PORTRAIT
Dure négociatrice, cette étudiante en géographie de 23 ans est la «pasionaria» du mouvement étudiant chilien.
Par VÉRONIQUE SOULÉ
Ne dites surtout pas à Camila Vallejo qu’elle est jolie. D’abord, c’est une évidence. Ensuite, elle est là pour parler de sujets autrement plus sérieux : la crise de l’éducation au Chili, les méfaits du néolibéralisme, l’intransigeance du gouvernement… Camila Vallejo, la «pasionaria» du mouvement étudiant chilien, n’aime guère le badinage. Elle préfère discuter politique et stratégie.