25 novembre, 2016

CHILI: LIBERTÉ CONDITIONNELLE POUR UN MILITAIRE CONDAMNÉ POUR CRIME CONTRE L'HUMANITÉ


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MANIFESTATION D'ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES
 DROITS DE L'HOMME AU CHILI PHOTO IVAN ALVARADO 
La plus haute autorité judiciaire du pays, la Cour suprême, vient de confirmer la liberté conditionnelle pour l’auteur d’un crime contre l’humanité. Le colonel Guillermo Gonzalez Betancourt a été condamné à la prison à perpétuité en 1992 dans l’affaire dite «des égorgés», l’une des plus retentissantes de la dictature du général Augusto Pinochet.
GUILLERMO GONZÁLEZ BETANCOURT,
RESPONSABLE DE SÉQUESTRATION ET
ASSASSINAT DES TROIS MILITANTS
COMMUNISTES EN MARS 1985
Pour bien comprendre l’importance de cette mise en liberté, il faut remonter à mars 1985. Un groupe de militaires dirigé par le colonel Guillermo Gonzalez Betancourt enlève alors de trois intellectuels  communistes chiliens, Santiago Esteban Nattino, Manuel Leonidas Guerrero y José Manuel Parada : un publicitaire, un professeur, un  et sociologue. Il les torture, puis les emmène aux abords de Santiago où les trois prisonniers sont égorgés et leurs cadavres abandonnés.