31 août, 2018

MICHELLE BACHELET, HAUT-COMMISSAIRE D’UN CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME CHAHUTÉ


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

LA PRÉSIDENTE CHILIENNE MICHELLE BACHELET PRONONCE
UN DISCOURS POUR LES DROITS DE L'HOMME ET LA PAIX À
L'UNIVERSITÉ NATIONALE AUTONOME DU MEXIQUE,
LE MARDI 7 AOÛT 2018.
PHOTO JOSÉ MÉNDEZ
L’ancienne présidente du Chili succède au Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein, alors que le Conseil des droits de l’homme observe une montée des populismes dans de nombreux pays et que son rôle et son fonctionnement sont remis en cause, notamment par les États-Unis qui ont préféré s’en retirer.
Ce vendredi 31 août, le Conseil des droits de l’homme change de haut-commissaire. Le Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein est remplacé par Michelle Bachelet. Les 193 États membres de l’ONU ont entériné le vendredi 10 août en assemblée générale la nomination de l’ancienne présidente du Chili de 2006 à 2010, puis de 2014 à 2018, à la direction du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.


SUR LE MÊME SUJET :

29 août, 2018

PESSAC : RASSEMBLEMENT POUR LA MÉMOIRE


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

PESSAC- RASSEMBLEMENT POUR LA MÉMOIRE 
Face aux assaut de la droite réactionnaire et fasciste chilienne pour essayer de nier les crimes commis par la dictature de Pinochet, nous organisons un grand rassemblement de tous les démocrates chiliens, français et Latino-américains, le mardi 11 septembre 2018 à 19H30 devant la fresque murale situé à Saige Formanoir (Pessac). (Tram B station saige)
Il faut montrer au monde entier que nous ne cesserons jamais notre lutte pour que justice soit faite et que tous les auteurs de ces crimes abominables doivent être punis.

Nous sommes aussi, très en colère de savoir que bien des secteurs politiques au chili s’en accommodent bien de cette ignominie.

Nous devons faire passer le message à nos camarades qui luttent au Chili pour que justice soit faite : dire qu'ils ne sont pas seuls et que nous ne les laissairons jamais seuls.  Enfin, je vous demanderais de bien vouloir relayer cette information autour des vos amis et camarades.


CHILI: FACE À L'EXPLOITATION MINIÈRE, L'URGENCE DE PROTÉGER LES GLACIERS


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

DES SCIENTIFIQUES OBSERVENT LE GLACIER CERRO BOLOGNA
DANS LA RÉGION DE SANTIAGO DU CHILI, LE 17 JANVIER 2018
PHOTO FABRICE LAMBERT

Le Chili compte 82% des glaciers d'Amérique du Sud et ils sont en danger, alertent les scientifiques: outre le changement climatique, les poussières issues de l'activité minière, secteur stratégique, accélèrent leur fonte, menaçant l'une des plus grandes réserve d'eau potable au monde.
DES SCIENTIFIQUES OBSERVENT
LE GLACIER CERRO BOLOGNA 
DANS LA RÉGION DE SANTIAGO
DUU CHILI, LE 17 JANVIER 2018
PHOTO FABRICE LAMBERT 

Si le rapport de cause à effet reste encore  difficile à établir, selon Fabrice Lambert, professeur de climatologie à l’université catholique de Santiago, l’activité minière pourrait représenter une menace pour les 24.114 glaciers que compte le Chili.

SUR LE MÊME SUJET :

25 août, 2018

CHILI : 1,6 MILLION DE DOLLARS DE BIENS DE L’EX-DICTATEUR PINOCHET SAISIS


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

ENTREÉ DU MUSÉE DE LA MÉMOIRE ET DES DROITS
DE L’HOMME CHILIEN, EN OCTOBRE 2017.
PHOTO CARLOS VERA / REUTERS
Cette décision de la Cour suprême, prise dans le cadre de l’« affaire Riggs », donne partiellement raison à la famille du despote décédé en 2006. La Cour suprême du Chili a ordonné vendredi 24 août la saisie de biens ayant appartenus à l’ex-dictateur Augusto Pinochet (1973-1990), « pour un montant équivalent à 1 621 554 dollars ».
FAC-SIMILÉ DES PASSEPORTS UTILISÉS 
PAR AUGUSTO PINOCHET POUR OUVRIR 
DES COMPTES DANS DIVERS BANQUES
Cette décision définitive intervient dans le cadre de l’« affaire Riggs » : enquête sur la manière dont des responsables chiliens avaient aidé Augusto Pinochet à cacher une partie de sa fortune dans la banque Riggs aux États-Unis. Elle revient en partie sur la restitution à la famille de Pinochet en 2017 d’avoirs d’une valeur de près de 5 millions de dollars qui avaient été saisis en 2004 dans ce même dossier.
 LA BANQUE RIGGS, À WASHINGTON. 
SUR LE MÊME SUJET :

21ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE CLODOMIRO ALMEYDA



[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]


 CLODOMIRO ALMEYDA

1997 -25 AOÛT- 2018
COMMÉMORATION DU VINGT ET UNIÈME ANNIVERSAIRE
DE LA MORT DE CLODOMIRO ALMEYDA 

Clodomiro Almeyda Medina, né le 11 février 1923 décédé le 25 août 1997, fut un homme politique chilien, dirigeant du Parti socialiste du Chili, ministre du travail (1952-1953), ministre des mines (1953), ministre des affaires étrangères (1970-1973) et ministre de la défense (1973).
CLODOMIRO ALMEYDA
PHOTO FORTÍN MAPOCHO
Clodomiro Almeyda Medina s’est éteint, le - 25 août 1997, à l’âge de 74 ans à Santiago du Chili. Suite au coup d'État du 11 septembre 1973, il fut incarcéré dans le camp de concentration de l'île de Dawson, situé dans l'extrême sud du pays dans le détroit de Magellan, ensuite il fut expulsé du Chili et exilé en République démocratique allemande puis au Mexique.
Chef de l'opposition socialiste en exil, il revient au Chili clandestinement en 1987 où il est arrêté. Le président Patricio Aylwin le nommera pour être le premier ambassadeur du Chili en URSS lors du rétablissement des liens diplomatiques entre les deux pays.


SUR LE MÊME SUJET :


23 août, 2018

CYBERATTAQUE CONTRE CUBAINFORMACION.TV!


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

CYBERATTAQUE CONTRE LA PUBLICATION
CUBAINFORMACION.TV !
23 août 2018 (Prensa Latina) La publication digitale espagnole Cubainformación s'est plainte d'une attaque cybernétique contre sa page Internet qui a détruit une partie de ses données sur le web. Dans un communiqué diffusé ce mardi, ce journal digital, apparu en 2007 dans la communauté autonome du Pays Basque, a rappelé qu'il avait déjà été visé par des dizaines d'attaques informatiques depuis 11 ans.
MARTIRENA
Prensa Latina
"Mais aucune de l'importance de celle de vendredi dernier, 17 août 2018, qui est parvenue à détruire en partie notre site", souligne Cubainformación dont le but est de fournir une information alternative sur Cuba au service du mouvement de solidarité avec notre île.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

CYBERATTAQUE
SUR LE MÊME SUJET :

CHILI, LES ÉTUDIANTS MANIFESTENT CONTRE LE PROGRAMME ÉDUCATIF DU GOUVERNEMENT


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

MANIFESTATION ÉTUDIANTE À SANTIAGO (CHILI), LE 19 AVRIL 2018
PHOTO MARTIN BERNETTI 

Des étudiants chiliens vont manifester, jeudi 23 août, pour dénoncer le programme éducatif du gouvernement, qu’ils estiment insuffisant et qui revient progressivement sur la gratuité de l’enseignement supérieur.
C’est un refrain que les étudiants chiliens connaissent par cœur, car leurs revendications ne changent pas. Ils vont de nouveau descendre dans la rue, jeudi 23 août, pour critiquer le programme éducatif du gouvernement.

22 août, 2018

L’ÉGLISE CHILIENNE ET LA LOI DU SILENCE


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

 ILLUSTRATION  SYLVIE SERPRIX 

Les abus sexuels dans l’Église chilienne (2/2). Dans ce second volet de son enquête, « Le Monde » revient notamment sur la manière dont les abus sexuels ont été couverts pendant des années.
En ce vendredi 27 avril 2018, trois Chiliens en colère séjournent au Vatican. Invités par le pape François, James Hamilton, Juan Carlos Cruz et José Andrés Murillo s’installent jusqu’au dimanche suivant à la résidence Sainte-Marthe, où loge le souverain pontife, à deux pas de la basilique Saint-Pierre.
JAMES HAMILTON, JUAN CARLOS CRUZ ET JOSÉ ANDRÉS MURILLO
PHOTO DOMENICO STINELLIS
Par Cécile Chambraud
Ces trois visiteurs, âgés de 43 à 55 ans, ont des profils particuliers : dans les années 1980 et 1990, ils ont été victimes d’abus de conscience et d’abus sexuels commis par un compatriote, le prêtre Fernando Karadima, aujourd’hui octogénaire. Dans sa paroisse d’El Bosque, un quartier bourgeois de Santiago, pendant des décennies, celui-ci avait instauré un système d’emprise mentale sur des jeunes hommes qui voyaient en lui un « saint ».
Lire la suite

ARGENTINE : MORT DE « CHICHA », UNE DES FONDATRICES DES GRANDS-MÈRES DE LA PLACE DE MAI


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

MARIA ISABEL CHOROBIK DE MARIANI
PHOTO GONZALO MAINOLDI
Maria Isabel Chorobik de Mariani s’est éteinte à l’âge de 94 ans, sans avoir pu retrouver sa petite-fille enlevée le 24 novembre 1976 par les militaires argentins.
Quarante-deux ans n’auront pas suffi. « Chicha » Mariani est morte, lundi 20 août, à l’âge de 94 ans, sans avoir retrouvé sa petite-fille Clara Anahi, enlevée le 24 novembre 1976, pendant la dictature militaire. Maria Isabel Chorobik de Mariani était l’une des fondatrices des Grands-mères de la place de Mai, l’ONG qui, en Argentine, recherche inlassablement les quelque 500 enfants volés par la junte pendant les années de plomb (1976-1983). « Chicha », comme elle était affectueusement surnommée, s’est éteinte des suites d’un accident vasculaire cérébral à La Plata (capitale de la province de Buenos Aires).
PETITE-FILLE CLARA ANAHI, ENLEVÉE LE 24 NOVEMBRE 1976
Clara Anahi, qui avait alors trois mois, a été enlevée lors d’une opération menée par une centaine de policiers et de militaires qui, pendant trois heures, ont criblé de balles la maison de ses parents – des opposants au pouvoir – qui abritait une imprimerie clandestine. Sa mère, Diana Terruggi, une étudiante de 25 ans, et quatre autres personnes ont été assassinées lors de cette opération. Son père, Daniel Mariani, 28 ans – le fils de « Chicha » –, a été assassiné en août 1977.

21 août, 2018

ABUS SEXUELS AU CHILI. REPORT DE LA CONVOCATION DE L’ARCHEVÊQUE DE SANTIAGO


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

RICARDO EZZATI DOIT ÊTRE AUDITIONNÉ PAR LA JUSTICE 
CHILIENNE. IL EST ACCUSÉ D'AVOIR CACHÉ DE NOMBREUX 
CAS D'ABUS SEXUEL AU SEIN DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE DU PAYS 
PHOTO CLAUDIO REYES 
L'avocat de Monseigneur Ezzati a demandé et obtenu mardi le report de son audition sur les accusations d'avoir dissimulé des cas d'abus sexuels dans le pays. L’église catholique chilienne est en pleine tourmente.

UNE FEMME PORTE UNE PANCARTE CONTRE LE
CARDINAL RICARDO EZZATI LE 25 JUILLET 2018
À LA CATHÉDRALE À SANTIAGO 
PHOTO IVAN ALVARADO
L’audition par la justice de l’archevêque de Santiago, le cardinal Ricardo Ezzati, accusé d’avoir dissimulé des abus sexuels perpétrés par le clergé de son pays, initialement prévue mardi a été reportée sine die, a annoncé le parquet.


AU CHILI, DES DÉPUTÉES PRÉSENTENT UN PROJET DE LÉGALISATION DE L’IVG


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

MANIFESTATION POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT LÉGAL,
SANS RISQUES ET GRATUIT, DEVANT LE CONGRÈS DE
VALPARAISO (CHILI), LE 8 AOÛT2018.
PHOTO RODRIGO GARRIDO / REUTERS
Le Parlement chilien avait partiellement dépénalisé l’IVG en août 2017, après l’avoir totalement interdite pendant vingt-huit ans. Encouragées par l’exemple argentin, douze députées chiliennes ont présenté au Congrès, mardi 21 août, un projet de légalisation de l’avortement pendant les quatorze premières semaines de grossesse. « Cette initiative est un pas fondamental dans le respect du droit des femmes à décider », a affirmé Gloria Maria, porte-parole de la Table d’action pour l’avortement au Chili (MAACH), une des organisations à l’origine du projet. Après la présentation du texte, pro et antichoix ont manifesté à l’intérieur du Congrès de Valparaíso, les premiers avec des foulards verts, les seconds avec des foulards bleu ciel – des symboles venus d’Argentine.
Le Chili était depuis 1989 un des rares pays au monde à interdire totalement le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), une loi héritée de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990). En août 2017, juste avant la fin du mandat de la présidente socialiste Michelle Bachelet et le retour de la droite au pouvoir, l’avortement avait été partiellement dépénalisé dans trois cas : viol, risque pour la vie de la femme enceinte et non-viabilité du fœtus.


La dépénalisation de l’IVG a été l’un des grands combats de Michelle Bachelet, pédiatre de formation et ministre de la santé de 2000 à 2002. C’est de justesse qu’elle a obtenu le vote positif du Parlement, quelques mois avant la fin de son mandat et la victoire de la droite au second tour de la présidentielle, le 17 décembre 2017.

FERNANDO KARADIMA, LE « SAINT » PRÉDATEUR DE L’ÉGLISE DU CHILI


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

 ILLUSTRATRICE SYLVIE SERPRIX
Les abus sexuels dans l’Église chilienne (1/2). Dans une enquête en deux volets, « Le Monde » revient sur l’affaire qui a déstabilisé le pape François ces derniers mois. 
À Santiago du Chili, un campanile de couleur rouge domine le quartier résidentiel d’El Bosque. Au milieu des immeubles et de la verdure, l’église du Sacré-Cœur de Jésus, dont il signale l’emplacement, transporte le visiteur dans un tableau de Giorgio De Chirico : mêmes arches élancées et nues du porche et du cloître attenant, mêmes façades lisses et dépourvues d’ornements, même sentiment de temps suspendu.
CAMPANILE DE L’ÉGLISE DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS
Edifié dans les années 1940 sur un terrain donné par une fidèle fortunée, cet ensemble de bâtiments répondait alors à l’ambition d’un curé désireux de former des prêtres tournés vers une spiritualité contemplative. Au Chili, la paroisse est aujourd’hui célèbre pour avoir été, jusqu’en 2010, le royaume sans partage de Fernando Karadima, un prêtre perçu comme un « saint » par ses paroissiens mais coupable d’avoir fait subir à de nombreux jeunes gens des années d’assujettissement et, pour certains, d’abus sexuels.

JAKIW PALIJ, L’EX-GARDIEN DE CAMP NAZI DE 95 ANS EXPULSÉ DE NEW YORK VERS L’ALLEMAGNE


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

JAWIK PALIJ SUR SON VISA D’ENTRÉE AUX ETATS-UNIS, EN 1949.
IL A ÉTÉ CONDAMNÉ EN 2003 POUR AVOIR MENTI LORS DE
SON ENTRÉE. US DEPARTEMENT OF JUSTICE
PHOTO AP
Condamné en 2003 pour avoir menti lors de son entrée aux États-Unis, l’homme vivait toujours à New York, car aucun pays ne souhaitait l’accueillir.
Le Monde

JAKIW PALIJ, À NEW YORK, EN 2003.

PHOTO SUZANNE DE CHILLO / AP
Il figurait en dixième place sur la liste des criminels nazis établie par le Centre Wiesenthal, en 2016. Jakiw Palij, 95 ans, a été expulsé, lundi 20 août, des Etats-Unis vers l’Allemagne, à l’issue de «longues négociations », selon la Maison Blanche.

20 août, 2018

UN VOLCAN CHILIEN PROCHE DE L’ÉRUPTION MENACE UNE STATION DE SKI


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

LE VOLCAN NEVADOS DE CHILLÁN, UN ENSEMBLE DE
17 CRATÈRES, EST L'UN DES PLUS ACTIFS AU CHILI.
PHOTO MARTIN BERNETTI
Tout proche de l’éruption, le volcan Nevado a de nouveau craché une épaisse fumée blanche, que skieurs et skieuses ont largement pu observer depuis leurs télésièges chiliens.
[ Cliquez sur la flèche pour voir la vidéo ] 
par Alexandre Chevallier
« - Oh regarde la fumée là-bas !
- T’inquiète c’est juste le volcan… Il y a des choses plus urgentes là : on se fait quelles pistes ?! » 
Non vous ne rêvez pas, au Chili on a presque pris l’habitude de skier non loin d’un volcan, plutôt menaçant surtout depuis quelques mois, mais sans trop s'en soucier. 

SUR LE MÊME SUJET :

CHILI: L'AVORTEMENT RESTE L'EXCEPTION MALGRÉ LA LOI


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

DES ÉLUES CHILIENNES DES PARTIS SOCIALISTE ET COMMUNISTE
MANIFESTENT LEUR SATISFACTION APRÈS L'APPROBATION DE LA
LOI AUTORISANT L'AVORTEMENT THÉRAPEUTIQUE, LE 2 AOÛT 2017.
UN AN APRÈS, SEULEMENT 360 AVORTEMENTS LÉGAUX ONT ÉTÉ PRATIQUÉS.
PHOTO RODRIGO GARRIDO
Au Chili, cela fait un an que les femmes ont accès légalement à l'avortement, après 30 années d'interdiction totale. Pourtant, un rapport publié ce lundi par la FIDH et l'Observatoire citoyen tire la sonnette d'alarme : dans les faits, 97% des femmes chiliennes continuent d'être privées du droit à l'avortement.
Avant la loi de 2017, entre 70 000 et 160 000 chiliennes auraient eu recours chaque année à des avortements clandestins. Mais selon le rapport que publient ce lundi la FIDH et l'Observatoire citoyen, depuis l'entrée en vigueur de la loi, seulement 360 avortements légaux ont été pratiqués dans le cadre de cette loi, sur plus de 70 000 avortements clandestins.