[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
|
DES ACTIVISTES BRANDISSENT DES PANCARTES EN FAVEUR D’UN
«AVORTEMENT LIBRE, LÉGAL, SÛR ET GRATUIT» PENDANT UNE
MANIFESTATION PRO-AVORTEMENT DEVANT LE PALAIS
PRÉSIDENTIEL À SANTIAGO DU CHILI, LE 11 NOVEMBRE 2014.
PHOTO MARTIN BERNETTI / AFP |
(Paris, Santiago, le 20 août 2018) - Dans un rapport publié aujourd’hui, la FIDH et l’Observatoire Citoyen analysent les obstacles auxquels font face les femmes et les filles pour accéder à des services d’avortement légal et sûr au Chili, un an après l’adoption de la Loi 21.030.
|
DES MILITANT.ES PRO-AVORTEMENT
MANIFESTENT DEVANT LE MINISTÈRE
DE LA SANTÉ À SANTIAGO CHILI,
LE 26 MARS 2018
PHOTO CLAUDIO REYES / AFP |
Il y a un an, le 21 août 2017, le Tribunal Constitutionnel du Chili validait l’adoption de la Loi 21.030, qui autorise l’avortement dans trois cas précis : risque pour la vie de la mère, non-viabilité du fœtus et viol. La Loi 21.030 a réformé l’un des cadres légaux les plus rétrogrades au monde, qui criminalisait et interdisait totalement la pratique de l’avortement. Bien que cette loi constitue une avancée importante, au Chili, l’extrême majorité des femmes – plus de 97 % selon certaines estimations1 – est toujours privée du droit à un avortement légal et sûr. En outre, la minorité pouvant recourir à un avortement dans le cadre de la Loi 21.030 doit faire face à de nombreuses restrictions, ainsi qu’aux tentatives des autorités de limiter la mise en œuvre de la loi.
SUR LE MÊME SUJET :