[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
DES PANNEAUX REPRÉSENTANT DES PERSONNES MORTES SOUS LA DICTATURE AU CHILI SONT DÉPLOYÉS DEVANT LE PALAIS PRÉSIDENTIEL A SANTIAGO LE 21 JUILLET 2010. PHOTO CLAUDIO SANTANA
|
Les milliers de disparus de la dictature chilienne (1973-1990) demeurent dans des limbes juridiques : administrativement, ils sont toujours vivants, au point qu'ils ont été inscrits sur les listes électorales, mais leurs proches réclament un statut reconnaissant leur « disparition forcée ». Sans certificat de décès, ces disparus sous la dictature d'Augusto Pinochet sont en majorité légalement vivants, presque 40 ans après le coup d'État contre Salvador Allende. Et 749 victimes ont été appelées à voter pour les municipales en octobre, après une récente modification de la loi qui prévoit l'inscription automatique sur les listes électorales.