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C'est à une épreuve de force peu visible mais intense que se livrent progressistes et conservateurs autour des « droits sexuels et reproductifs » des femmes (et notamment du droit à l'avortement), ainsi que les qualifient les conventions et textes internationaux. Alors que doit se réunir pour deux semaines, à partir du lundi 10 mars, au siège des Nations unies, à New York, la Commission du statut des femmes, chargée notamment d'évaluer progrès et défis au niveau de l'égalité entre femmes et hommes, l'inquiétude est réelle dans le camp des pays les plus progressistes.
«On assiste à une coalition objective des conservateurs de toutes obédiences et ces pays s'opposent à tout progrès en matière de droits des femmes, estime Najat Vallaud-Belkacem, la ministre française des droits des femmes, attendue à New York lundi. Il ne s'agit pas seulement de positions religieuses, mais d'une intolérance à ce que le droit international fixe des règles. ».