UN INDIEN MAPUCHE LORS D'UNE CÉRÉMONIE RITUELLE À ERCILLA, AU CHILI. PHOTO RODRIGO ABD |
Les droits des peuples autochtones sont à nouveau au cœur des débats à Santiago du Chili. Après mort d'un Mapuche de 26 ans, Rodrigo Melinao, une lettre ouverte a été remise, le 14 août, au président de droite, Sebastian Piñera. Les défenseurs des indigènes y exhortent le gouvernement à ne plus appliquer la loi antiterroriste héritée de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990) à l'encontre des communautés mapuche qui vivent en Araucane, dans le sud du pays, où elles sont menacées d'extinction. La jeune victime aurait été tuée par balle par la police militaire.
Quelques jours avant, le gouvernement avait rejeté comme « non fondées » les demandes de l'ONU de ne plus appliquer cette loi controversée. Depuis plusieurs années, les Nations unies accusent le Chili de racisme et de discrimination à l'égard des Mapuche.