'importants droits sociaux comme le congé de naissance, l'ancienneté, des congés payés, le remboursement de formations, ...
SUR LE TOIT DU SIÈGE DU SYNDICAT 
DES DOCKERS À VALPARAISO AU CHILI
DES MANIFESTANTS MONTRENT LEURS 
FESSES EN SIGNE DE PROTESTATION
Ces dernières années, l'insécurité d'emploi a encore augmenté et de plus en plus de shifts sont annulés. Les travailleurs en ont assez et ils ont décidé de faire grève. Lorsque la direction de l'entreprise qui gère le terminal a décidé, avec l'aide de la gendarmerie chilienne, d'amener des contractuels d'un autre terminal du port pour faire leur travail, les grévistes ont organisé des barrages.

Quelques carottes

Les travailleurs portuaires non contractuels exigent un règlement de compensation avec un salaire minimum garanti lorsque les shifts sont annulés, la mise sur pied d'un groupe de travail avec des membres de la direction et des travailleurs sur les mauvaise conditions de travail, ainsi que la garantie qu'il n'y aura pas de listes noires de travailleurs ayant participé aux actions – ce qui, au Chili, n'est absolument pas négligeable car le droit de grève n'est pas inscrit dans la législation.

Les négociations du 12 décembre ont tourné court. Les travailleurs portuaires se sont vu proposer un prêt de 400 000 pesos chiliens (quelque 500 euros) et un « bon cadeau » d'environ 195 euros. La garantie qu'il n'y aura pas de listes noires n'a pas été confirmée et le groupe de travail sur les mauvaises conditions de travail a été jugé inutile. Les travailleurs en grève n'ont pas voulu de ces quelques carottes et ont poursuivi les négociations.

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17 décembre, 2018

LE GILET JAUNE, UN APPEL À LA LUTTE JUSQU’AU CHILI


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NÉ AU PAYS DES POÈTES RAVAGÉ PAR QUARANTE-CINQ ANS DE 
NÉOLIBÉRALISME, CE TRENTENAIRE JOVIAL, QUI VIT DANS UNE
CARAVANE EN SEINE-ET-MARNE, SAIT COMBIEN 
LE QUOTIDIEN EST UN COMBAT. 
PHOTO JULIEN JAULIN/HANSLUCAS
Intermittent du spectacle, Antonio a enfilé la célèbre chasuble pour dénoncer les ravages du néolibéralisme qui sévit de son Amérique natale aux pavés parisiens.
«DESPIERTA CHILE. » 
(RÉVEILLE-TOI CHILI)
PHOTO FACEBOOK
par Cécile Rousseau
«Despierta Chile. » Réveille-toi Chili. Le 8 décembre, place de la République à Paris, Antonio Avila Donoso avait revêtu pour la première fois un gilet jaune au message détonnant. Dans la foule tranquille en fluo émergeait une voix des antipodes. « Je n’étais pas là les premiers samedis, j’étais en résidence ailleurs », s’excuse presque l’artiste dans un français chantant. Des manifestations étudiantes contre les frais d’inscription astronomiques au Chili en 2011 en passant par Nuit debout en France au printemps 2016, il finit toujours par percuter les luttes. Au début, le metteur en scène et comédien se demandait si les chasubles couleur soleil ne viraient pas un peu au brun. « J’en ai beaucoup parlé avec mes collègues pendant les répétitions. Je me suis renseigné, mais ça n’a rien à voir, s’enthousiasme-t-il. C’est un appel à la révolte. Les classes populaires et moyennes en ont marre que les décisions politiques passent au-dessus de leurs têtes. »


«EL PUEBLO UNIDO À PARIS» 
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« Une alimentation chère et des droits sociaux quasi inexistants »

Preuve que le bouillonnement dépasse les frontières, sa photo prise ce jour-là a été partagée des milliers de fois sur Facebook. Né au pays des poètes ravagé par quarante-cinq ans de néolibéralisme, le trentenaire jovial sait combien le quotidien est un combat. « L’alimentation est chère. Les droits sociaux quasi inexistants. Les retraites sont entièrement gérées par les fonds privés AFP (administradoras de fondos de pensiones – NDLR). Les gens cotisent et tombent dans la pauvreté quand l’âge de la retraite arrive, c’est d’une violence ! Pendant les dix-sept ans de la dictature, on a essayé de nous faire croire que la politique ne nous concernait pas. Mais les Chiliens doivent bouger, sortir de chez eux. 
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L'ARC DE TRIOMPHE TAGUÉ SAMEDI 
1ER DÉCEMBRE PENDANT
L'ACTE 3 DES «GILETS JAUNES»
PHOTO THIBAULT CAMUS 
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16 décembre, 2018

LES EXPORTATIONS DE FRUITS DU CHILI VERS LA CHINE ATTEIGNENT DES RECORDS


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PHOTO CHILE.GOB.CL
SANTIAGO, 14 décembre (Xinhua) -- Les exportations de fruits du Chili ont atteint des niveaux records au cours des onze premiers mois de l'année, largement en raison de la demande des consommateurs chinois en cerises, prunes et raisins, selon des sources officielles.
LES EXPORTATIONS DE FRUITS DU CHILI
 VERS LA CHINE ATTEIGNENT DES RECORDS
Selon le dernier rapport mensuel publié par l'agence nationale pour la promotion des exportations ProChile et le Département des relations économiques internationales (Direcon), un large éventail d'exportations a atteint des sommets sans précédent entre janvier et novembre 2018.

Plus de 20 produits ont dépassé les niveaux d'exportation de 2017, notamment les pommes, la canneberge, les kiwis, les graines de maïs, le merlu, les fruits secs, la volaille et le porc.

Les fruits constituent le principal produit d'exportation du Chili, représentant 88% de toutes les expéditions à l'étranger. Parmi les fruits exportés, les cerises ont connu une hausse de 166%, la canneberge de 39% et les prunes de 26%.

Le Chili figure parmi les principaux exportateurs mondiaux de prunes, un fruit qui se classe juste derrière les cerises et les raisins, tous trois étant les plus demandés en Chine.


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AU CHILI, UN PRÊTRE PÉDOPHILE EXPULSÉ DU TERRITOIRE


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LE PRÊTRE PÉDOPHILE EXPULSÉ DU TERRITOIRE
PHOTO GAMBA 
Condamné en 2014 à quatre années de liberté surveillée au Chili pour abus sexuels sur mineure, le père John O’Reilly a quitté le pays, vendredi 14 décembre, pour rejoindre Rome où il devra attendra les conclusions du procès ouvert par le Vatican à son encontre.
La Croix avec l'AFP
LE PRÊTRE PÉDOPHILE JOHN O’REILLY
PHOTO JOSÉ FRANCISCO ZUÑIGA
Le père John O’Reilly, prêtre d’origine irlandaise de 72 ans et ancienne figure importante de la congrégation des Légionnaires du Christ, condamné au Chili en 2014 à quatre ans de liberté surveillée pour abus sexuels sur mineure, a été expulsé vendredi 14 décembre du Chili, en vertu d’un décret gouvernemental pris en 2015.

LE CURÉ PÉDOPHILE JOHN O'REILLY ET SON
AVOCAT, LE TRANSFUGE
 LUIS HERMOSILLA, 
AUJOURD'HUI AVOCAT DU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
La chute de ce prêtre, parmi les plus influents du Chili pendant de nombreuses années, s’est amorcée en 2012 lorsque le père O’Reilly, arrivé à Santiago en 1985, fut accusé d’abus sexuels par les parents de deux fillettes du Colegio Cumbres, établissement tenu par la Légion du Christ et dont il était l’aumônier.

12 décembre, 2018

LE MINISTRE DE LIINTÉRIEUR CHILIEN EST DUREMENT REMIS EN CAUSE APRÈS L’ASSASSINAT D’UN JEUNE MAPUCHE


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LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR CHILIEN 
 —ET COUSIN DU PRÉSIDENT PIÑERA—, 
ANDRÉS CHADWICK PIÑERA
Santiago du Chili, 12 décembre (Prensa Latina) Comme s’y attendaient la presse politique et les médias, le ministre de l’Intérieur du Chili, Andrés Chadwick, a été durement interpelé au Congrès pour l’homicide du jeune mapuche Camilo Catrillanca par des agents du corps des Carabiniers.
MARCELO CATRILLANCA, LE PÈRE DE LA VICTIME ET
LA DÉPUTÉE SOCIALISTE MAPUCHE EMILIA NUYADO
PHOTO AGENCIA UNO
Les objectifs de cette interpellation étaient divers. Plus que de revenir sur les faits ayant mené à l’assassinat de ce militant social le 14 novembre dernier, il s’agissait d'élucider la part de responsabilité politique des autorités du pays dans ce meurtre et d’aborder, de manière plus générale, la politique de sécurité publique du Gouvernement dans la région de l’Auracanie et les violations des droits de l’homme qui y sont perpétrées.
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