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Le Sénat a rejeté, mercredi 30 octobre 2013, par 16 voix contre 12, le projet de loi de liberticide dite « Loi Hinzpeter ». Cette Loi veut légitimer l'action répressive du gouvernement chilien. Dénoncée par Amnesty International, Reporters sans frontières et des fédérations étudiantes, y compris en Europe, cette loi risque de faire revivre la période noire de la dictature.
La Confédération des étudiants du
Chili (CONFECH) tente d'attirer l'attention sur ce projet de loi qui existe depuis octobre 2011. La loi de la Sauvegarde de l'ordre public est dénommée par les étudiants, «Loi Hinzpeter » en référence à son auteur, l'ancien Ministre de l'Intérieur chilien. Ce projet de loi vise à punir de peines de prison tout mouvement social. Une simple protestation avec le bruit des casseroles - signe d'opposition durant la dictature, peut être considérée comme « terrorisme d'Etat » par cette loi. Les députés et les sénateurs réunis en commission mixte, devront désormais decider de la suite.
Chili (CONFECH) tente d'attirer l'attention sur ce projet de loi qui existe depuis octobre 2011. La loi de la Sauvegarde de l'ordre public est dénommée par les étudiants, «Loi Hinzpeter » en référence à son auteur, l'ancien Ministre de l'Intérieur chilien. Ce projet de loi vise à punir de peines de prison tout mouvement social. Une simple protestation avec le bruit des casseroles - signe d'opposition durant la dictature, peut être considérée comme « terrorisme d'Etat » par cette loi. Les députés et les sénateurs réunis en commission mixte, devront désormais decider de la suite.