Comble de l'ironie, le Brésil, l'Argentine et le Chili, trois pays qui ne cessent de clamer leur attachement à l'unité latino-américaine, ne soutiennent guère le Mexicain Agustín Carstens, le candidat de l'Amérique latine à la présidence du Fonds monétaire international (FMI). Il y a quelques jours, j'ai demandé à Carstens lors d'un entretien s'il était déçu que ces trois pays n'aient pas encore appuyé sa candidature pour succéder à Dominique Strauss Kahn, l'ancien directeur du FMI, qui a démissionné après son inculpation pour agression sexuelle ?