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Le milliardaire conservateur Sebastián Piñera, Président de la République, annonce le 25 juillet 2010, la position de son Gouvernement sur la « Grâce du Bicentenaire » Photo José Manuel de la Maza
Par Libio Pérez, Éditeur général de l’édition chilienne du Monde Diplomatique
La décision du Président Sebastián Piñera de refuser l’envoi au Parlement d’une loi de grâce générale pour les militaires auteurs de crimes durant la dictature, a entrainé une forte déception parmi ces derniers et parmi les militaires en retraite. Cette loi avait été suggérée par la hiérarchie de l’Église Catholique. Le chef de l’État a dit qu’il réfléchirait à des grâces au cas par cas mais pas pour les ex-oppresseurs qui purgent des peines pour des délits de crime contre l’humanité (1).