28 février, 2019

LE PRÉSIDENT CHILIEN INVITE LE FANTOCHE AUTOPROCLAMÉ JUAN GUAIDÓ AU SOMMET FONDATEUR DU PROSUR À SANTIAGO


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 LE FANTOCHE
AUTOPROCLAMÉ JUAN GUAIDÓ 
Le président chilien, Sebastián Piñera, a annoncé mercredi qu'il avait invité le fantoche autoproclamé « président par intérim » du Venezuela, Juan Guaidó, à participer au Sommet convoqué à Santiago du Chili pour le lancement de Prosur, un nouveau bloc de pays de la région qui, selon ses initiateurs, remplacera l'Unasur (Union des nations sud-américaines). 
 Atlasinfo avec MAP
« LES BUNNIES » 
«Nous avons une réunion des présidents en mars dans notre pays et bien sûr, nous invitons Juan Guaidó », a déclaré M. Piñera, alors que M. Guaidó a annoncé jeudi une tournée dans plusieurs pays de la région.



27 février, 2019

DES DÉLITS DE CORRUPTION DU PRÉSIDENT SEBASTIAN PIÑERA SONT DÉNONCÉS AU CHILI




Santiago du Chili, 27 février 2019, (RHC)- L'hebdomadaire chilien « El Siglo » a publié aujourd'hui des documents de la CIA qui révèlent que le président Sebastián Piñera a amassé sa fortune grâce à la dictature de Pinochet.

Édité par Reynaldo Henquen

Le quotidien relève qu'un des documents de la CIA est en rapport avec le blanchiment d'argent , avec la création d'entreprises fantômes, avec des associations de malfaiteurs dans lesquelles est impliquée la famille Piñera, étroitement liée au régime de Pinochet.

À ce sujet, El Siglo révèle que la famille Piñera a augmenté sa fortune grâce à des entreprises illicites faites à partir de crédits et de l'achat d'actions de la Banque de Talca. Les Piñera jouissaient aussi de privilèges de la Banque Centrale du Chili pour leurs exportations.

Cette publication chilienne relève que l'influence qu'exerçait Sebastián Piñera était tellement grande qu'il a reçu l'aide de l'Ambassadeur des États-Unis pour le tirer d'affaire avant que la Cour Suprême rende son verdict sur l'escroquerie de la Banque de Talca. Cette affaire a valu des peines de prison à ses complices Miguel Calaf et Alberto Danioni.


OFFENSIVE CHINOISE TOUS AZIMUTS EN AMÉRIQUE LATINE


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DESSIN INGRAM PINN

DANS LA PRESSE ETRANGERE. La Chine est en train de prendre fermement pied en Amérique latine, longtemps considérée comme l'arrière-cour des États-Unis.
JACQUES HUBERT-RODIER / 
Editorialiste diplomatique Les Echos
PHOTO YUTONG
Après le Venezuela, le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, la Chine débarque massivement au Chili avec la livraison de 200 autobus électriques Yutong. Ce qui doit permettre à Santiago du Chili d'exploiter la seconde flotte de bus électriques au monde, souligne le « Financial Times » qui y voit « une nouvelle offensive des investissements chinois en Amérique latine ». Certes le Brésil reste toujours le principal objectif d'implantation pour la Chine, mais un pays comme le Chili offre une forte croissance économique, la stabilité politique et des ressources minières comme du lithium. « Mais les ambitions chinoises - survenant au moment où les Etats-Unis se détournent de ce qui fut longtemps considéré comme leur 'arrière-cour' - sont fortement critiquées. Elles sont perçues comme une tentative d'étendre la domination géopolitique de la Chine et une menace d'endetter lourdement ces pays », écrit le journal. Jair Bolsonaro, le nouveau président brésilien, a déjà affirmé que « la Chine voulait acheter son pays». 

NOUVELLE ROUTE DE LA SOIE
DESSIN INGRAM PINN
Le Venezuela doit quelque 54 milliards de dollars à la Chine , remboursables, partiellement au moins, en pétrole. Mais, en dépit d'une certaine prudence, le Chili a rejoint en novembre des pays comme l'Équateur, le Panama ou Cuba, en vue de signer des accords pour participer à l'initiative des nouvelles routes de la soie. Au Chili encore, Tianqi Lithium vient de prendre 24 % dans la société minière chilienne SQM et d'autres investissements doivent suivre. Reste qu'aujourd'hui, avec l'arrivée de gouvernements libéraux au Brésil ou encore en Argentine, moins favorables à l'endettement, les pas de la Chine sur le continent risquent d'être plus difficiles.  

25 février, 2019

À CUBA, LA RÉFORME DE LA CONSTITUTION LARGEMENT APPROUVÉE PAR RÉFÉRENDUM

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À CUBA, LA RÉFORME DE LA CONSTITUTION
LARGEMENT APPROUVÉE PAR RÉFÉRENDUM
PHOTO ISMAEL BATISTA
La réforme de la Constitution à Cuba, soumise à référendum dimanche, a été approuvée à plus de 86 % par les électeurs cubains, a annoncé lundi la Commission électorale nationale.  Les Cubains ont dit oui au socialisme. Lors d'un referendum, ils ont approuvé à 86,85 % le projet de nouvelle constitution, a annoncé lundi 24 février la Commission électorale nationale.
PHOTO ESTUDIOS REVOLUCIÓN
France24 
"la Constitution a été approuvée par la majorité des citoyens", a déclaré la présidente de la Commission, Alina Balseiro. Avec une participation de 84 %, 6,8 millions (86%) de Cubain ont voté "oui" et 766 400 (9 %) se sont prononcés pour le "non", selon l'organe électoral. Aucun observateur indépendant ne peut assister aux élections à Cuba mais les citoyens cubains peuvent surveiller le décompte dans leurs circonscriptions et certaines constatations recensées sur les réseaux sociaux semblent confirmer une nette victoire du "oui".

24 février, 2019

DEUX TOURISTES ISRAÉLIENS MEURENT DANS UN ACCIDENT DE BATEAU AU CHILI

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DEUX TOURISTES ISRAÉLIENS MEURENT
0DANS UN ACCIDENT DE BATEAU AU CHILI 
Quatre Israéliens sont dans un état grave et 10 ne seraient que légèrement touchés. Le groupe faisait du rafting dans le parc national de Torres del Paine
LE CANOT QUI S’EST RETOURNÉ DANS LE PARC NATIONAL
DE TORRES DEL PAINE AU CHILI LE 23 FÉVRIER 2019,
BLESSANT 16 TOURISTES ISRAÉLIENS
MARINE CHILIENNE
Deux Israéliennes ont trouvé la mort lorsque leur groupe de touristes a eu un accident de rafting dans le sud du Chili, samedi dans la soirée, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères israélien, dimanche matin. Les deux femmes étaient âgées de 61 et 71 ans, et leurs familles ont été averties de leur décès.

22 février, 2019

LE VOYAGE DU PRÉSIDENT CHILIEN À CUCUTA POUR VOIR ENTRER L'AIDE HUMANITAIRE


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«SHOW POLITIQUE» , «L'AIDE HUMANITAIRE» 
 ILLUSTRATION Lo Cole

Sur le continent américain, tous les yeux sont désormais fixés sur la frontière entre le Venezuela et la Colombie : c'est là que se joue un nouveau round du bras de fer entre le président vénézuélien Nicolas Maduro, et le président auto-proclamé Juan Guaido. L'opposition vénézuélienne est en effet bien décidée à faire entrer dans le pays des camions d'aide humanitaire ce samedi 23 février, depuis la frontière avec la Colombie. Une aide humanitaire envoyée notamment par les États-Unis, francs soutiens de Juan Guaido, mais aussi, dans une moindre proportion, par le Chili.
 « AIDE HUMANITAIRE
TYPIQUEMENT GRINGA » 
DESSIN ENEKO LAS HERAS
Le président du Chili, Sebastian Piñera, fera le déplacement en même temps que 17 tonnes d'aide humanitaire envoyées depuis Santiago et destinées au Vénézuéliens. L'avion de l'armée chilienne apportera des médicaments, de la nourriture et des produits d'hygiène, pour un montant d'environ 150 000 dollars.

PHOTO EFE
Il atterrira en Colombie, pas très loin de la ville frontière de Cucuta, principal point de passage vers le Venezuela. C'est dans cette ville également que le président de droite Sebastian Pinera va se réunir avec son homologue colombien Ivan Duque, et avec le président du Paraguay, Mario Abdo.

Deux concerts pour deux camps opposés

«VENEZUELA. L'AIDE HUMANITAIRE,
CHEVAL DE TROIE DES ÉTATS-UNIS»
Trois présidents clairement positionnés à droite de l'échiquier politique. Sur le continent, les gouvernements de droite sont en effet ceux qui ont apporté le plus rapidement et le plus énergiquement leur soutien au président autoproclamé Juan Guaido, tandis que les gouvernements de gauche ont pour la plupart affiché leur neutralité, ou bien soutiennent le président Maduro.

Piñera, Duque et Abdo assisteront ce vendredi 22 février à un grand concert organisé à la frontière par un richissime Britannique. L'évènement a pour but de récupérer des fonds pour l'envoi d'aide humanitaire supplémentaire au Venezuela.

Nicolas Maduro a prévenu qu'il ne laisserait pas entrer dans le pays l'aide humanitaire venue de l'étranger, et accusé les États-Unis de préparer une intervention militaire. Et d'ailleurs le gouvernement organisera lui aussi un concert ce vendredi soir, de l'autre côté de la frontière, où il a fait venir ses propres cargaisons de nourriture.

Nicolas Maduro accuse les présidents de la Colombie et du Chili de provocation, et de vouloir prendre d'assaut la frontière de son pays.
« NON À L'INGÉRENCE DE PIÑERA AU VENEZUELA »
DES MILITANTS SE SONT RASSEMBLÉS À SANTIAGO DU CHILI, EN SOUTIEN 
AU VENEZUELA, CONTRE LA TENTATIVE DE PUTSCH ORGANISÉ PAR LES USA.
Le voyage de Piñera à Cucuta divise les Chiliens

Ceux qui critiquent le plus durement Sébastien Piñera à cause de ce voyage, ce sont les représentants de l'opposition chilienne. La gauche, qui était encore récemment assez mal à l'aise et divisée sur la question du Venezuela, est désormais unie contre Sebastian Piñera.

Elle l'accuse de vouloir tirer profit de son voyage pour améliorer son image auprès des Chiliens, mais aussi de suivre la politique du président américain Donald Trump, et d'aggraver les tensions plutôt que de rechercher une solution pacifique à la crise politique au Venezuela.

L'opposition chilienne accuse aussi Sebastian Piñera de ne pas s'occuper assez des problèmes internes du pays, notamment les intempéries qui touchent le Chili en ce moment. De fortes pluies ont inondé le désert d'Atacama, dans le nord du pays, et fait neuf morts au début du mois. Et les pompiers chiliens luttent toujours contre de nombreux incendies dans le sud du pays cette fois.

Dans ces deux cas, l'opposition reproche au président de ne pas avoir tout de suite suspendu ses vacances pour venir soutenir les habitants, et d'avoir mal géré la situation. Sebastian Piñera, en déplacement dans une commune touchée par les incendies, s'est défendu ce jeudi 21 février de vouloir utiliser ce voyage à des fins de politique intérieure.

Un peu plus tôt cette semaine, il avait résumé ainsi l'objectif de son déplacement en Colombie : « Je vais à Cucuta pour défendre la liberté du Venezuela », avait-il affirmé.  
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« CAMOUFLAGE HUMANITAIRE »
ILLUSTRATION TALLEROP
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20 février, 2019

AUSTRALIE: UNE CHILIENNE ARRÊTÉE POUR SON RÔLE SOUS LA DICTATURE DE PINOCHET


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ADRIANA ELCIRA RIVAS GONZÁLEZ,
UNE CHILIENNE ARRÊTÉE POUR SON RÔLE
SOUS LA DICTATURE DE PINOCHET 
Une Chilienne de 66 ans recherchée dans son pays pour son rôle présumé dans la disparition d'opposants sous la dictature d'Augusto Pinochet a été arrêtée en Australie à la demande du Chili, ont annoncé aujourd'hui les autorités australiennes.
UN MANIFESTANT DEVANT 
LA MAIRIE DE SYDNEY
 TIENT UNE  PANCARTE APPELANT À 
L'EXTRADITION D'ADRIANA RIVAS
Adriana Elcira Rivas González, qui vit depuis 1978 en Australie, avait été interpellée en 2007 au Chili à l'occasion d'une visite dans son pays, avant de parvenir à fuir en Australie en 2010 en profitant de sa libération sous caution. D'après le site chilien Memoria Viva, dédié aux recherches sur les circonstances de la mort ou de la disparition des victimes de la dictature de Pinochet, Adriana Rivas fut membre de la Direction nationale du renseignement (Dina), la sinistre police politique du régime.

MANUEL CONTRERAS 
ET ADRIANA RIVAS
Elle fut même un temps la secrétaire personnelle de Manuel 
Contreras, le chef de la Dina décédé en 2015, selon Memoria Viva. Celui-ci publie une photo montrant une femme présentée comme Adriana Rivas, posant tout sourire avec celui qui fut décrit par le gouvernement chilien comme « l'un des personnages les plus sombres de l'Histoire » du pays. Mais c'est pour son implication présumée dans le dossier dit de la « Calle Conferencia », une rue de la capitale chilienne, qu'elle est recherchée par la justice chilienne. Elle est en effet soupçonnée d'avoir été membre de la Brigade Lautaro de la Dina qui mena des opérations en 1976 contre la direction clandestine du Parti communiste chilien, dont plusieurs cadres furent enlevés, torturés et tués.

Adriana Elcira Rivas a été arrêtée hier, a précisé un porte-parole du ministère australien de la Justice, précisant qu'elle était « recherchée par la République du Chili pour des crimes d'enlèvements aggravés ». Le Chili avait adressé en 2014 une demande d'extradition à l'Australie la visant spécifiquement pour son rôle dans la séquestration du syndicaliste Víctor Díaz López, un très haut dirigeant du Parti communiste disparu en mai 1976 à 56 ans, selon des documents judiciaires. Travaillant comme nounou et femme de ménage à Bondi, une banlieue balnéaire de Sydney, elle sera présentée le 1er mars à un tribunal.
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LA « BANALITÉ DU MAL »
IMAGE DU FILM « LE PACTE D'ADRIANA » 
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17 février, 2019

FLEUVE LE SILALA : LA POSITION DU CHILI FACE À LA BOLIVIE


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« LES EAUX DU SILALA SONT DES ZONES HUMIDES 
QUI SE TROUVENT EXCLUSIVEMENT EN TERRITOIRE BOLIVIEN »
Le ministre chilien des Relations extérieures,  le transfuge Roberto Ampuero, a indiqué, vendredi à Santiago, que la position de son pays concernant le conflit sur le fleuve Silala, à la frontière avec la Bolivie, "est forte et repose sur le droit international".
Maroc diplomatique avec MAP 
LE TRANSFUGE ROBERTO AMPUERO
DESSIN ANDRÉS OLIVA LAURIE
Les propos du ministre intervenaient dans le sillage de la présentation de la réponse de l'équipe de défense du Chili devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour le différend opposant Santiago à La Paz sur la nature du Silala, qui dure depuis 2016.
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15 février, 2019

LA GUYANE VEUT FAIRE VENIR DES DOCTEURS CUBAINS


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Confrontée à une pénurie de médecins, la Guyane a commencé des discussions avec les autorités cubaines pour faire venir des docteurs de ce pays, a indiqué hier à l'AFP le président de la Communauté territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre.
PHOTO © GEORGES PATIENT
En déplacement à Paris, Rodolphe Alexandre, accompagné des sénateurs Georges Patient et Antoine Karam, a rencontré mardi l'ambassadeur cubain à Paris, Elio Rodriguez Perdomo, ainsi que la vice-ministre cubaine de la Santé, Marcia Cobas, pour évoquer ce projet, qui, s'il se concrétise, serait une première sur le territoire français. "Il y a vraiment urgence en Guyane", et l'idée serait de faire venir "une centaine de médecins (cubains) spécialisés dans les hôpitaux afin de pallier le désert médical que nous connaissons", a expliqué Rodolphe Alexandre, détaillant les besoins: "Il faudrait au moins 15 chirurgiens dentistes, trois cancérologues, cinq pneumologues..."
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INTERNATIONALISME MÉDICAL CUBAIN
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PÉTITION SOUTIEN AU PEUPLE VENEZUELIEN - APPEL DE PARIS -

SOUTIEN AU PEUPLE VENEZUELIEN 
- APPEL DE PARIS -

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SIMÓN BOLÍVAR
PORTRAIT WIKIPÉDIA 

Le 15 février 2019, 
« Le gouvernement du Venezuela a été, est et sera républicain. Il doit être basé sur la souveraineté du peuple, la séparation des pouvoirs, la liberté civile, l’abolition de l’esclavage, la proscription de la monarchie et la suppression des privilèges ». Simon Bolivar – 15 février 1819 
Nous, Citoyens Français, déclarons notre soutien total au grand peuple Vénézuélien en résistance contre les tentatives de déstabilisation internationales menées par les États-Unis, les pays de l’Union européenne et les pays de l’OTAN. 

Nous, Citoyens Français, déclarons notre admiration pour le grand peuple du Venezuela, pour sa tradition politique d’indépendance et de souveraineté telle qu’affirmée par les grands leaders Simon Bolivar et Hugo Chavez. 

SIMON BOLIVAR, BÂILLONNÉE
 PAR LA PRESSE
Nous, Citoyens Français, dénonçons le travail honteux des grands médias Français (RFI, France Télévision, TF1, BFMTV, CNews, LCI, France Inter…) qui renoncent à informer notre peuple sur la réalité du combat du peuple Vénézuélien, la réalité des enjeux stratégiques dans cette riche région du monde. 

Nous, Citoyens Français, déclarons nous désolidariser totalement du gouvernement Français et du président de la République Emmanuel MACRON dans sa politique d’ingérence au Venezuela qui fait honte à la France, à notre plus grande tradition politique, aux grands idéaux de la Révolution Française toujours vivants dans le cœur des françaises et des français. 

En ce jour du 200ème anniversaire du discours révolutionnaire d’Angostura prononcé par Simon Bolivar, Nous, Citoyens Français, appelons l’ensemble des Français à apporter son soutien par tous moyens au peuple vénézuélien dans sa noble lutte pour le respect de son indépendance et de sa souveraineté. 

Nous, Citoyens Français, déclarons nous réunir en ce jour, en « Comité Français de soutien au peuple vénézuélien ». 

Rejoindre le Comité Français de soutien au peuple vénézuélien (CFSPV)  CFSPVENEZUELIEN@GMAIL.COM 

12 février, 2019

COMMENT ISRAËL MANIPULE LA LUTTE CONTRE L’ANTISÉMITISME


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«  MAINTENANT, RÉPÈTE AVEC MOI: JE RECONNAIS 
LE DROIT À L'EXISTENCE DE L'ÉTAT D'ISRAËL »
DESSIN LANGER
Ce qui intéresse le gouvernement israélien et nombre de ses soutiens n’est pas le combat tout à fait justifié contre l’antisémitisme, comme le prouve le flirt de Benyamin Nétanyahou avec des forces d’extrême droite en Europe. Il s’agit avant tout de dévoyer ce combat pour discréditer la solidarité avec les Palestiniens, comme le prouve le débat sur la définition de l’antisémitisme.
BENYAMIN NÉTANYAHOU À 
LA COMMÉMORATION DE
LA RAFLE DU VEL D’HIV, 

16 JUILLET 2017.
PHOTO EREZ LICHFELD/YAD VASHEM
Le 6 décembre 2018, le conseil Justice et affaires intérieures de l’Union européenne (UE) adoptait, sans débat, une déclaration sur la lutte contre l’antisémitisme et la protection des communautés juives en Europe. Louable intention, sauf que… l’article 2 de cette déclaration invite les États membres à adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Pendant la présidence autrichienne de l’UE, de juillet à décembre 2018, Israël et le puissant lobby pro-israélien se sont activés dans le plus grand secret et n’ont ménagé aucun effort pour obtenir ce résultat. Quelle est donc cette « définition IHRA » qu’Israël et ses soutiens inconditionnels veulent imposer ?

En 2015, au lendemain de l’offensive meurtrière israélienne contre la population de Gaza massivement condamnée par l’opinion mondiale, le lobby israélien relance une offensive avortée dans les années 2000, visant à promouvoir une définition de l’antisémitisme intégrant la critique d’Israël. Sa cible : l’IHRA, un organisme intergouvernemental regroupant 31 États, au sein duquel le lobby pro-israélien dispose d’un relais. En mai 2016, l’IHRA a adopté sa « définition » de l’antisémitisme :
L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer par la haine envers les juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des personnes juives ou non-juives et/ou leur propriété, contre les institutions de la communauté juive ou les lieux religieux. (traduction de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS)