DESSIN D'HERNÁN VIDAL DIT HERVI, « ILS ONT ENQUÊTÉ À FOND SUR L'UNIVERSITÉ DE LA MER (UNIVERSIDAD DEL MAR), ET ILS ONT TROUVÉ DES TÊTES DE POISSONS, DES RESTES DU TITANIC, MAIS AUCUN PROF... » |
Au Chili, la fin de l’année scolaire approche, les universités commencent leur processus d’admission pour l’année prochaine. C’est le cas à l’Université de la Mer, une faculté que le ministère de l’Education veut pourtant faire fermer. Cette université privée, parmi les plus grandes du pays, est au cœur d’un retentissant scandale de trafic d’influence et de corruption.
Avec notre correspondante à Santiago, Claire Martin
« Ici, j’ai réussi à atteindre mes objectifs ». Sous des visages de Chiliens souriants, c’est le slogan que l’Université de la Mer affiche sur son site internet pour inciter à s’inscrire à la rentrée prochaine. Jeudi encore, le ministre de l’Education Harald Beyer répétait pourtant son intention de fermer cette fac privée, qui compte 13 établissements dans tout le Chili et 18 000 étudiants.