Les Brésiliens, désireux de changements mais inquiets sur leur avenir, ont opté pour la sécurité : ils s’offrent un duel classique entre la présidente de gauche Dilma Rousseff et le social-démocrate Aecio Neves pour le second tour de l’élection présidentielle le 26 octobre. Ils ont finalement éliminé l’atypique candidate écologiste Marina Silva, l’ex-favorite surprise de cette élection, dont la promesse d’une «nouvelle politique» mi-droite mi-gauche en rupture avec le jeu des grands partis présentait finalement plus d’inconnues que de certitudes.