Affaiblis, deux ex-prisonniers politiques septuagénaires ont arrêté une grève de la faim au Chili, au septième jour d’un mouvement initié par l’Union des anciens détenus politiques (UNEXPP).
Affaiblis, deux ex-prisonniers politiques septuagénaires ont arrêté une grève de la faim au Chili, au septième jour d’un mouvement initié par l’Union des anciens détenus politiques (UNEXPP). Mais 15 autres victimes de Pinochet continuent de ne pas s’alimenter. C’est la deuxième action de ce type depuis celle de novembre dernier. Les anciennes victimes de la dictature militaire d’Augusto Pinochet réclament des indemnisations et une amélioration de leur retraite actuelle. Le mouvement de grève, suspendu en décembre dernier, dénonce la « surdité institutionnelle » du gouvernement chilien. En décembre, un accord de dialogue tripartite avait été trouvé entre l’exécutif, les parlementaires et les représentants du Secrétariat national des ex-prisonniers politiques et leurs familles. Dialogue qui avait mis fin au premier mouvement, mais qui n’a pas eu de suite favorable. Cette nouvelle grève est pour eux « le prix à payer pour être entendus ».