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BARBARA FIGUEROA, EN AOÛT 2012 À SANTIAGO, AU MOMENT DE SON ÉLECTION À LA TÊTE DE LA CUT. PHOTO CRISTOBAL ESCOBAR Au Chili, la politique rajeunit et se féminise. La socialiste Carolina Toha, 48 ans, est depuis un an maire de Santiago. Camila Vallejo, 25 ans, est l'emblématique pasionaria du mouvement étudiant. Quant à l'ancienne présidente socialiste Michelle Bachelet (2006-2010), à 62 ans, elle est la grande favorite de l'élection présidentielle du 17 novembre. Son rival le plus sérieux ? Une autre femme, Evelyn Matthei, ancienne ministre du travail du président de droite, Sebastian Piñera.
Pour la première fois dans l'histoire du syndicalisme
chilien – et latino-américain –, c'est une femme de 34 ans, Barbara Figueroa, qui occupe depuis août 2012 un autre bastion de la domination masculine, en présidant la puissante Centrale unitaire des travailleurs (CUT). Elue à la tête d'une organisation syndicale aux 650 000 affiliés, cette professeure de philosophie, membre du bureau politique du Parti communiste chilien (PCCh), se définit comme « la génération de transition, entre la sève de la vieille garde et la vitalité des plus jeunes ».
LA PRÉSIDENTE DE LA CUT, BÁRBARA FIGUEROA. |