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PHOTO DE FAMILLE DU SOMMET IBÉRO-AMÉRICAIN, AVEC, AU CENTRE, LE ROI JUAN CARLOS ET LE PRÉSIDENT DU GOUVERNEMENT MARIANO RAJOY, À CADIX, EN ESPAGNE, LE 16 NOVEMBRE. PHOTO ALEX IBAÑEZ |
La belle Cadix, d'où partirent durant des siècles les bateaux en route pour les Amériques, peut-elle redevenir la porte d'entrée du « Nouveau Continent » en Europe, comme elle le fut au pendant le Siècle d'or? C'est tout l'enjeu du 22e Sommet ibéro-américain, qui se tenait, vendredi 16 et samedi 17 novembre, dans la ville andalouse et avait pour mot d'ordre celui de la « relation rénovée ».
« Nous avons besoin de plus d'Ibero-Amérique », a plaidé
le roi Juan Carlos lors de l'inauguration de cette rencontre, qui réunit chaque
année les chefs d'Etat d'Amérique latine, d'Espagne et du Portugal. « Auparavant,
l'Amérique latine était une chance pour l'Europe. Aujourd'hui, l'Europe doit
être une chance pour l'Amérique latine », avait défendu plus tôt le
président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, devant un parterre de
dix-huit chefs d'Etat, dont la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, ceux du Chili,
de la Bolivie, du Mexique, de la Colombie ou de l'Equateur. Manquaient à
l'appel ceux de Cuba, d'Argentine, du Venezuela, du Guatemala, du Paraguay et
de l'Uruguay.