UN MAIRE PINOCHETISTE REND HOMMAGE A UN MILITAIRE CRIMINEL

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MIGUEL KRASSNOFF MARTCHENKO, C.I. N° 5.477.311-0, OFFICIER DE L’ARMÉE D’ORIGINE AUTRICHIENNE, MEMBRE DE L’ÉTAT MAJOR DE LA DINA, SURNOMMÉ LE « CHEVAL FOU » PAR SA CRUAUTÉ ENVERS LES PRISONNIERS. JEUNE LIEUTENANT AU MOMENT DU PUTSCH DU 11 SEPTEMBRE 1973, IL a PARTICIPÉ A L'ASSAUT ET LE PILLAGE DE LA MAISON PRÉSIDENTIELLE DE TOMAS MORO. COMME LA PLUPART DES OFFICIERS SUD AMÉRICAINS, IL A SUIVI LES STAGES ANTI SUBVERSIFS DE L’ÉCOLE DES AMÉRIQUES DES ÉTATS-UNIS AU PANAMA. CITÉ DANS PLUS DE 90 CAS D’ASSASSINATS ET DISPARITIONS D’OPPOSANTS, SON NOM EST DEVENU ─AVEC CELUI DU GÉNÉRAL MANUEL CONTRERAS─ UN SYMBOLE DE L’ATROCE RÉPRESSION DÉCHAÎNÉE AU CHILI PAR PINOCHET PENDANT PRESQUE DEUX DÉCENNIES.

Ce 21 novembre, l'ex-agent de la DINA et actuel maire de Providencia, Cristián Labbé (UDI) rendait un hommage au colonel Miguel Krassnoff, un des anciens responsables du cruel appareil répressif de la dictature de Pinochet.

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Cristián Labbé, ancien béret noir, instructeur des commandos et chargé de la sécurité du dictateur Pinochet, a prêté un local communal –le club Providencia– pour y réaliser l’hommage et le lancement d’un livre sur la vie du colonel tortionnaire Miguel Krassnoff.

 
Krassnoff a été un des chefs du centre de tortures de la rue Londres 38, et a commandé ensuite la brigade « Aigle », groupe d'extermination de la Dina basé à la Villa Grimaldi, qui a ciblé le MIR et le Parti socialiste. Il a participé –parmi beaucoup d'autres crimes–, aux meurtres de Miguel Enríquez, de Lumi Videla, du prêtre espagnol Antonio Llidó, du français Alphonse Chanfreau et du diplomatique espagnol Carmelo Soria.


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