La politique économique du socialiste Evo Morales porte ses fruits. Elle s’appuie notamment sur l’exploitation des ressources naturelles et la redistribution sociale.
par Jean Friedman-Rudovsky
L’année 2009, marquée par la plus grande crise économique que le monde ait connue depuis plusieurs décennies, venait de se terminer, et la Bolivie, le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud, gouverné par un président au discours gauchiste, recevait les éloges du Fonds monétaire international (FMI). Oui, vous avez bien lu. “Les directeurs généraux félicitent les autorités boliviennes pour leur vigoureuse gestion macroéconomique et leur politique efficace pour atténuer les effets de la crise mondiale”, peut-on lire dans un rapport publié en janvier 2010 par le conseil exécutif du FMI. “La croissance a été l’une des plus fortes de toute l’Amérique latine et l’inflation a baissé de manière significative.” La liste des éloges est longue et elle émane de diverses institutions de tradition économique conservatrice : une politique budgétaire énergique, une attitude favorable aux réformes et une flexibilité dans la gestion des taux de change. En partie grâce à cela, l’économie bolivienne a crû de 3,4 % en 2009, soit le taux le plus élevé de toute l’Amérique. En 2008, elle n’affichait pas moins de 6,1 %.
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par Jean Friedman-Rudovsky
L’année 2009, marquée par la plus grande crise économique que le monde ait connue depuis plusieurs décennies, venait de se terminer, et la Bolivie, le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud, gouverné par un président au discours gauchiste, recevait les éloges du Fonds monétaire international (FMI). Oui, vous avez bien lu. “Les directeurs généraux félicitent les autorités boliviennes pour leur vigoureuse gestion macroéconomique et leur politique efficace pour atténuer les effets de la crise mondiale”, peut-on lire dans un rapport publié en janvier 2010 par le conseil exécutif du FMI. “La croissance a été l’une des plus fortes de toute l’Amérique latine et l’inflation a baissé de manière significative.” La liste des éloges est longue et elle émane de diverses institutions de tradition économique conservatrice : une politique budgétaire énergique, une attitude favorable aux réformes et une flexibilité dans la gestion des taux de change. En partie grâce à cela, l’économie bolivienne a crû de 3,4 % en 2009, soit le taux le plus élevé de toute l’Amérique. En 2008, elle n’affichait pas moins de 6,1 %.
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