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| PHOTO AFP |
Des membres de la Confédération nationale des propriétaires de camions du Chili (CNDC) ont bloqué plusieurs routes dans la région d’Antofagasta, dans le nord du pays, pour protester contre le manque de sécurité après la mort d’un chauffeur de camion jeudi.
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| PHOTO GLENN ARCOS AFP |
« Nous déclarons une alerte maximale dans la partie nord du Chili, en espérant une action plus énergique du gouvernement, de la police, des procureurs et des juges face aux vols, agressions et crimes auxquels nous sommes exposés », a déclaré l’organisation dans un communiqué.
Juan Araya, président national de la confédération, a déclaré que la mort du chauffeur « ne fait que démontrer le manque absolu de sécurité et d’ordre dans les régions qui supportent aujourd’hui le grave problème de la migration incontrôlée », selon le journal « La Tercera ».
« Le CNDC se déclare en état d’alerte avec ses bases d’Antofagasta et de Calama et les autres territoires de la Deuxième Région, représentée par la Fédération Nortina, et nous n’accepterons plus de crimes de chauffeurs », conclut le document.
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| DESSIN LAUZAN |
Les camionneurs ont lancé plusieurs appels à la mobilisation pour ce vendredi, notamment pour effectuer des blocages sur différents axes du pays afin de protester contre la mort du chauffeur routier.
En ce sens, ils ont affirmé que le problème de la criminalité est lié à la crise migratoire dans le nord du Chili et ont assuré que beaucoup des responsables des agressions sont des migrants.
La crise migratoire et sécuritaire dans le nord du Chili a débuté au début de l’année 2021 et touche principalement les villes proches de la frontière avec la Bolivie, par laquelle des milliers de personnes entrent dans le pays chaque mois.
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| PHOTO AFP |