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| LA NOUVELLE LOI MET SUR PIED UN SYSTÈME ÉLECTORAL FONDÉ SUR LA REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE, PORTANT LE NOMBRE DE DÉPUTÉS À UN CHIFFRE ENTRE 120 ET 155 ET CELUI DES SÉNATEURS À ENTRE 38 ET 50. LE TEXTE STIPULE ÉGALEMENT QU'AU MOINS 40% DES CANDIDATS DOIVENT ÊTRE DES FEMMES. PHOTO REUTERS |
Le Parlement chilien a approuvé mardi une loi mettant fin au système électoral hérité de la dictature d'Augusto Pinochet, qui avait conduit à une surreprésentation de la droite chez les parlementaires.Agence France-Presse
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| IMAGEN FRANCISCO OLEA |
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LES FAITSLES DICTATEURS PEUVENT AVOIR DE L’IMAGINATION. AUGUSTO PINOCHET EN AVAIT FAIT LA DÉMONSTRATION EN INVENTANT, EN 1989, UN SYSTÈME ÉLECTORAL UNIQUE AU MONDE, TRÈS FAVORABLE À LA DROITE CHILIENNE UNE FOIS LA DÉMOCRATIE RÉTABLIE.LORS DES ÉLECTIONS SÉNATORIALES ET LÉGISLATIVES, CHAQUE CIRCONSCRIPTION DÉSIGNAIT DEUX ÉLUS. MAIS LA FORMATION, OU LA COALITION, ARRIVÉE EN TÊTE NE DÉCROCHAIENT LES DEUX SIÈGES QU’À CONDITION DE DÉPASSER 66 % DES VOIX. MORALITÉ, UNE LISTE AYANT 60 % DES VOIX AVAIT AUTANT D’ÉLUS QUE CELLE EN AYANT 30 %.CE SYSTÈME A PERMIS À LA DROITE, HÉRITIÈRE DE LA DICTATURE, D’OBTENIR UN NOMBRE D’ÉLUS BIEN SUPÉRIEUR À SON POIDS DANS L’ÉLECTORAT CHILIEN AU RETOUR DE LA DÉMOCRATIE. ET DONC D’EMPÊCHER LA COALITION DE CENTRE GAUCHE AU POUVOIR D’IMPULSER DE NOMBREUX CHANGEMENTS.
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