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En marge de l’enquête pour corruption impliquant le géant pétrolier public Petrobras, l’opposition de droite a mobilisé 1,5 million de personnes pour réclamer la tête de la présidente.
LINA SANKARI, L'HUMANITÉ
Le doute n’est plus permis quant aux intentions
de l’opposition brésilienne. Après la révélation du scandale de corruption impliquant l’entreprise pétrolière nationale Petrobras (voir l’Humanité du 6 mars) et la demande d’enquête formulée par la Cour suprême brésilienne, sur 54 suspects, parmi lesquels de hauts responsables politiques de la coalition au pouvoir, un cap a été franchi dimanche, lors des manifestations organisées à travers 74 villes du pays.