Antonio Ledezma n’en est pas à son coup d’essai. Il y a un an, le maire de Caracas lançait conjointement un appel à la rébellion avec le responsable de l’opposition de droite vénézuélienne, Leopoldo López
Antonio Ledezma n’en est pas à son coup d’essai. Il y a un an, le maire de Caracas lançait conjointement un appel à la rébellion avec le responsable de l’opposition de droite vénézuélienne, Leopoldo Lopez. Non content d’avoir provoqué des manifestations qui s’étaient soldées dans le sang, l’élu de la capitale est aujourd’hui accusé d’implication dans la préparation d’un coup d’État contre le pouvoir du président vénézuélien, Nicolas Maduro.
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Vendredi, sur ordre du parquet, il a été placé en détention provisoire après son arrestation, la veille. Aussitôt, ses partisans ont dénoncé « un acte désespéré de la dictature » mais ont échoué à rassembler plus de 200 à 300 partisans pour protester contre l’arrestation à Caracas. Dans une allocution, le président Maduro a assuré qu’Antonio Ledezma devait répondre « devant la justice pour tous les délits commis contre la paix du pays, la sécurité et la Constitution ». L. S.