17 mars, 2016

LULA PREND LES RÊNES DU PAYS, MALGRÉ LES POUVOIRS MÉDIATIQUES ET JUDICIAIRES

SYMPATHISANTS DE LA PRÉSIDENT DILMA ROUSSEFF, DEVANT LE PALAIS DU PLANALTO,
LIEU DE TRAVAIL ET RÉSIDENCE OFFICIELLE DU PRÉSIDENT DU BRÉSIL.

Le Brésil est-il au bord du chaos ou à la veille de sa résurrection ? Quelques heures après l’annonce de la nomination, mercredi 16 mars 2016, de l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) au poste de ministre de la Casa Civil, sorte de premier ministre ou chef de cabinet de la très impopulaire chef d’Etat Dilma Rousseff, les Brésiliens hésitaient entre révolte et soulagement.

« FAUT PAS SE TROMPER DE CASSEROLE »

PHOTO J. DURAN MACHFEE
Évoquée depuis plusieurs jours, l’entrée au gouvernement du fondateur du Parti des travailleurs (PT, gauche), icône des plus démunis, est censée sauver le gouvernement de sa protégée « Dilma », menacée par une procédure d’impeachment (destitution).
La casserole comme instrument de protestation fut utilisée pour 
la première fois dans 
les beaux quartiers
 de Santiago du Chili après l’élection de Salvador Allende. « FAUT PAS SE TROMPER DE CASSEROLE »
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