11 mai, 2015

L’AIR DE LA HAVANE ET NOTRE DIPLOMATIE

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ILLUSTRATION LO COLE

« Le geste, s’il est suivi d’actes concrets de coopération et d’amitié, est le bienvenu, même s’il témoigne d’une dépendance narcotique à la politique américaine. »
PAR PATRICK APEL-MULLER 
Enfin, un président français à Cuba  ! Parce que les États-Unis imposaient un blocus – pourtant condamné par l’ONU –, les relations avec la grande île caraïbe avaient pris un cours souterrain, maigrelet, emprunté, qui ne compensait pas les ravages causés par l’embargo à la vie des Cubains et qui laissait faire les menées de la CIA contre les dirigeants castristes.