Par RFI
Le groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées était en mission officielle au Chili. Après près de dix jours d’enquête, celui-ci a rendu ses premières conclusions mardi 21 août. Des conclusions très attendues. Sous la dictature d’Augusto Pinochet, entre 1973 et 1990, plus de 1200 opposants au régime ont disparu. De la plupart, on ne sait toujours rien.
Le groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées était en mission officielle au Chili. Après près de dix jours d’enquête, celui-ci a rendu ses premières conclusions mardi 21 août. Des conclusions très attendues. Sous la dictature d’Augusto Pinochet, entre 1973 et 1990, plus de 1200 opposants au régime ont disparu. De la plupart, on ne sait toujours rien.
« Les disparitions forcées au Chili n’appartiennent pas au passé, mais au présent et à l’avenir »
Les deux experts ont choisi de donner leur conférence de presse au cimetière général de Santiago devant un symbole fort : les croix noires du « patio 29 ». Sous la dictature, les militaires ont enterré illégalement des opposants politiques dans ce carré. Près de quarante ans plus tard, certains ne sont toujours pas identifiés. Après neuf jours d’enquête, les experts onusiens félicitent le pays pour les indemnités publiques versées aux familles de disparus, pour la quantité de procès et de militaires condamnés. Des avancées qui ont toutefois manqué d’une politique d’Etat cohérente et pérenne. Mais là où le bât blesse le plus, c’est en matière de justice.