Par Claire GatinoisLa dramatisation de sa chute, la dénonciation d’un « coup d’État » menaçant la jeune démocratie brésilienne, son passé de guerilla, ses souffrances et sa résistance à la torture sous la dictature militaire (1964-1985) n’auront pas assuré la mansuétude de ses juges. Après des heures de débats marqués par les invectives et les larmes, les sénateurs ont, mercredi 31 août, décidé de la destitution de la présidente Dilma Rousseff à 61 contre 20, soit bien plus que les deux tiers nécessaires à son départ définitif. [ « ] Un vote conforme au souhait formulé en avril par 60 % de Brésiliens.[ » ]
DILMA ROUSSEFF, LE 29 AOÛT 2016. PHOTO UESLEI MARCELINO |