Le président chilien, M. Sebastián Piñera, avait promis le changement. Oubliée, la « vieille droite » (héritière du général Augusto Pinochet), finie, la politique à l’ancienne (inefficace et poussiéreuse) : entouré d’un « gouvernement des meilleurs » — des patrons, comme lui —, le milliardaire gérerait le pays « comme une entreprise ». Dans un premier temps, la formule a séduit. Un an après le début de la reconstruction du littoral chilien, ravagé par un séisme en janvier 2010, certains commencent à douter.
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