17 juin, 2014

L'ARGENTINE FORCÉE À LA NÉGOCIATION AVEC LES FONDS SPÉCULATIFS

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LA PRÉSIDENTE CRISTINA KIRCHNER A VOULU RASSURER EN RAPPELANT LUNDI 16 JUIN 2014 QUE SON PAYS AVAIT « VOCATION À PAYER » SA DETTE ET NE SE PLACERAIT PAS, SELON ELLE, EN DÉFAUT DE PAIEMENT. PHOTO 

En Argentine, la présidente Cristina Kirchner a vivement réagi, lundi 16 juin au soir, à la décision de la Cour suprême des États-Unis confirmant une sentence de la justice américaine de 2013 l’obligeant à payer 1,4 milliards de dollars à des fonds spéculatifs qui n’avaient pas accepté les restructurations de dette négociées avec ses créanciers privés après la cessation de paiement de 2001. La présidente a rejeté ce qu’elle a qualifié de racket, mais a affirmé que l’Argentine continuerait d’honorer ses engagements, ce que la justice américaine lui interdit en principe si elle ne paie pas ce que réclament les fonds spéculatifs.

Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet

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En 2005 et 2010, la majorité des créanciers de l’Argentine, détenant ensemble 93% de la dette en cessation de paiement depuis 2001, ont accepté d’être remboursés avec une importante décote. Ceux qui ont refusé l’accord sont principalement des fonds spéculatifs qui avaient racheté des titres argentins à bas prix.