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| LE MILLIARDAIRE CONSERVATEUR SEBASTIÁN PIÑERA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CHILI À VISITÉ LE PARLEMENT EUROPÉEN, A L’OCCASION DU 10ÈME ANNIVERSAIRE DES ACCORDS COMMERCIAUX DE LIBRE ÉCHANGE (ALE) SIGNÉS EN NOVEMBRE 2002. PHOTO ALEX IBAÑEZ |
PIÑERA « PINOCCHIO » OU DE L’ART DU MENSONGE…
D’entrée de jeu, dans un hémicycle plein, le président chilien présente son pays comme grand défenseur des droits de l’homme, sans problème de guerre pour un Dieu, où la diversité ethnique se vit sereinement et que les seuls murs à abattre sont ceux qui séparent les riches des pauvres; définissant son pays comme une colonie espagnole…
Pour lui, le seul drame que le Chili ait dû surmonter depuis la fin de l’ « interruption démocratique temporaire » (jamais il n’usera du vocable dictature ou de régime militaire!), est le Tsunami de 2010 (le «marepoto» autre célèbre lapsus de Pinocchio) qui malgré la crise économique n’a pas empêché la progression de la croissance. L’objectif primordial du pays est d’éradiquer la pauvreté en 10 ans, et de sortir du sous-développement dans lequel il se trouve depuis 200 ans d’indépendance et faire partie du premier monde à l’exemple de l’Union Européenne.