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LA PRÉSIDENTE CHILIENNE MICHELLE BACHELET (G) ET CARMEN GLORIA QUINTANA, DONT 60% DU CORPS A ÉTÉ BRÛLÉ PAR DES MILITAIRES EN 1986, LE 30 JUILLET 2015 À SANTIAGO. PHOTO ALEX IBAÑEZ |
Santiago du Chili - « Cela suffit, le silence ! » : cette exclamation, il y a quelques jours, de la présidente chilienne Michelle Bachelet vise l'armée, accusée de cacher encore aujourd'hui des crimes commis sous la dictature d'Augusto Pinochet, et sommée de dire enfin la vérité.
En haussant le ton, la dirigeante socialiste s'est fait l'écho d'un mouvement d'indignation populaire, après l'arrestation de 12 ex-militaires pour le meurtre d'un jeune photographe brûlé vif par une patrouille de l'armée en 1986.