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UNE DU QUOITDIEN PÁGINA12 |
Mauricio Macri vient d’annoncer des mesures en faveur du pouvoir d’achat. Un peu trop tard, selon ce quotidien de gauche qui estime que ce n’est qu’une mesure démagogique avant le scrutin présidentiel.Courrier international
« El Che Macri, jusqu’à l’élection pour toujours », ironise le quotidien de gauche Página12 ce vendredi 16 août, en référence au fameux « Hasta la victoria, siempre », attribué au révolutionnaire argentino-cubain, Che Guevara. Mauricio Macri a annoncé une série de mesures en faveur du pouvoir d’achat, comme « la suspension de la TVA sur les aliments de première nécessité jusqu’en décembre, le gel du prix de l’essence », ainsi qu’une hausse – encore à chiffrer – du salaire minimum, rappelle le journal, dans un autre article.
Le lendemain des élections primaires argentines – des élections ouvertes à toute personne en âge de voter – l’économie du pays s’effondre. La monnaie chute, tout comme la Bourse qui perd environ 38 %. Même si ce jeudi 15 août, le peso argentin a regagné 7,41 % (par rapport au dollar), il avait subi trois jours de turbulences, en se dépréciant de 25 %.
Ce n’est pas la première fois que l’Argentine est confrontée à ce type de crise. L’an dernier, le pays avait en effet été sujet à deux crises monétaires qui avaient provoqué une dépréciation du peso de moitié. Le Fonds monétaire international était alors intervenu en accordant un prêt de 57 milliards de dollars au pays, à la condition d’adopter un plan d’austérité budgétaire.
Lors des primaires du dimanche 11 août, Alberto Fernández, le candidat d’opposition, héritier du péronisme, sous l’étiquette du “Front pour tous” a été plébiscité par 47 % des suffrages.
Son programme politique est aux antipodes de celui de son principal opposant, le libéral Mauricio Macri. Ce dernier, qui n’a obtenu que 32 % des suffrages, a donc lancé des mesures “pour récupérer un certain contact avec les électeurs, raconte Página12, selon des propositions identiques à celles de ses opposants politiques qu’il rejetait il fut un temps”.
Le 27 octobre, les Argentins se rendront aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Cette fois, il s’agira pour les électeurs de confirmer ou d’infirmer les résultats de ces primaires, en choisissant donc entre le sortant Mauricio Macri et son opposant péroniste.
En Argentine, la loi électorale stipule que pour être élu dès le premier tour, il est nécessaire d’obtenir au moins 45 % des suffrages exprimés ou 40 % avec une avance de dix points sur le deuxième candidat.
Le lendemain des élections primaires argentines – des élections ouvertes à toute personne en âge de voter – l’économie du pays s’effondre. La monnaie chute, tout comme la Bourse qui perd environ 38 %. Même si ce jeudi 15 août, le peso argentin a regagné 7,41 % (par rapport au dollar), il avait subi trois jours de turbulences, en se dépréciant de 25 %.
De crise en crise
Ce n’est pas la première fois que l’Argentine est confrontée à ce type de crise. L’an dernier, le pays avait en effet été sujet à deux crises monétaires qui avaient provoqué une dépréciation du peso de moitié. Le Fonds monétaire international était alors intervenu en accordant un prêt de 57 milliards de dollars au pays, à la condition d’adopter un plan d’austérité budgétaire.
Lors des primaires du dimanche 11 août, Alberto Fernández, le candidat d’opposition, héritier du péronisme, sous l’étiquette du “Front pour tous” a été plébiscité par 47 % des suffrages.
Premier tour, le 27 octobre
Son programme politique est aux antipodes de celui de son principal opposant, le libéral Mauricio Macri. Ce dernier, qui n’a obtenu que 32 % des suffrages, a donc lancé des mesures “pour récupérer un certain contact avec les électeurs, raconte Página12, selon des propositions identiques à celles de ses opposants politiques qu’il rejetait il fut un temps”.
Le 27 octobre, les Argentins se rendront aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Cette fois, il s’agira pour les électeurs de confirmer ou d’infirmer les résultats de ces primaires, en choisissant donc entre le sortant Mauricio Macri et son opposant péroniste.
En Argentine, la loi électorale stipule que pour être élu dès le premier tour, il est nécessaire d’obtenir au moins 45 % des suffrages exprimés ou 40 % avec une avance de dix points sur le deuxième candidat.
Nathan HALLEGOT
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PHOTO JUAN MABROMATA. AFP |