[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
Violée par un parent, enceinte d'un bébé non viable, une gamine de 13 ans n'a eu d'autre issue que d'aller au bout de sa grossesse au Chili, où l'avortement n'est autorisé en aucune circonstance. Son cas, et d'autres semblables dont celui de Belen, une fillette de 11 ans, enceinte après avoir été violée par son beau-père, ont ému l'opinion publique chilienne et relancent le débat sur une légalisation partielle de l'avortement, qui reprend mardi au Congrès après plusieurs mois d'interruption.
Jusqu'en 1989, l'avortement thérapeutique était autorisé au Chili, avant d'être interdit sous la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990). En 24 ans de démocratie et sous la pression de l'Eglise catholique et de groupes conservateurs, aucune initiative juridique pour le rétablir n'a abouti.
SUR LE MÊME SUJET :
- AU CHILI, PREMIER PAS VERS LA LÉGALISATION DE L’AVORTEMENT SOUS CONDITION
- CHILI : L’AVORTEMENT INTERDIT, UN HÉRITAGE DE LA DICTATURE DE PINOCHET
- MALFORMATION FOETALE : QUE FAIRE AU CHILI ?
- OFFENSIVE DES PAYS CONSERVATEURS SUR LES DROITS DES FEMMES EN EUROPE ET DANS LE MONDE
- LES DROITS DES FEMMES À L'HONNEUR DANS LE GOUVERNEMENT BACHELET
- CHILI: LE PRÉSIDENT FÉLICITE UNE ENFANT VIOLÉE QUI SOUHAITE GARDER SON BÉBÉ
- CHILI : LA GROSSESSE D'UNE FILLETTE DE 11 ANS VIOLÉE RELANCE LE DÉBAT SUR L'AVORTEMENT
- CHILI : LE VIOL D'UNE FILLETTE ROUVRE LE DÉBAT SUR L'AVORTEMENT
- L'AVORTEMENT THÉRAPEUTIQUE A-T-IL UNE CHANCE?
- LA SAINTE MAFIA CONTRE LA RU 486 OU « PILULE DU LENDEMAIN »
- MME BACHELET DÉFEND LA «PILULE DU LENDEMAIN»